Queens of the stone age : Over the years and through the woods

Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
jeudi 24 novembre 2005
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Randi Wilens, Chapman Baehler & Phil Barnes
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Le Dvd est accompagné d'un Cd comprenant une grande partie des morceaux issus des concerts londoniens.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


Les Reines de l’âge de pierre ! Queens of the Stone Age, le groupe à géométrie variable de Joshua Homme, est né des cendres du groupe culte Kyuss, icône du mouvement Stoner. Le personnel se succède au gré des envies de son leader, le line-up étant différent à chaque album. Actuellement, la formation californienne est composée, en plus de Homme (guitare, chant), de Joey Castillo (batterie), de Troy Van Leeuwen (Guitare, basse), de Alain Johannes (Guitare, Basse), de Natasha Shneider (clavier) et de Mark Lanegan au chant, pourtant absent sur ce dvd (mis à part sur les bonus).

 

Formé en 1997 avec deux anciens membres de Kyuss, QOTSA publie son premier album en 1998, Queens of the Stone Age. Pas de bug à l’horizon et l’année 2000 voit la sortie d’un deuxième album, R (lettre symbolisant les films qui ne peuvent être vus par les enfants de moins de 17 ans que s'ils sont accompagnés d’un parent ou d’un adulte, selon le système de classification américain). Le groupe commence alors à se faire connaître, notamment grâce au soutien de la célèbre revue Rolling Stone. Mais il faudra attendre 2002 et la sortie de Songs for the Deaf  (avec à la batterie Dave Grohl, leader des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana) pour que le groupe soit enfin reconnu par le grand public, et non plus par les seuls cercles d’initiés. Lullabies to Paralyze, sorti au début de l’année 2005 confirme le succès grandissant du groupe et c’est en toute logique que le groupe décide enfin de sortir un Dvd-Cd pour livrer un témoignage de ses prestations scéniques.

 

Place au Rock Stoner ! Le Stoner ou l' « Alliage musical entre l’attaque frontale du hard rock à tendance épaisse (Black Sabbath), le psychédélisme menaçant (Iron Butterfly) et le minimalisme tellurique de la frange la plus chevelue du garage rock initial (Stooges, Blue Cheer) » (Cyril Deluermoz dans Rock & Folk, septembre 2005). Donc de la musique burnée et indigeste pour les midinettes lobotomisées par trop d’écoute de Beyoncé Knowles, Mariah Carey, heu pardon Mimi, et consorts…

 

Ambiance lourde, virile, les chansons semblent surgir du fond de la grotte habitée par ces hommes et femme des cavernes. Castillo met en place une solide rythmique, bien aidé par la basse, ce qui permet aux guitares de tisser la toile d’une musique sombre et puissante. Seule la présence de Shneider, ou plus exactement ses claviers (sa plastique n’étant pas désagréable), ne paraît pas indispensable. QOTSA nous emmène dans un autre univers, un monde parallèle, le chemin d’Hadès peut-être ! Et il n’est pas surprenant que Josh Homme nous chante une petite berceuse (This Lullaby) avant le début du show (en fait un amalgame entre deux dates à Londres, l’une à la Brixton Academy et l’autre au Kokos) afin de nous endormir et que nous soyons ainsi autorisés à écouter une musique jusque-là interdite aux mortels, une création venant d’outre-tombe.

 

Pourtant le début du concert inquiète quelque peu. L’intensité n’est pas encore totalement présente et il faut attendre 4 ou 5 morceaux pour que l’ensemble se mettre réellement à fonctionner. Un peu comme un loup obligé d’affronter la densité de la forêt, ses arbres, ses arbustes, ses broussailles, avant de trouver la clairière qui se cache en son centre, le spectateur doit être patient et persévérer. La faute en revient peut être à la voix de Homme pas toujours la plus adaptée pour ce genre de musique. Il faut préciser que ce dernier assure tout seul la partie chant, puisque trois jours avant le départ de QOTSA pour l’Europe, Mark Lanegan, ancien des Screaming Trees, était victime d’une overdose d’opiacés et d’amphétamines qui aurait pu être beaucoup plus grave que la simple privation du voyage dans le Vieux Monde. Doté d’un organe plus grave et plus puissant que Josh, l’absence de Mark se fait parfois sentir.

 

Mais le groupe californien ne s’arrête pas à ce détail et se met à jouer avec de plus en plus de vigueur, avec même quelques tentatives d’hypnose collective. Tous les genres sont abordés, notamment quelques incursions dans le noisy et le hardcore. The Fun Machine Took a Shit and Died démarrant sur un air folklorique avant une explosion métal en plein milieu du morceau. Les points culminants sont atteints avec l’apocalyptique Song for the Dead et l’intense et énergique No One Knows. Et malgré une durée assez conséquente, 1h44, on n’aurait pas craché sur quelques morceaux supplémentaires.

 

 

Bref, si vous êtes déjà amateur ou si vous êtes plus du genre rock viril que soul sirupeuse, plus du genre guitares lourdes que synthés aériens, ce Dvd vous est fortement conseillé.

 

 

Set List : This Lullaby/Go with the Flow/Feel Good Hit of the Summer/The Lost Art of Keeping a Secret/Regular John/Sonf for the Deaf/Avon/Little Sister/You Can’t Quit me, Baby/I Wanna Make it wit Chu/Monsters in the Parasol/The Fun Machine Took a Shit and Died/Mexicola/Burn the Witch/Covered in Punk’s Blood/I Think I Lost my Headache/Sonf for the Dead/I Never Came/No One Knows/ Long Slow Goodbye.

 

Pour anecdote, à la fin du générique, si vous n’avez pas encore arrêté votre Dvd, vous serez récompensé de votre attente et aurez le droit à un titre de Josh Homme seul à la guitare.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet


Une image d’une très bonne qualité. La majeure partie du show comprend des images du live à la Brixton Academy. Celles-ci ont une très bonne définition. Une ambiance sombre et menaçante, un mélange de rouge et de bleu violacé avec une pointe de jaune, très bien restituée. Le Dvd rend hommage aux nombreux jeux de lumière voulus par le groupe.

 

Par contre, pour ce qui est des images du concert au Kokos et des images d’archive assurant la transition entre certains morceaux, la qualité est très médiocre avec beaucoup de grains. Ce qui n’est pas très grave pour les images d’archive se révèle par moments assez fatiguant sur un morceau intégral.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1


Deux pistes de proposées. Un Dolby Digital 5.1 et un Dolby Digital 2.0. Le 5.1 assure une bonne spatialisation, le son enveloppe bien l’auditeur. Les surrounds font leur boulot et restituent bien le son du public. Par contre la dynamique est tout juste correcte. Le son de la batterie semble un peu en retrait, ce qui est sûrement du à un problème de mixage. Mais c’est assez dommage pour ce genre de musique. C’est pourquoi on vous conseillera le DD 2.0. Grosse dynamique, bonne spatialisation. Le son est plus direct et donc plus en adéquation avec l’esprit des morceaux..

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
108 min
Boitier
Amaray


Au travers de menus inquiétants et aux allures de vrai labyrinthe, totalement en adéquation avec l'univers du groupe, QOTSA nous livre des extraits Live depuis ses débuts. De qualité très médiocre, ils ont au moins le mérite de bien nous confirmer qu’il s’agit ici du groupe de Josh Homme et de personne d’autre. Les line-ups ont beau être différents, le son reste le même.

 

Les différents titres, classés selon les albums sur lesquels ils figurent, nous confirment également que l’absence de Mark Lanegan s’avère préjudiciable et que l’ensemble aurait été encore plus dense en sa présence.

 

Tous les titres bonus sont commentés par la formation actuelle, moins Lanegan. Malheureusement l’absence de sous-titre réserve ces commentaires aux anglophones avertis, un anglais truffé d’argots et d’expressions de la rue rendant le tout d’une compréhension très difficile.

 Le tout est accompagné d’un Cd reprenant la plupart des morceaux figurant sur le Dvd. Excellent idée pour lutter contre la baisse des ventes de disque, même s’il s’agit d’un autre débat. Le seul petit regret est l’absence, sur ce Cd, de This Lullaby et The Fun Machine Took a Shit and Died (deux des meilleurs titres du Dvd).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Titres Live