Sommaire de ce quatrième numéro de designFLUX :
- A Berlin, entretien avec
- Fons Schiedon, réalisateur multidisciplinaire hors normes.
www.fonztv.nl- regard sur l’exposition personnelle de John Maeda.
www.maedastudio.com- A Londres s’illustre Nexus, à la fois studio de création et société de production.
www.nexusproductions.com- A la rencontre des étudiants et des enseignants de la section Atelier images informatique de l’ENSAD.
www.ensad.fr- Immersion dans l’univers humaniste et troublant de Rémi Wyart, jeune talent sorti de l’ESAG.
www.remiwyart.com- Reportage à Berlin avec Lars Denicke, cofondateur de Pictoplasma.
www.pictoplasma.com- Imagina 2006, l’occasion de découvrir à Monaco, des personnalités d’horizons diverses de - l’univers des images de synthèse dont Christian Volkman et Marc Miance, respectivement réalisateur et initiateur du très intéressant et graphique film français,
Renaissance.
www.duran-duboi.com,
www.attitude-studio.com
Les actus :1. Onedotzero -
www.onedotzero.com 2. Motion 61 - Motion 61
3. Addictive TV -
www.addictive.tv
Critique subjective :
Le sommaire commence par la présentation de deux créateurs autant inventifs que différents. Fons Schiedon ressemble beaucoup à la nouvelle génération de graphiste tout terrain s’aventurant autant dans le monde l’illustration que du graphisme web en passant par l’animation tandis que John Maeda est un artiste/chercheur qui explore les possibilités de création de l’informatique et des logiciels grâce à la programmation. Une exposition était visible à la fondation Cartier en début d’année et ceux qui connaissent la technologie Processing ne manqueront pas de faire le rapprochement entre le travail de ce pionnier de l’art numérique et du motion design avec le mouvement créatif autour du langage et de la communauté Processing. Dans le numéro de DesignFlux précédent, figurait une interview de
Joshua Davis qui développe son art making machine pour générer du graphisme statique ou animé à partir de script programmés dans Flash Macromedia © ou dans le logiciel Illustrator © de la firme Adobe.
Le cofondateur du studio Nexus raconte comment, Walter Parkes, le producteur de
Steven Spielberg a pris connaissance de leurs travaux en regardant une vidéo de sécurité qu’ils avaient réalisé pour la compagnie de vol Vigin Atlantic lors d’un voyage à la période durant laquelle il travaillait à la post–production de Gladiator. L’adresse Internet de Nexus figurait sur la vidéo animée et Walter Parkes les a contacté pour réaliser le générique de
Catch me if you can. Kuntzel & Deygas ont trouvé la solution que l’on connaît pour cette animation de 3 minute et le studio a en plus pu travailler avec le compositeur John Williams. Pour ce numéro, DesignFlux demande à Chris O’reilly puis au binôme de réalisateurs Smith & Foulkes et enfin au réalisateur Woof Wan-Bau de donner leur définition et leur point de vue sur ce qu’est le Motion Design ce qui a pour conséquence la fois d’éclairer le sujet mais aussi de rendre plus folle toute tentative de définition de la discipline. Avec le sujet sur L’ENSAD et Rémi Wyat on fait une incursion dans le monde de la formation et on se penche sur les premiers pas d’un jeune diplômé d’une école d’art graphique.
Le quatrième numéro de DesignFlux présente une réelle amélioration par rapport aux deux premiers numéros notamment et les nouveautés apportées dans le troisième numéro sont consolidées. Avec un contenu de meilleur qualité et bénéficiant d’une réel effort de mise en scène, on peut dire qu’on a affaire à un bel objet informatif dont on consulte les 120 minutes d’un fil pratiquement sans s’ennuyer ce qui est déjà pas mal. Les sujets sont réalisés avec plus de soin (on remarque une meilleure qualité des prises de son et de l’image) et un contenu varié et plutôt bien mis en valeur grâce aux extraits mixés avec les interviews contribue à consolider la ligne éditoriale de DesignFlux. Le seul élément qui pourrait être rajouté à ce magazine serait une section consacrée à des trucs et astuces sous forme de tutoriaux ou à la présentation de solution technique expliquées par un professionnel du domaine. Naturellement, il est primordial que la rédaction de DesignFlux maintienne et renforce les efforts opérés ici avant de penser à élargir les sections proposées. On se rapproche cependant d’un format qui ressemble à certains égards à d’autres magazines papiers consacrés au graphisme mais avec l’originalité et les avantages de la diffusion DVD.
Verdict :
Avec le quatrième numéro, le DVD-magazine DesignFlux parvient à un niveau de qualité nettement supérieur à celui des débuts et on en peut que s’en réjouir. On constate un meilleur équilibre des contenus qui contribue à maintenir l’intérêt lors du visionnage qui bénéficie d’une réalisation technique renforcée. DesignFLux est donc en progression constante.