Après avoir constaté une fois de plus que les filles sont les meilleures à l'école, Titeuf s'aperçoit que, depuis la maîtresse jusqu'à Double-airbag en passant par sa mère, les filles occupent tous les postes clés. De là à imaginer qu'il y a un complot général et sournois des filles pour prendre le contrôle du monde, il n'y a qu'un pas que Titeuf franchit les yeux fermés et à pieds joints. Il s'agit maintenant de contre-attaquer !
Le personnage de Zep, connaît un succès considérable en BD, mais également en série TV depuis 2001. Le petit Titeuf découvre la vie en société et surtout découvre l’amour et même le sexe. Le tout sur un ton résolument naïf qui permet à l’auteur d’aborder des thèmes variés sans jamais faire ni la vulgarité et encore dans l’indécence.
La série dirigée par Christian Choquet et Monica Maaten, va totalement dans ce sens et s’amuse de toutes ces aventures qu’un gamin de l‘âge de Titeuf rencontre et toutes les questions, même les plus farfelues qu’il se pose. Sur un format court de 7 minutes, les auteurs vont plonger le petit héros dans des aventures à hauteur d’enfants tout au long de ces 26 épisodes que comporte cette saison 3, qui, nous l’aurons bien compris tourne essentiellement autour des filles et cette difficulté que le jeune héros a à les comprendre.
Avec un certain sens du rythme et de la dérision, la série trouve une tonalité propre, qui s’éloigne parfois (Souvent !) de la BD de Zep, mais parvient toujours à trouver une certaine cohérence avec la manière dont les petits spectateurs peuvent se l’imaginer. Plus consensuel que dans les BD, les auteurs on t parfois fait le choix de remplacer des personnages, comme « Ramon » qui devient « David » ou encore de changer parfois certains traits graphiques de l’auteur comme pour le personnage de Nathalie.
Cela n’empêche pas cette petite série et notamment cette troisième saison de trouver son public et de faire aux éclats les enfants et, pourquoi pas, de créer un dialogue avec les parents autour des questions que se pose Titeuf ou de ses bêtises et gaffes.