Ozi, une jeune orang-outan, est séparée de ses parents à la suite d’un feu de forêt. Elle grandit dans une réserve, entourée d’autres animaux devenus ses amis. Mais un jour, guidée par son instinct, elle décide de partir à la recherche de sa famille. Dans sa quête, elle va découvrir la beauté de la nature mais aussi les dangers qui la menacent. Ozi se lance alors dans une incroyable aventure pour retrouver ses parents et sauver la forêt tropicale..
Sensibiliser les plus jeunes aux conditions animales dans les régions dévastées par l’activité humaine, voilà, en quelque sorte le but que s’est fixé le réalisateur Tim Harper, pour son premier Film., en tant que réalisateur. Et autant le dire, il n’est pas le seul à avoir eu cette envie, et peut-être avec d’autres moyens. Ici, ce qui surprend de prime abord, c’est le choix graphique du film. Avec des formes qui font penser à du Stop Motion de personnages faits en découpages papiers. Et c’est ce qui rend le 3D, un peu rebutant au début. Il faut un certain temps d’adaptation avant de se laisser embarquer par cette aventure dans laquelle une petite femelle Orang-Outan, va partir, avec l’aide de ses amis, à la recherche de ses parents dont elle a été séparée ç cause d’un incendie provoqué par une société d’exploitation des ressources.
Le décor est ainsi planté, et le scénario de Ricky Roxburgh (Dragons : par-delà les rives) va dans ce sens. Lui-même adapté de l’œuvre de Keith Chapman (Le Gars derrière « La Pat Patrouille »), il va dérouler une histoire dont les ressorts dramatiques sont surprenants pour la cible visée. Puisque nous y parlons de souffrance animale, de son exploitation par les médias et par des hommes d’affaires désireux d’avoir un zoo dans leur jardin. Et contrairement à bien des productions du genre, « Ozi, La Voix de La Forêt » prend le sujet de manière frontale et peux naturellement surprendre par une tonalité assez sombre, qui n’hésite pas à mettre en scène le choc de la séparation d’Ozi avec ses parents, puis, et c’est certainement ce qui dérange le plus, toute la partie dans le pseudo-Paradis, avec des animaux atones, et déconnectés de ce que leur instinct doit les faire vivre.
Et puis, je parlais tout à l’heure, de la 3D, nous avons du mal à nous y faire car elle manque terriblement de fluidité et ressemble plus à un mauvais produit artisanal. Et même si l’on fini par s’y faire, pour un peu, que l’on soit un peu regardant, le dessin animé peut vite devenir une souffrance à cause d’un rythme hystérique et bizarrement ficelée, et par une esthétique déroutante qui associée au sujet et à la manière dont le scénario le traite peut vite plomber l‘ambiance, d’autant que la pédagogie est à revoir. Dommage tout partait d’un bon sentiment.