Dio, Evil or Divine

 

 

 

…We'll know for the first time
If we're evil or divine
We're the last in line…

 

 

 

 

Ronnie James Dio

 

Les débuts

Après avoir participé à diverses formations musicales, Ronald James Padavona se concentre sur Elf, un groupe au sein duquel il assure le chant au début des années 70. C'est à cette époque qu'il décide de s'appeler désormais Ronnie James Dio. Le premier album est produit par Roger Glover et Ian Paice, tous deux membres de Deep Purple. La collaboration avec Roger Glover ne s'arrête pas là puisqu'en 1974, puisque celui-ci enregistre son album "The butterfly ball" avec Dio, dont la chanson "Love is all", régulièrement remise au goût du jour, reste encore dans toutes les mémoires.

 

Rainbow et Black Sabbath

L'ascension du chanteur sur la scène internationale, déjà bien amorcée, se poursuit lorsque Dio devient le chanteur de Rainbow, groupe du guitariste Ritchie Blackmore qui vient de quitter Deep Purple. Après quatre albums dont l'excellent "Long Live Rock N' Roll", et un énorme succès, Ronnie change de formation pour assurer le chant au sein d'un groupe mythique, Black Sabbath, après la défection d'Ozzy Osbourne.

 

Solo

Après deux superbes albums "Heaven & Hell" en 1980 et "Mob Rules" en 1981, suivis du live "Live evil", Dio décide de voler de ses propres ailes, et fonde son propre groupe, Dio, avec l'ex-Rainbow Jimmy Bain à la basse, Vivian Campbell à la guitare, Claude Schnell aux claviers, et Vinny Apice à la batterie. En 1983, le public découvre "Holy diver", et prend une claque monstrueuse. "Holy Diver" est l'un des meilleurs albums de heavy metal des années 80, grâce à de superbes compositions, une voix hors du commun, une énergie brute. Suivent alors deux albums de la même trempe, "The Last In Line" (1984) et "Sacred heart" (1985).

Depuis cette époque, au fil de la succession de musiciens au sein du groupe, Dio poursuit sa carrière en chantant le même métal, et en offrant de temps à autre des petits bijoux comme "Locked up the wolves", et reste désormais une figure légendaire du heavy metal.

 

 

Le concert

Enregistré au Roseland Ballroom de New York, le 13 décembre 2002, ce concert prouve que malgré le poids des années, Dio n'a rien perdu de son énergie. Entouré d'une puissante section rythmique avec son vieux complice Jimmy Bain à la basse et Simon Wright (Ex AC-DC) à la batterie, du clavier Scott Warren et de l'excellent guitariste Doug Aldrich, Dio entame un show superbe au milieu des hurlements d'un public de fans déchaînés.

On pourra éventuellement regretter les inévitables solos instrumentaux, certes indispensables lors d'un concert de heavy metal, mais qui auraient gagné en efficacité si leur durée avait été réduite. Les prestations démonstratives de Simon et Doug, trop longues, ont même tendance à faire tomber l'ambiance, vite rattrapée heureusement par "Stand up and shoot" et "Long live rock'n'roll".

Dio possède à son répertoire une quantité impressionnante de succès, ce qui lui permet d'offrir un concert au cours duquel on survole l'ensemble de sa carrière. Quelques morceaux récents côtoient des titres des périodes Rainbow et Black Sabbath, sans oublier les hymnes que sont "Holy diver" et "Don't talk to strangers", entonnés d'une voix magique et puissante.

 

Liste des titres

-Killing the dragon

-Egypt/Children of the sea

-Push

-Drum solo

-Stand up and shout

-Rock and roll

-Don't talk to strangers

-Man on the silver mountain

-Guitar solo

-Long live rock and roll

-Lord of the last day

-Fever dreams

-Holy diver

-Heaven and hell

-The last in line

-Rainbow in the dark

-We rock

La première chose qui saute aux yeux, dès le visionnage de ce DVD, c'est la piètre qualité de l'image. Piètre est un faible mot. Voici revenu le temps des bonnes vieilles VHS… Le plus gros défaut est le manque total de définition. Les détails n'apparaissent pas, les contours sont flous, comme sur une photo à la mise au point imparfaite. Les couleurs aux teintes bleues dominantes ont une fâcheuse tendance à baver. Les noirs n'ont aucune profondeur, les zones sombres semblent trop lumineuses. Les fourmillements ne sont pas absents ainsi que les défauts de compression. Autant dire que l'image laisse franchement à désirer, que ce soit sur le concert, ou sur les interviews et reportages où la qualité devient carrément exécrable.

Trois piste audio sont présentes: Stéréo, Dolby digital 5.1 et DTS. D'une manière générale et à la différence de l'image, le son est très correct, chaque instrument s'y retrouve, la batterie est très bien mixée, la voix ressort très bien. On peut reprocher un léger manque de dynamisme sur cette bande sonore mixée à un niveau assez faible. Il est nécessaire de pousser le volume assez fort pour que la musique puisse s'exprimer. La piste stéréo gagne elle quelques db supplémentaires. On ne note pas de différence réelle entre les pistes DD 5.1 et DTS. Toutes deux sont essentiellement frontales, les enceintes arrières ne reprenant qu'un vague écho. A l'avant, la centrale est quasiment muette. On a finalement affaire à une stéréo améliorée.

Interview (11mn22)

Interview du chanteur Ronnie James Dio, en anglais, réalisée en anglais, et… non sous-titrée. D'où la question, quel est l'intérêt de proposer de tels bonus à un public francophone? Décevant.

L'intervention de Dio est pourtant intéressante, celui-ci parle du concert, de l'importance que revêt la ville de New-York à ses yeux, de la pression qu'apporte le ballet des caméras sur scène.

La conversation tourne alors autour des croyances du chanteur, religion, superstitions, puis des relations avec ses musiciens au cours de sa carrière, de ses influences musicales.

 

 

Galerie de photos

une cinquantaine de clichés. Photos de famille, membres du groupe, techniciens.

 

Scènes en backstage (4mn28)

Une caméra baladeuse dans les coulisses, les loges, montre l'ambiance de l'avant concert.

 

Vidéo promotionnelle de "Push" (5mn26)