Les frères ennemis

Synopsis

Le 24 octobre 1953, première apparition des Frères Ennemis dans un cabaret de Saint-Germain-des-Près. Saint-Germain-des-Près, qui, dès la libération, donna naissance à un nouveau style de spectacle tout naturellement baptisé " rive gauche ". La forme d'esprit des Frères Ennemis s'intégra parfaitement à ce style dit " rive gauche " et leur permit de se produire dans tous les cabarets de ce quartier de Paris, pendant de nombreuses années.


Critique Subjective


Saint Germain, patron du rire

Durant les années 50, il était difficile de passer, dans le domaine du spectacle, de la Rive Gauche " révolutionnaire " à la Rive Droite " conservatrice ". Pourtant, les Frères ennemis parvinrent à s'imposer. Puis ce furent les premiers pas sur les scènes des music-halls parisiens. Pour les Frères Ennemis, le passage des scènes exiguës des cabarets aux plateaux plus vastes de ces music-halls, se déroula sans problèmes et, mieux encore, leur ouvrit les portes de la télévision et du disque ce qui, pour certains, paraissait une gageure. Un Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros, obtenu quelques années plus tard, effaça leur perplexité.


Une belle carrière

En juin 1979, le théâtre fait appel à eux par l'intermédiaire du théâtre des Mathurins avec la direction duquel les Frères Ennemis signent un contrat pour deux mois, renouvelable. On verra plus loin qu'il le fut. En signant ce contrat, les Frères Ennemis décidaient de rompre avec cette image de marque que leur avaient donné les cabarets, les music-halls ou la télévision, celle de deux comédiens figés devant un micro. Ils allaient se produire pour la première fois sur une scène de théâtre, sans micro et libre d'évoluer comme ils l'entendaient. Les frères ennemis utilisent un humour à base de répartie qui font mouche, se renvoyant la balle sans cesse et jouant sur les mots en décortiquant la langue, ses errances et ses redondances. Croustillant et acerbe, l’humour des frères ennemis est à redécouvrir.


Un dernier mot

De l’humour à l’ancienne mélant jeux de mots, critique de la sociète moderne et chanson. Les fans de Raymond Devos devraient apprècier.


Ajoutons quand même que les Frères Ennemis ont obtenu en 1981 le Grand Prix de l'Humour décerné par la SACEM.

La qualité dépend des images d’archive et on oscille entre le noir et blanc avec de grosses rayures et une couleur un peu délavée mais bon, ce n’est pas le plus important dans ce genre de programme.

Les dialogues sont clairs et incisifs et selon les archives , il faudra pousser un peu le son.

Menu et interactivité

Les menus sont corrects, musicaux et basés sur un travelling d'une scène de thétre. Par contre, il faut noter l’interactivité déplorable où ls sketches ne sont pas chapitrés où la touche saut de chapitre nous renvoit au menyu principal (où il faut se retaper l'animation travelling) et ou on ne peut jamais revenir au menu intermédiaire mais au menu principal. Et encore une fois là , il va falloir être rapide car le programme démarre après 8 secondes de pause sur le menu. Waooow, on n’avait pas vu ça depuis longtemps.


Bonus :

Les hommages (21’09) : de Fabienne Egal, Danielle Evenoux, Fabienne Amiach, Jean Amadou, Henri Salvador, Michel Drucker, Jean-Pierre Foucault, Guy Montagne, Patrice Laffont, Pierre Benichou, Michel Modo, Robert Rollis, Patrick Guillemin, Patrice Drevet, Sam Bernett, Jean-Pierre Beltoise, Bernard Farcy, Tex (les rires sont assurés par Régis) présentés par Patrick Topaloff


Patrick Topaloff a retrouvé André Gaillard et fait une interview rapide et sauvage. Ensuite il nous sert de guide et va interviewer ceux de la liste ci-dessus.

Cette belle brochette d’acteurs et d’humoriste évoquent les souvenirs et l’impact de ces humoristes.


Les dédicaces de Michel Audiard, Raymond Devos, Jean Amadou, Michel Modo : sous forme de panneaux fixes, de beaux texte plein de sympathie, d’humour et de déférence


Bio : la biographie des deux ennemis.


Ajoutons que les sketches des frères ennemis sont disponibles dans un coffret 3 Cd de très bonne qualité avec l’intégrale de leurs sketches.