Blood money

Titre Original
Blood money
Genre
Pays
Australie (2012)
Date de sortie
mardi 19 février 2013
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
Gregory McQualter
Scénaristes
Gregory McQualter
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Malfrats Colombiens et Chinois se disputent le marché de la drogue en Asie.

Critique subjective :

Titre sorti de nulle part, Blood money est le premier long-métrage de l’australien Gregory McQualter qui en assure l’écriture, la production et la mise en scène.

Au vu du résultat, on se dit que monsieur McQualter aurait mieux fait de s’abstenir. Dès les premières minutes, on sent que l’on va souffrir, que l’expérience sera longue et pénible. La suite nous donnera malheureusement raison. Au-delà de son script inepte et de ses acteurs mauvais comme des savates, Blood money s’illustre surtout par une imagerie horripilante. Filmé n’importe comment, le métrage est clinquant, putassier, bruyant. Bling-bling, poseur, il étale complaisamment des signes extérieurs de richesse (grosses bagnoles, yachts, hors-bords, villas cossues, belles pépées) avec le raffinement d’un clip de rap. Ce ne seront pas les scènes d’action, convenues et illisibles, qui se chargeront de relever le niveau. Blood money, quelque part entre la beauferie des pires productions EuropaCorp et la prestance esthétique d’un téléfilm Nu Images. Une certaine idée du bon goût.

Impossible de boucler cette chronique sans évoquer la plus grande « qualité » de l’affaire : des dialogues d’une rare subtilité dont les meilleurs sortent de la bouche du bad guy, un caïd colombien. Morceaux choisis, visez la finesse des répliques.

- « Tu vois ce gars ? Il tue pour le plaisir. En un claquement de doigt. Donne-moi une raison et je te tue comme ça. »

- « Je fais jamais d’erreurs. Je fais juste du pognon. »

- « Raul a fait une erreur. Une grosse erreur ! Il a pensé avec sa queue, pas avec sa tête. Si l’un d’entre vous laisse ses couilles me porter préjudice et met en danger ma vie ou nuit à mon business, il n’aura droit à aucune indulgence. Vous avez pigé ? Vous avez bien pigé ? »

- « J’ai un dicton. Si tu veux te rebeller, t’es un rebelle mort. »

- « Quelqu’un me menace, j’attends pas, je m’enfuis pas, je me cache pas, je dois punir ! »

- « Fous ta merde encore une fois et je t’envoie sa tête par la poste. »

Autant de sentences représentatives de la qualité du produit fini. Aaron Sorkin n’a qu’à bien se tenir.

Verdict :

Un navet certifié. A fuir.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image de qualité moyenne. Sans que le rendu soit franchement mauvais, tout apparaît pourtant comme perfectible : la définition (faiblarde), la gestion des couleurs (grossière), la compression (visible). Autant dire que l’on ne découvre pas le métrage dans des conditions optimales


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Là encore, la qualité est plutôt médiocre, tout juste passable. Puissant au point de vous pousser à revoir à la baisse vos réglages habituels, le rendu est du genre bourrin et manque cruellement de finesse. On aurait aimé une restitution plus riche et des surrounds mieux exploités. Les doublages français renforcent le côté nanar de la chose, à vous de choisir.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray

Film-annonce VOST (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Bonus Cachés
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