SEXES TRES OPPOSES

Synopsis.

Pour s'aimer, il faut être deux. Pour se quitter, un seul suffit ! C'est tout le drame des ruptures amoureuses. Les liaisons naissent, grandissent et meurent. Celles qui demeurent éternelles n'existent que dans les mythologies. A travers l'histoire de quatre couples d'âges et d'horizons différents, Sexes Très Opposés évoque de manière ironique l'inconstance, la fragilité des sentiments ainsi que les petits travers de nos contemporains au travers de 4 couples trés différents.

 

Critique subjective.

4 couples, 4 histoires.

Brigitte (C. de Turkeim) en jeune grand mère croqueuse d'hommes (Arnaud Simon) souvent bien bien plus jeunes qu'elle - Fernand le prof de lettres (excellent P. Chesnais en léger macho obsédé par les poitrines) et sa bimbo d'esthéticienne (Stéphanie Lagarde, actrice peu connue mais trés douée) harcelé par sa jeune et ravissante élève (Roxane Mesquida) - Cyril (A. Dulery) ,l'informaticien qui achète un loft qu'il déteste pour draguer la ténébreuse tombeuse d'hommes qu'est  Annick, sa conseillère en immobilier (Elisa Tovati) - Rémi (J.N Broute) qui tombe amoureux de sa voisine du dessous, Gabrielle (V. Boulanger), exécrable joueuse de violon...

Une approche originale.

Sexes trés opposés nous fait suivre les évolutions parfois drôles, parfois tristes de ces 4 couples : de leurs rencontres à leurs ruptures. Le tout au travers des récits post-aventure amoureuse que délivrent les différents protagonistes de chaque couple au psychanaliste qui  adécidé de monter un documentaire filmé sur les échecs des relations amoureuses. En fait, il s'agit d'une alternance entre d'assez courtes séquences chez le psy et les scènes relatant l'histoire d'amour entre les personnes interrogées. Evidement la vision de la femme et de l'homme sur leur aventure différe, mais jamais on ne tombe sur de gros clichés (les hommes sont des salauds  et les femmes sont toutes des garces). Eric Assous nous délivre sa vision des choses où il faut quand même l'admettre, les femmes s'en sortent un petit peu mieux que les hommes ! ;)

Une petite touche à la Woody Allen.

Eric Assous (scénariste de "Moi César 10 ans 1/2,1m39") nous rappelle un petit peu Woody Allen dans son côté obsessionnel de comprendre et d'analyser les relations homme-femme. Toutefois rassurons de suite les allergiques au binoclard américain, nous ne tombons jamais dans l'auto-psychanalyse dramatico-intellectuelle comme le fait Woody dans certains de ses films. Non, ici , les situations restes fraîches, actuelles, parfois cocasses et le côté psy reste léger.

Conclusion.

Une agréable comédie sentimentale avec une approche documentaire, bien dans l 'air du temps, qui permet de s'interroger sur les rapports homme-femme et qui évite pas mal de poncifs du genre. Pas inoubliable, mais intéressant à voir.

Une image d'éxtérieur...

En effet les prises  de vue extérieures sont bien mieux rendues que les scènes d'intérieur manquant de contraste dans les zones sombres et souffrant d'une palette de couleur un peu terne par moments. De plus certaines couleurs claires apparaissent brulées (choix délibéré ?) en particulier lors des entretiens avec le psychanaliste. Les scènes d'éxterieur elles, sont trés bien rendues : image fine, lumineuse, belle colorimétrie et aucun problème de compression.

Correct.

Pour ce type de film, il est inutile de s'attendre à un déluge de pistes et d'effets sonores. Les 2 pistes présentes remplissent leur rôle comme il faut avec quelques effets surround d'ambiance sur la DD5.1 (musique en boite de nuit, bruit de la ville,etc...). On pourra peut être reprocher un trés léger manque de dynamisme et clarté sur les dialogues.

Menus : trés légerement animés au début puis fixes, un peu tristounets dans l'ensemble.

Bonus : moyennement intéressants dans leur globalité.

Court métrage (8 m) : "A Cause d'Olivia" d'Eric Assous qui semble être un premier essai avant "Sexes trés opposés" puisqu'il est sujet d'une rupture là aussi  et de l'aprés rupture et que l'on retrouve de 2 acteurs du film (JN Broute et V. Boulanger)

Un making of ( 7m environ ) : Documentaire sur le tournage du film avec les interventions de Eric Assous, Patrick Chesnais, Charlotte De Turckheim et Elisa Tovati et des extraits du tournage de quelques scènes. Laisse sur sa faim.

La filmographie du réalisateur et des acteurs : écrans fixes

La bande annonce du film.

Conclusion : Une petite comédie sentimentale, qui par ses airs fleurte un peu avec du Woody Allen et son obsession à analyser les rapports homme-femme,  agréable à suivre et dotée d'une réalisation technique trés correcte qui suffit bien à ce genre de film. A regarder à 2 un froid dimanche de pluie, par exemple ;)