Slayer : Still reigning

Critique subjective : Slayer is back and still at the top
Alors que d’autres groupes se sont assagis et ont succombés aux sirènes du Métal commercial tels les regrettés Metallica plus préoccupés par leur porte-monnaie que par le public Métal pourtant plus fidèle. Non rien de cela pour Slayer, Tom Araya chanteur et bassiste, Kerry King guitariste rythmique, Jeff Hanneman guitariste soliste et enfin le retour de Dave Lombardo à la batterie pour un concert et un concert de Slayer Still Reingning enregistré au Civic Center d’Augusta aux Etats Unis le 11 juillet 2004.

Plus péchu que jamais
Slayer fut un des groupes de la scène Heavy Metal de la fin des années 80 début des années 90 qui a marqué les esprits par une musique brutale et une rythmique d’enfer le tout associé à des textes ultras violents. Les fans ne s’y sont pas trompés et ont accueilli Slayer de la meilleure façon qui soit. A leur tour Slayer leur revient avec un concert plus péchu que jamais, des solos de guitares diaboliques, des textes rageurs et un batteur avec au moins quatre bras et quatre jambes. Côté nouveauté Slayer sort le grand jeu avec une douche de sang, vous avez dit subversif ?

Du Métal rien que du Métal
Si sur scène 4 joyeux lurons se démènent comme des beaux diables en pataugeant dans une marre de sang, l’ambiance du concert dans la fosse est parfaitement représentative des concerts de Métal et les coulisses du spectacle ainsi que le programme original retranscrivent parfaitement cette ambiance, pogos, slamers fous ou encore écorchés et éclopés en tout genre s’enflamment devant la caméra.

Les reproches
Si l’on peut juste se permettre un reproche au concert, il sera destiné au monteur qui ne pense pas aux épileptiques et certaines chansons sont un vrai calvaire tant les plans se succèdent à une cadence infernale. Deuxième reproche s’il en est, c’est la durée du concert 30 minutes et c’est fini ! C’est court me direz-vous, oui mais rassurez-vous la section Bonus propose des chansons en plus issues des précédents albums.

Le track listing

Angel Of Death
Piece By Piece
Necrophobic
Altar Of Sacrifice
Jesus Slaves
Criminally Insane
Reborn
Epidemic
Postmortem
Raining Blood

Le mot de la fin
Vous aimez le Heavy Metal sans concession, vous adorez Slayer vous ne serez pas déçu de ce DVD. Amateur de la star ac’ et des brailleurs de reality show si vous lisez ceci cela confirme que votre neurone ne fonctionne pas correctement vous n’êtes pas sur la bonne critique. Côté technique le concert est bien retranscrit et les bonus contenteront les fans au plus haut point.

Un transfert numérique au format 4/3 pour suivre Slayer sur scène aussi bien sur le programme original que pour les bonus track. Si l’on passe sur le montage parfois limite, la colorimétrie est bonne même si les effets de scène tirent un peu sur le rouge. Côté compression pas de trace visible à l’écran, bref une image de bonne qualité.

Un  programme musical se doit d’être doté d’une sélection de piste audio à la hauteur du spectacle. Le DVD Slayer propose deux pistes, une au format stéréo et une autre au format DD 5.1. C’est bien connu, les fans de Heavy Metal aiment le gros son et ici ils seront servis. La piste stéréo est de bonne qualité mais c’est la piste multicanal qui plongera le spectateur au cœur de la scène avec une dynamique d’enfer et une spatialisation diabolique. Les solos de guitare résonnent ainsi sur toutes les enceintes pendant que la batterie se charge des basses et des relations avec les voisins. 

Menu et interactivité
Des menus sonorisés permettent aux fans d’accéder aux éléments du DVD.

Bonus tracks  (27 minutes)
6 chansons de plus viennent prolonger les courtes 30 minutes du concert avec des morceaux plus anciens du groupe dont le mythique Mandatory Suicide.

Bonus track Listing :

War Ensemble
Hallowed Point
Necrophiliac
Mandatory Suicide
Spill The Blood
South of Heaven

Les coulisses du concert (17 minutes)
Pendant 17 minutes le groupe revient sur son histoire ainsi que sur leur retour et le concert avec notamment la douche de sang ou encore les bobos du public. Attention à toi fan du groupe, si tu ne parles pas la langue de Shakespeare version slang, Mercury ne propose aucun sous-titre et rend ce bonus inutile pour les non anglophones.

En conclusion, les bonus tracks sauvent de justesse le DVD et la section bonus qui propose malheureusement un bon documentaire mais en anglais et sans sous-titres.