Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1
Une voix puissante, un charisme indiscutable. Voilà en quelques mots comment l’on pourrait résumé Serge Lama. Le chanteur largement à son aise sur la scène de l’Olympia, se fait plaisir et par la même occasion en donne à son public tout acquit à sa cause. Passant allègrement d’une ballade langoureuse à une chanson plus légère comme : « Les petites femmes de Pigalle », le chanteur égrène au long de ses 1h30 min. de concert ses chansons, tantôt triste, tantôt gaies, sans se départir de son énergie indiscutable.
Bien sur, il y aura toujours des mauvaises langues pour parler d’une mise en scène parfois pompeuse, frisant, certaines fois même, le ridicule. Comme le guitariste aussi attendri que s’il avait vu le messie, ou encore l’arrivée du chanteur, qui après avoir interprété une chanson salut les femmes, les demoiselles, mais en oublie les messieurs. Cela fait partie du personnage, mais aurait aussi tendance à la caricature. Mais faisons fi de ces oiseaux de mauvaises augures et préférons leur le regard attendrissant des fans, celui qui admire le chanteur pour son talent, pour la force de sa voix, pour l’humilité et l’orgueil de ses chansons. Le fan qui préfère voir Serge Lama vivre et jouer la passion de ses chansons, plutôt que de le voir se fondre dans un moule qui ne serait pas le sien.
Le chanteur aime les femmes, qu’elles soient de Pigalle ou femmes d’empereur, il les chante à qui veut l’entendre, sans se départir de son imposant charisme. Parfois brutal, souvent tendre avec celles qui ont hanté ses fantasmes et ses nuits, Serge Lama, n’oublie jamais de les magnifier dans ses chansons. Et lors de son tour de chant de 1996, le charme opérait toujours inlassablement, laissant apparaître une évidente vérité : La chanson française doit toujours compter sur Serge Lama. Car le chanteur prouve avec cette série de concert, que la nouvelle génération, plus proche des artistes à texte ou à émotion comme Vincent Delerm ou encore Raphaël, aime aussi se retourner vers les artistes qu’écoutaient leurs parents. Fort de son charisme et de son approche radicalement opposé aux chanteurs de bluettes amoureuses aussi insipides que grotesque parfois, Serge Lama emmène son public dans un univers où l’amour est aussi douloureux que guérissant
En conclusion, un concert à la hauteur du personnage triste et enivrant à la fois, Serge Lama se sent chez lui sur cette scène mythique et impose ainsi son style et sa vision de l’amour. A ne pas manquer pour les fans et à découvrir pour les nouvelles générations qui n’auraient, des chanteurs de leurs parents ou grands-parents, que l’image édulcorée et kitsch des chanteurs à midinettes en « bas à varices ».
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une fort belle image, assez peu granuleuse en soit, mais qui souffre quand même de saturation de couleurs, principalement lors de mise en lumière bleue ou rouge. Même si cela est courant lors de la compression en dvd de concerts, il faut toujours préciser ce désagrément, en espérant que la science des concepteurs se pose un jour sur le sujet…
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
En 5.1, le spectacle est à la hauteur de l’Olympia, malgré quelques effets de consonnes lors de plusieurs chansons. L’ensemble est de qualité et l’on sent un réel travail sur ce point. En stéréo, pas grand-chose de moins à dire, s’il on perd en profondeur, on ne perd en tout cas rien en plaisir. Et c’est le principal.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de bonus dans cette édition, un peu frustrant quand même !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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