Gainsbourg : du poinçonneur au légionnaire

Le programme

Les plus grands tubes de Serge Gainsbourg au travers de 25 chansons et autant de prestations tirées de clips ou émissions TV.


Critique subjective

En 25 chansons, c'est une carrière qui nous est ici proposé de (re)découvrir... 25 chansons emblématiques du mythe Gainsbourg, du Poinçonneur au Légionnaire donc (même si le dernier titre est en réalité L'homme à la tête de chou), de Gainsbourg à Gainsbarre.

Parmi ceux-ci, plusieurs duo, toujours avec des femmes (comme Gainsbourg n'en à pratiquement que fait). France Gall (Les sucettes), Brigitte Bardot (l'excellente chanson Bonnie and Clyde), Jane Birkin, Bambou bien entendu ou encore Charlotte Gainsbourg, le temps d'une chanson qui fit scandale (Lemon incest).

Les clips n'étant pas toujours forcément existants, l'éditeur a ici choisi de nous proposer des versions souvent tirées d'émissions TV. On perd en visuel ce que l'on gagne dans l'authenticité de l'interprétation. A noter que le DVD comprend également deux extraits de ses concerts au Casino de Paris et au Zenith.

Il n'est pas question ici de juger Gainsbourg l'artiste et ses compositions, qui sont ici exceptionnelles est à la hauteur de l'artiste, mais le DVD sur lequel elles sont présentées. Et il faut bien reconnaitre que la déception est au rendez-vous. Que ce soit au niveau du son, de l'image ou des suppléments on est très loin de ce que l'on était en droit d'attendre (voir notations techniques). Et quand bien même la qualités des chansons suffit à satisfaire le fan, le néophyte aura bien du mal à pardonner ces carences.


En conclusion

Si le programme en lui-même ne souffre d'aucuns reproches, on ne peut que déplorer la faible qualité technique de l'ensemble et l'absence de suppléments (et aussi la durée, annoncée de 90 mionutes sur la jaquette elle est en réalité de 78 minutes...). Des tares en bonne partie pardonnées cependant par un prix de vente attractif.

Variable mais souvent de qualité assez faible, cela étant du en partie aux sources parfois anciennes (émissions TV). Par contre, difficile de croire, par exemple, qu'il n'existe pas de meilleure version de "Lemon incest" pour ne citer que celui-là.

Déception. Alors que la précédente anthologie Gainsbourg se fendait d'un 5.1 on ne trouve ici qu'une simple piste stéréo qui plus est très inégale. Heureusement que la musique de Gainsbarre se suffit à elle-même.

Le néant absolu.