Dark floors

Titre Original
Dark floors : The Lordi motion picture
Genre
Pays
Finlande (2008)
Date de sortie
lundi 12 octobre 2009
Durée
82 Min
Réalisateur
Producteurs
Jukka Helle
Scénaristes
Mr. Lordi, Pete Riski
Compositeur
Ville Riippa
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
82 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Six personnes se retrouvent dans un hôpital soudainement désert.

Critique subjective :

Pour son premier long-métrage, le Finnois Pete Riski opte pour le cinéma d’épouvante et signe Dark floors en 2008.

Sous-titré « The Lordi motion picture », le film fait référence à Lordi, groupe de métal finlandais qui remporta le concours Eurovision 2006 (avec la chanson « Hard rock hallelujah ») sous les yeux d’un Michel Drucker estomaqué, méprisant ouvertement ces vilains barbares costumés. Fondateur du groupe, Mr Lordi, outre sa passion pour le rock, affiche un goût sincère pour le septième art (il a suivi des études de cinéma), avec un penchant avéré pour tout ce qui touche au fantastique et à l’horreur (l’imagerie développée par le groupe l’atteste indéniablement). C’est donc tout naturellement qu’il aura l’idée de développer un projet de long-métrage, une œuvre dont il confiera la mise en scène à Pete Riski, ami d’enfance et réalisateur de tous les clips de Lordi. Soulagement, Dark floors n’est pas ce que l’on aurait pu craindre, à savoir un basique produit dérivé. Si chaque membre du groupe y va bien de sa petite apparition à l’écran, cela s’avère totalement justifié par l’univers du film et sa logique narrative, qui n’ont clairement pas été pensés dans une optique promotionnelle. De même, pas question de profiter du métrage pour refourguer un « soundtrack album ». La bande originale, très classique, ne comporte en effet aucune composition du groupe, ni même le moindre morceau rock.

A l’écran, Dark floors ne ressemble jamais à un clip de métal version longue. Froideur clinique, photographie désaturée (images soignées aux tons blanc / gris), réalisation posée, découpage modéré, sound design très travaillé … On sent surtout une volonté de faire quelque chose de soigné et d’efficace. Objectif atteint pour Pete Riski. Si le scénario convoque un large faisceau d’influences (L’hôpital et ses fantômes, Silent hill, Fragile, …), le concept de base, dans un esprit très Quatrième dimension, fonctionne néanmoins plutôt bien. La peur du « vide » (un hôpital sans âme qui vive), la notion de paradoxe temporel (avec un rebouclage vraiment malin) et le concept de dimension parallèle sont bien exploités. Si bien que Dark floors maintient toujours l’intérêt du spectateur en éveil (indices distillés avec parcimonie) et parvient même, parfois, à surprendre son audience. On regrettera seulement que des personnages un peu trop fonctionnels (le vigile à la gâchette facile, la fillette réceptive au paranormal, le traître apeuré, la gentille infirmière, etc.) et des acteurs au jeu limité nous interdisent une totale immersion dans le film.

Verdict :

S’il n’est donc pas parfait, le premier long-métrage de Pete Riski peut néanmoins se targuer d’être une série B carrée qui tient bien la route.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Des visuels particulièrement soignés. La colorimétrie du métrage est respectée à la lettre (désaturation très poussée), le piqué est optimal et le master exempt de tout parasite. Discret malgré les nombreuses séquences sombres, l’encodage ne vient jamais gâcher la fête.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Des pistes 5.1 exceptionnelles. Le rendu sonore est d’une précision redoutable et d’une richesse rare (foultitude de petits détails réjouissants). Lors des passages les plus nerveux, le Dolby Digital déploie une puissance rare (dynamique parfaite) et nous gratifie de basses extrêmement profondes. Une qualité optimale pour une immersion sonore poussée au maximum.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
6 min
Boitier
Amaray

Bandes annonces et scènes coupées (6 minutes) : Deux bandes annonces du film et une poignée de scènes coupées pas franchement indispensables.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage