Necromentia

Titre Original
Necromentia
Genre
Pays
Etats-Unis (2009)
Date de sortie
mercredi 7 avril 2010
Durée
81 Min
Réalisateur
Producteurs
Ehud Bleiberg
Scénaristes
Stephanie Joyce
Compositeur
Timothy Andrew Edwards
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Confrontés à la mort dans leur entourage, trois hommes vont entrer en contact avec des créatures de l’enfer.

Critique subjective :

Nous parvenant sous forme de DTV, Necromentia (2009) est le second long-métrage de Pearry Reginald Teo. Il succède ainsi à Killer Hacker (The Gene Generation en VO), une bande de science-fiction tournée deux ans plus tôt.

Parti d’une idée de court-métrage, le projet Necromentia s’est mué, peu ou prou, en un film à sketches. Une évolution qui explique peut-être, en partie, le côté résolument bordélique de la chose. Bancal, le titre manque cruellement de liant et accuse des enchaînements très abrupts entre les trois histoires, toutes placées sous le signe de la mort. Mais il y a pire que cet aspect décousu. En effet, Necromentia démontre que ce n’est pas parce que l’on ne verse (quasiment) pas dans le torture porn que l’on ne peut pas copier sur Saw. Ouvertement fantastique, le film de Pearry Reginald Teo n’en pompe pas moins la franchise initiée par James Wan et Leigh Whannell. Direction artistique glauque, photographie aux tons gris vert, effets de montage pétaradants, torture, gros lard arborant un masque de cochon et démon s’exprimant comme Jigsaw (voix déformée et propos sentencieux). On nage souvent en plein ersatz. Viennent encore alourdir le bilan un rendu DV pas terrible, une musique pompière (n’est pas Charlie Clouser qui veut) et surtout une interprétation qui frise l’amateurisme. Voilà qui fait beaucoup.

Avec quelques bons points épars, Necromentia se rattrape toutefois quelque peu. On relèvera ainsi une entrée en matière à l’ambiance délétère (un homme tente de conserver le corps de sa bien aimée), une séance SM archi poussée et une exploitation relativement intéressante de la thématique du corps (on songe un peu à Clive Barker), l’enveloppe charnelle étant ici systématiquement mutilée, estropiée, bizarrement appareillée ou carrément pourrissante. A noter aussi la présence de créatures « à l’ancienne », dont certaines sont du plus bel effet. Quelques points positifs donc, mais qui, hélas, ne suffisent jamais à redresser la barre d’un navire en perdition.

Verdict :

Décousu, sous influence et ressemblant souvent à un mauvais clip de métal, Necromentia est donc une œuvre horrifique qui n’emporte pas l’adhésion.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

La qualité est au rendez-vous avec un rendu qui respecte la granularité du métrage et sa photographie glauque. Définition de bonne tenue et compression fort discrète malgré un tournage en DV et des visuels particulièrement sombres. De bonnes conditions de visionnage donc.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Deux pistes au choix avec du Dolby Digital 5.1 en VOST et VF. Des pistes très efficaces qui brillent par leur dynamique et la sollicitation précise des canaux surround. On conseillera d’opter pour la version originale, la VF proposant des doublages qui tirent l’interprétation vers le bas, ce dont elle n’a assurément pas besoin.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Aucun supplément.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage