Color of night (DVD magazine n°13)

Bruce tout puissant ?




 

Synopsis

Brillant psychanalyste new-yorkais, Bill Capa est tellement ébranlé par le suicide d'une de ses patientes qu'il décide d'interrompre provisoirement son activité. Il part chercher réconfort auprès de son ami le docteur Bob Moore, qui l'intègre à une psychothérapie de groupe. Bill se retrouve avec Sondra, une nymphomane sujette à la violence, Clark, un avocat maniaque, Buck, un ancien policier affecté par la mort brutale de ses proches, Casey, un peintre atteint du complexe d'OEdipe et Ritchie, un ado à la sexualité trouble. Bill découvre par ailleurs que Bob Moore entretient une relation avec une jeune femme et qu'il a reçu des menaces de mort. Quelques jours plus tard, Bob est sauvage­ment assassiné dans son bureau. Apprenant la mauvaise nouvelle, ses patients demandent à Bill de prendre la relève. Celui-ci accepte malgré tous ses doutes. Dans le même temps, il rencontre Rose, une jeune et belle actrice...


Critique subjective


Une réputation sulfureuse

La sortie, en 1994, de Color of Night, enfièvre Hol­lywood et la presse people. La mimi Jane March y serait à peine moins vêtue que dans L'Amant, dit-on alors. On y verrait même le kiki de Bruce Willis, le héros macho des plus gros films d'action de la fin des années 80... Légèrement réductrice, la polémique fait une mauvaise pub à ce thriller à tiroirs, pas plus érotique que Basic Instinct ou Sliver, sortis quelque temps auparavant. Mais le mal est fait et Color of Night est un échec au box-office dont le réalisateur Richard Rush ne se remettra pas.


Un échec mérité

Néanmoins, il serait facile d’imputer l’échec du film à sa réputation. Le scénario  hésite constamment entre le film psychiatrique de comptoir, le film érotique (on y voit même le sexe de Bruce Willis flottant dans la piscine)  et l’enquête tordue et sombre. Inutile de préciser qu’aucune de ces trois tentatives n’aboutit. Willis tente de changer de rôle après avoir joué les bourrins sauveurs du monde et pense que pleurer constamment est un vecteur d’émotion et peut refléter les émotions contradictoires d’un thérapeute en souffrance. C’est assez pitoyable et ridicule. Quant à Jane Marsh, son rôle trop pesant de L'amant de Jean-jacques Annaud a explosé sa carrière et l’a cantonné dans des rôles plastiques. D’ailleurs le réalisateur ne  se prive pas de nous la montrer cette plastique


Un dernier mot

Color of night est un thriller érotique sans intérêt.


Le magazine : DVD magazine n° 13

Le sommaire nous propose un dossier sur le salon Berlin IFA au sujet des Dvd et loisirs numériques, un autre dossier sur le grand frisson en DVD au travers de 13 DVD cultes et un dernier dossier sur les comédies musicales avec la mise en avant de Chicago.

La thématique se poursuit avec des Séries et des hommes qui propose une revue de 24 heures chrono, de Dark Angel, de Babylon 5, de Drôles de Dames et du pilote de la série Hulk.

Ajoutez-y des rubriques, la chronique d’une centaine de DVD, un magazine agréable à lire et un DVD et le tout représente une promenade intéressante chez son marchand de journaux préféré.

Le générique est un modèle de halo, de réverbération et de grouillement. Le reste du film souffre d’un grain assez conséquent et nombreux problèmes de compression dans les scènes sombres.

Vf et Vo sont semblables en terme de dynamique, d’effets et de dialogues. Les deux sont curieusement étouffés et quelques effets surgissent de temps à autre. Il est impossible de changer de langue à la volée et les sous-titres sont imposés sur la Vo.

Menu et interactivité

Le menu est fixe mais musical. Les transitions sont animées et le menu des langues nous fait même entendre la même voix en Vo et en Vf lors de la sélection. Pour être sur que l’on ne se trompe pas ?


Bonus


• Les filmographies
• Les notes de production
• La bande-annonce

 

sont de mauvaises qualités, les textes sont flous et mal compressés.. Que dire de plus, là c’est le naufrage.