C'est pas moi c'est lui (Collection fou rires)

L’histoire

Pierre (Pierre Richard) est le "nègre" du célèbre scénariste à succès Georges Vallier (Henri Garcin). Lassé d’écrire dans l’ombre pour des sommes ridicules, Pierre demande des comptes à son "patron". Afin de le neutraliser, celui-ci donne à Pierre l’invitation du célèbre comédien italien Aldo Barazzutti (Aldo Maccione). A la fête, Pierre est pris pour Vallier. Sans démentir, il joue le jeu et accepte de partir en Tunisie avec Aldo afin de lui écrire un scénario sur mesure.

Malheureusement pour Pierre, Aldo sait parfaitement avec qui il part et veut en profiter pour passer de bonnes vacances loin de sa femme et avec sa maîtresse Valérie (Valérie Mairesse). Pierre va donc être obligé d’user de tous les stratagèmes pour parvenir à mettre Aldo dans de bonnes conditions pour écrire…

Pierre Richard

Né Pierre Defays, le 16 août 1934 à Paris, Pierre Richard débute au théâtre sous la direction 'Antoine Bourseilier et aussi dans les cabarets du Quartier Latin, à 1'Écluse. C’est Yves Robert qui lui donne sa première place au cinéma dans « Alexandre le bienheureux », en 1967. Il passera derrière la caméra dés 1970 pour réaliser "Le Distrait "avec Marie-Christine Barrault, Maria Pacôme et lui-même, puis il réalise son deuxième métrage "Les Malheurs avec Pierre Mondy, Jean Carmet.

En 1972, le succès du Grand blond avec une chaussure noire l'impose définitivement auprès du grand public, son personnage maladroit, timide, distrait. Puis, en 1974, "Le Retour du grand blond" de Yves Robert avec Pierre Richard, Jean Carmet rencontre le même succès. Dans les années 80, après le relatif échec de son film « C’est pas moi, c’est lui », le réalisateur s’efface devant une absence d’inspiration pour faire de bons films. Il continuera toutefois à jouer dans les films des autres, en particulier avec Gérard Oury. C’est également à cette époque que Francis Veber l’associera à Gérard Depardieu pour ses trois plus grands succès : « La Chèvre », « Les Compères » et « Les Fugitifs ».

C’est en 1987 qu’il revient derrière la caméra, produit et réalise, à Cuba un document sur Che Guevara. Il réalisera en 1991 « On Peut Toujours Rêver » qui le propulse à nouveau comme réalisateur de films comiques. L’une des dernières apparitions de l’acteur est le film de télévision « ici » dans lequel il incarne Robinson Crusoé et qui a été diffusé sur France2 en 2003.

Critique Subjective

« C’est pas moi, c’est lui » est une comédie un peu grasse avec de gros gags bien signalés pour que personne n’oublie de rire. A condition de ne pas de formaliser sur l’ineptie de l’histoire et sur le jeu minable de certains acteurs (Valérie Mairesse en tête), on peut rire de temps à autre. Diffusé maintes fois à la télévision, il se peut que vous ayez échappé à la fin, car là au moins on pouvait zapper. Finalement, lorsqu’on a le courage de passer sur les deux premiers tiers du film où l’histoire part dans tous les sens et où l’on rit assez peu, la fin est plutôt réussie car elle comporte quelques gags originaux (en particulier avec les raquettes de tennis dans le désert). Il n’y a malheureusement pas de quoi rattraper l’ennui que l’on a ressenti durant les 70 premières minutes ! Pierre Richard a cessé de réaliser des films (pendant onze ans) après celui-ci, preuve qu’il était parfaitement lucide et réaliste !

L’image de ce DVD est globalement bonne, dénotant un bon transfert numérique de la pellicule d’origine. On note toutefois certaines imperfections, notamment des fourmillements dans les ciels et certains effets de solarisations dans les zones surexposées. Les couleurs sont assez belles mais manquent parfois un peu de saturation. Malgré la présence d’un grain cinéma et d’un léger tremblement dans l’image, la définition est bonne, avec de bons détails dans les arrières plans. La compression n’a pas non plus dénaturé l’œuvre de façon visible.

Le DVD ne propose qu’une piste sonore au format Dolby Digital 2.0 en français. Sans éclat, cette piste nous donne tout de même des voix claires et compréhensibles. La spatialisation est limitée mais le résultat est convenable pour ce type de film.

L’éditeur One plus One nous propose quelques suppléments intéressants en plus du chapitrage, avec en particulier un bon court métrage de Didier Rouget:

Biographie

On y retrouve une biographie, sous forme de texte défilant, d’Aldo Maccione et de Pierre Richard.

Bandes Annonces

L’éditeur y place une pléthore de bandes annonces correspondant à l’ensemble de la collection ‘Fous Rires’. Il y a ici 13 bandes annonces !

Jeu : c’est Kikéou

Assez simplet, le jeu consiste sélectionner la bonne pierre à l’écran pour faire apparaître Pierre Richard. C’est amusant pour trente secondes, sans plus.

 

Vive le cinema – Court-métrage de Didier Rouget avec Mathieu Demy, Julie Gayet, Sophie Aubry et François Chauffeton

C’est une bonne initiative de la part de l’éditeur qui nous propose cette histoire amusante qui se déroule durant le festival de canne ou un touriste va se retrouver propulsé star malgré lui ! On y voit même une apparition de Rosanna Arquette, Philippe Gilda et Valérie Payet. Très bien construit, ce court-métrage de 8 minutes est plus aboutit que le film principal de ce DVD !