A louer (para entrar a vivir)

Titre Original
Para entrar a vivir
Genre
Pays
Espagne (2006)
Date de sortie
samedi 10 février 2007
Durée
67 Min
Réalisateur
Producteurs
Julio Fernandez
Scénaristes
Jaume Balaguero, Alberto Marini
Compositeur
Roque Banos
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Espagnol
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
67 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

En rencontrant l’agent immobilier chargé de leur faire visiter un appartement au prix très attractif, Carla et Mario ne se doutent pas qu’ils sont sur le point de vivre un cauchemar.

Critique subjective :

A louer (Para entrar a vivir) s’inscrit dans une série de métrages tournés pour la télévision espagnole et regroupés sous le label Peliculas para no dormir. Initié par le producteur Julio « Fantastic factory » Fernandez, le concept surfe bien entendu sur la déferlante Masters of horror mais se réclame aussi d’une anthologie qui fit les beaux jours du petit écran ibérique de 1966 à 1984 (Historias para no dormir). Derrière la caméra des six « scary stories » de Peliculas para no dormir, on retrouve de grands noms du cinéma de genre espagnol : Mateo Gil (Jeux de rôles), Alex De La Iglesia (Le jour de la bête, Le crime farpait), Enrique Urbizu (Box 507), Paco Plaza (Les enfants d’Abraham), Narciso Ibanez Serrador (La résidence) et, bien sûr, Jaume Balaguero pour le segment qui nous occupe en ces lignes.

Révélé en 1999 avec La secte sans nom (l’un des films les plus terrifiants qui soient), Jaume Balaguero a su développer un style propre qui a fait de lui un cinéaste passionnant. Si ses deux longs-métrages suivants, Darkness (2002) et Fragile (2005), n’ont pas atteint l’intensité de Los sin nombre, ils se sont néanmoins avérés réussis et très maîtrisés, confortant tout le bien que l’on pensait du réalisateur. En 2006 : surprise puisque Balaguero profite de sa participation à Peliculas para no dormir pour faire évoluer assez radicalement son style.

L’ouverture de Para entrar a vivir laisse pourtant augurer d’un métrage assez proche des précédents travaux de Jaume Balaguero. On y retrouve presque toutes ses marques de fabrique, à commencer par des plans amples, une photographie froide (Pablo Rosso) et un découpage posé. Le spectateur fait ensuite connaissance avec un jeune couple, Carla et Mario, à qui une employée d’agence immobilière fait visiter un grand appartement situé dans un immeuble vétuste. On suppute alors que, malgré leurs réticences, les deux jeunes gens vont y emménager, devenant ainsi les témoins de phénomènes étranges, et que le réalisateur va signer un nouveau film fantastique suggestif embrassant la thématique du lieu hanté (ce que faisaient peu ou prou Darkness et Fragile). A l’arrivée : rien de tout cela. En effet, le rythme s’emballe très rapidement et le métrage bascule dans une horreur réaliste placée sous le double signe de la séquestration et de la schizophrénie. Riche en rebondissements, le film est mené tambour battant et ne laisse plus une seconde pour reprendre son souffle. Si l’on retrouve bien de petites touches dérangeantes typiques du cinéma de Balaguero (l’homme enchaîné), force est de constater que le metteur en scène signe ici une oeuvre résolument différente, optant pour une réalisation fébrile, un montage nerveux et une violence graphique surprenante. Force est de constater, aussi, que ce Balaguero-là est tout aussi intéressant que celui auquel le fantasticophile était habitué, c’est dire tout l’intérêt que revêt Para entrar a vivir.

Verdict :

Faisant de sa participation à Peliculas para no dormir un impressionnant exercice de style, Jaume Balaguero livre avec A louer un huis clos trépidant, tendu et immersif en diable. Un grand moment de suspense pour un réalisateur qui n’a sans doute pas fini de surprendre son audience.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité visuelle très satisfaisante. Le master n’affiche pas de défauts notables et présente une compression soignée (donc indétectable à l’écran) malgré le support DVD 5. La belle photographie de Pablo Rosso est traitée avec les égards qui lui sont dus : une colorimétrie impeccable et une définition pointue.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Espagnol
2.0
Français
2.0
Des pistes audio très immersives. Bien que mixé en Dolby Digital 2.0, le métrage bénéficie d’une ampleur assez remarquable. En VO espagnole, comme en VF (une piste un chouia trop portée sur les dialogues), l’ensemble est cristallin, énergique et précis. L’impact du film s’en trouve renforcé.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


 

Aucun supplément (mais où sont donc passées les bandes annonces mentionnées sur la jaquette du DVD ?).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage