Guerreros

Titre Original
Guerreros
Genre
Pays
Espagne (2002)
Date de sortie
dimanche 20 août 2006
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
Fernando Bovaira
Scénaristes
Daniel Calaparsoro
Compositeur
Carlos Jean, Najwa Nimri
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Espagnol
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Kosovo, des militaires espagnols de la KFOR sont chargés de rétablir l’électricité dans une zone frontalière. En chemin, la situation dégénère à un barrage tenu par des paramilitaires albanais.

Critique subjective

Réalisé par Daniel Calparsoro en 2002, Guerreros a pour sujet la guerre au Kosovo, un conflit assez peu abordé par le septième art à ce jour. Dans l’absolu, deux éléments font qu’un film de guerre est réussi : des séquences d’action et un minimum d’émotion(s). S’il possède quelques scènes de guerre (des escarmouches joliment mises en images), Guerreros fait le choix de ne pas privilégier l’action, l’objectif (atteint) du métrage étant d’être plus « humain » que spectaculaire.

Guerreros met avant tout l’accent sur l’évolution des personnages et particulièrement deux militaires espagnols de la KFOR. Le soldat Vidal (Eloy Azorin, habité) veut aider les civils, quitte à prendre des risques, désobéir aux ordres et se mettre à dos ses camarades de peloton. C’est ce que nous montre l’introduction dans laquelle Vidal apparaît comme un chien fou mais se fige face à l’ennemi, tétanisé par la peur. Charismatique et imperturbable, son lieutenant (campé par l’excellent Eduardo Noriega) lui laisse tout de même sa chance. Missionnée pour réparer un relais électrique entre Serbie et Kosovo, l’escouade ibérique va affronter des paramilitaires albanais qui prendront aussitôt le dessus et causeront d’importantes pertes. Débâcle et début d’un véritable chemin de croix pour nos soldats espagnols. C’est là le tournant du métrage, le moment où tout bascule et à partir duquel la personnalité profonde de chacun va se révéler. Si le lieutenant, un peu dépassé par la soudaineté des événements, montre ses failles sur le terrain, Vidal, lui, est comme galvanisé par cette situation critique. En effet, le jeune soldat se met en pilotage automatique, laissant son cerveau reptilien prendre le relais pour assurer sa survie.

Capitalisant sur une palette chromatique restreinte (la photographie à dominante marron est tout à fait adaptée), Daniel Calparsoro signe une réalisation travaillée qui refuse tout effet d’esbroufe et sait se mettre au service du récit. Loin du voyeurisme et de la surenchère, le film joue la carte d’un réalisme parfois cru, comme lorsqu’il s’agit de montrer l’horreur des blessures infligées par l’explosion d’une mine. Distillant une tension palpable, le métrage ménage plusieurs moments de suspense (voir l’éprouvante séquence de détention). S’il compose quelques tableaux remarquables (la fosse aux cadavres et son fascinant mélange entre atrocité et beauté plastique), Calparsoro parvient surtout à rendre son film prenant, pour ne pas dire très immersif.

Verdict

Servi par un scénario solide, une distribution très convaincante (c’est peu dire) ainsi qu’une belle mise en scène, Guerreros est un titre méconnu qui gagne à être découvert.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Des visuels impeccablement restitués à l’écran. Le master est propre, parfaitement contrasté (joli piqué) et la colorimétrie s’avère idéale. Signalons encore que la compression est invisible et nous avons là une image de très bonne tenue qui nous permet de visionner le métrage dans les meilleures conditions possibles.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Espagnol
5.1
Français
5.1
Une qualité sonore de haute volée. Les deux pistes en Dolby Digital 5.0 (espagnol et français) sont à la fois cristallines, dynamiques et précises. Un savant dosage entre dialogues, effets sonores et musique nous assure un grand confort d’écoute pendant toute la durée du film. On préférera la VO espagnole, une piste qui offre l’occasion d’apprécier au mieux l’un des gros points forts du métrage : le jeu des acteurs.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
11 min
Boitier
Amaray


 

- Bandes annonces (11 minutes) : Guerreros, The woodsman, Jardinage à l’anglaise, United states of Leland, Un temps pour aimer.

- Filmographies et biographies : Jules Sitruk, Eduardo Noriega, Eloy Azorin.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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