The last witness

Titre Original
Heugsuseon
Genre
Pays
Corée su Sud (2001)
Date de sortie
vendredi 6 janvier 2006
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Tae-Wom Jeong
Scénaristes
Bae Chang-Ho
Compositeur
Kyung-Chik Choi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Coréen
Non
Non
Non
Français
Non
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Alors qu’il est sur la piste d’un tueur qui semble insaisissable, un policier va découvrir un journal intime écrit lors de la guerre de Corée par une jeune militante communiste.

Critique subjective :

Profitant sans scrupules de l’engouement des cinéphiles pour le cinéma coréen, certains n’hésitent pas à racler les fonds de tiroirs pour en exhumer des titres qui auraient mieux fait d’y rester. C’est le cas avec The last witness (Heugsuseon), un film réalisé par Bae Chang-Ho et datant déjà de 2001.

Avec pour point de départ la traque d’un assassin, The last witness plagie lourdement le film policier américain. Dans sa première partie, le métrage emprunte beaucoup au buddy movie des années quatre vingt dix (avec des punchlines hilarantes du type « je vais vous poser une question et vous aurez le choix entre trois réponses : oui, oui ou oui ») et au polar sombre façon Seven (certains décors s’y réfèrent ouvertement). Lorsqu’un inspecteur découvre un journal intime écrit en 1952, c’est la rupture de ton. On passe en effet à de longs flashes back mièvres (on se croirait devant le téléfilm du dimanche après-midi) narrant les mésaventures d’un jeune couple de partisans communistes pourchassés lors de la guerre de Corée. Loin de basculer dans une mini-fresque historique poignante, le film s’enlise de plus belle. The last witness devient encore plus bancal lorsqu’il renoue avec son enquête policière peu palpitante, ceci jusqu’à un twist qui, ici, laisse le spectateur de marbre. Quand arrive (enfin) le générique, on prend bien conscience que rien ne nous a été épargné (pas même la batterie de violons plaintifs) mais que l’émotion n’a jamais été de la partie.

Hormis quelques plans intéressants lors de la séquence qui se déroule au Japon (décors naturels splendides), force est de constater que la mise en scène est au diapason avec ce script aux mille clichés éculés. Bae Chang-Ho fait donc dans le démonstratif inélégant et enchaîne les tics visuels à la manière d’un clippeur reconverti. Découpé à outrance, le métrage est aussi desservi par une photographie laide (le film est sous-exposé) et une bande originale empesée qui souligne l’action avec la délicatesse d’un hippopotame.

Verdict :

Au sein du genre policier, jouer la différence (narrative et / ou visuelle) peut s’avérer payant. Des films comme Memories of murder et Sur la trace du serpent (pour rester en Corée) l’ont démontré. Mou (il ne provoque qu’un ennui prononcé) et conventionnel en diable (il est dépourvu de toute originalité), The last witness est passé à côté du potentiel de son pitch : la résurgence de la guerre de Corée, un conflit qui a déchiré une nation et scindé un peuple en deux groupes de frères ennemis. En faisant dans la facilité et le déjà-vu, le métrage se pose donc comme l’archétype même du film ambitieux mais complètement insipide à l’arrivée.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo assez moyenne pour un film récent. Si le master est plutôt propre, la définition déçoit et la compression s’invite parfois à l’image. On peut aussi déplorer le rendu des couleurs (un peu baveuses et surtout beaucoup trop sombres) mais il est bien impossible de déterminer si cela est lié à l’édition, au travail du directeur de la photographie ou aux deux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Coréen
5.1
Une qualité sonore également moyenne. Si les pistes présentent une bonne dynamique, leur clarté est relative et la spatialisation médiocre. A noter que deux pistes sonores sont proposées (version française et version coréenne) mais que la VO n’est pas sous-titrée ! Rien de bien scandaleux puisqu’il est connu que la majorité des français maîtrisent la langue coréenne. Ceci est d’autant plus dommageable que les doublages sont affligeants (le doubleur qui force sa voix pour interpréter un personnage âgé vaut le détour).

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
55 min
Boitier
Amaray


 

- Making of (22 minutes) : Un supplément qui se contente de montrer platement le tournage. Pas la moindre interview ou voix-off ne vient ponctuer l’affaire. Aberrant.

- Bande annonce (2 minutes).

- Remise de prix (21 minutes) : Interviews conventionnelles du réalisateur et des principaux acteurs lors du festival international de Pusan.

- Clip 1 (4 minutes).

- Clip 2 (6 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Remise de prix