That's 70 show : Saison 1

Le pitch
Eric, Donna, Hyde, Fez, Kelso et Jackie sont 5 jeunes de 17 ans et vivent a Point Place dans le Wisconsin. Autant dire que leur quotidien n’est pas des plus original, cependant leur famille ou même leurs actions les entraines dans des délires d’une rare hilarité

 

 

That 70's show est le fruit de la collaboration de Mark Brazill a qui l'on doit des scenarios de troisième planète après le soleil et de Bonnie Turner qui elle aussi participa a la série troisième planète après le soleil. Créée donc en 1998 elle fut a l'antenne de la fox pendant 8 saisons comme bon nombre de séries avec le succès grandissant des guests stars se sont invité a la fête avec notamment l'apparition de Bruce Willis, Luke Wilson, Seth Green, Lindsay Lohan et même The Rock dès la première saison. Ce qui fait la marque de fabrique de la série c'est "Le Cercle" ces scènes filmées du centre avec la caméra tournant pour tour a tour récolter les commentaires des acteurs sous l'emprise de marijuana, on se délectera de l'épisode ou ils s'enregistrent pour garder une trace de leurs traits de génies durant ces séances de "cercle". De tous les acteurs de la série Ashton Kutcher sera celui qui s’en sortira le mieux avec notamment l’excellent Effet Papillon.

 

Décalé et totalement barré
Certes à force de parler de série décalée le terme en deviens galvaude mais avec that 70’s show il reprend tout son sens. Citons par exemple lorsque Eric fume un peu trop d’herbes et qu’il est en plein trip le papier peint tangue ou défile, ou encore lorsqu’un des protagonistes raconte une histoire concernant quelqu’un d’autre on voit tous les acteurs jouer la scène de manière sur-joué avec la voie du narrateur un vrai régal. Bien entendu comme dans toute sitcom qui se respecte les personnages sont caricaturaux au possible on y retrouve le père d’Eric, Red, un  homme autoritaire blague a froid qui veille sur sa famille, la mère d’Eric, Kitty, l’archétype de la femme au foyer américaine pleine de bonne volonté et toujours de bonne humeur. Du côté des voisins on retrouve Bob dont la coiffure comment dire … décoiffe sa femme est également la blonde de service qui peut parfois rivaliser avec Kelso. Bien entendu ces personnages sont relativement annexes car toutes les histoires tournent autour d’Eric Forman qui non seulement bénéficie de son sous sol comme squatte pour la bande, Eric est donc un adolescent timide et gauche qui est des plus attachant, on trouve près de lui Hyde le jeune rebelle qui sous des dehors de mec cool et certain que le gouvernement cache la vérité, vient ensuite l’étudiant étranger Fez en plein choc culturel et surtout possédé par ses hormones et enfin Kelso qui est la preuve qu’être mignon et intelligent dans un sitcom est rigoureusement impossible. Dona est certainement la plus mature de ce petit groupe mais c’est surtout un vrai garçon manqué, enfin Jackie la plus jeune de toute est l’exemple type de la fille a papa superficielle. Voila donc tout ce petit monde en plein milieu des années 70 dans une petite ville du Wisconsin Point Place, cette joyeuse bande se retrouve dans le sous sol d’Eric pour tuer le temps car hormis glander il n’y a pas grand-chose à faire dans cette petite ville si ce n’est tenter de tuer le temps en inventant tout et n’importe quoi. On l’aura compris les personnages sont caricaturaux à souhait sans être trop exagérés, mais c’est surtout l’époque dans laquelle ces personnages évolue qui est une source presque intarissable de situations extraordinaires dans lesquels plonge ces personnages. Des évènements historiques tels que l’explosion du disco, les premières consoles de jeu Pong, la diffusion de Star Wars au cinéma, l’émancipation des femmes et la libération sexuelle donnent ainsi des épisodes d’une très bonne qualité emprunt d’une certaine nostalgie mais surtout bourrés d’humour, le tout accompagné d’une bande son très rock’n roll année 70 bien entendu.

 

Les épisodes :
01 : Éric, Donna, Fez et les autres (Pilot)
02 : L'Anniversaire d'Éric (Eric's Birthday)
03 : À poil ! (Streaking)
04 : La Guerre des sexes (Battle of the Sexists)
05 : Éric, le roi du hamburger (Eric's Burger Job)
06 : La Fête (The Keg)
07 : La Fièvre disco (That Disco Episode)
08 : Soirée au drive-in (Drive-In)
09 : Thanksgiving (Thanksgiving)
10 : Un dimanche idyllique (Sunday, Bloody Sunday)
11 : Le Petit Copain d'Éric (Eric's Buddy)
12 : Joyeux Noël (The Best Christmas Ever)
13 : Un week-end mouvementé (Ski Trip)
14 : La Voiture volée (Stolen Car)
15 : Le catch, c'est bath (That Wrestling Show)
16 : Une soirée inoubliable (The First Date)
17 : La Pillule (The Pill)
18 : La Journée des parents (The Career Day)
19 : Le Bal de fin d'année (Prom Night)
20 : Un nouvel espoir (A New Hope)
21 : Château d'eau (Water Tower)
22 : La Punkette (Punk Chick)
23 : Grand-mère est morte (Grandma's Dead)
24 : Hyde s'installe (Hyde Moves In)
25 : Le Fils préféré (The Good Son)

 

Le mot de la fin
That 70’s Show est sans nul doute une excellente série comique qui reprend les thèmes principaux des séries pour ados tels que le sexe, l’alcool les relations avec les parents mais projette ces thèmes du temps ou les parents étaient eux-mêmes ados. Cette série est un élément incontournable pour tous les amateurs des années 70. Côté technique les DVD sont de bonne qualités on regrettera simplement l’absence de bonus.

 

Présentée au format 4/3 l’image est de bonne qualité la compression est peu visible, le rendu global est conforme au standard des séries télé.

 

Côté son rien a redire sur les pistes dolby digital 2.0 Française et originale la première est de bonne qualité mais on préfèrera la seconde un peu moins étriquée.

 

Sans tomber une fois de plus dans un débat totalement stérile sur la préférence entre la VF et la VOST, soulignons ici qu’une fois de plus la VO donne une toute autre dimension à la série avec notamment l’utilisation d’expression dont la traduction est soit approximative soit complètement hors sujet, citons par exemple le "Jedi Knight Dumb ass" transformé en "Chevalier Jedi de mes deux". Bref la VOST est sans nul doute non seulement un moyen de visionner une œuvre dans sa version originale mais surtout une source d’enrichissement de son vocabulaire.

Menu et interactivité
Outre l’absence totale de bonus on notera la possibilité de visionner tous les épisodes en une seule fois. Assombrissons le tableau un peu plus en notant qu’il est impossible de passer outre le générique ce qui sans être rédhibitoire est un peu frustrant.