Stolen

Titre Original
Stolen
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
samedi 5 mars 2005
Durée
420 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Disponible sur PS2(version testée) et Xbox. N.B: le studio à l'origine de Stolen, à savoir Blue 52 vient juste de mettre la clé sous la porte, après le développement de leur soft.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
420 min
Nb Dvd
1


Les jeux mettant en scène une héroïne comme personnage central sont encore très rares. Hormis Lara Croft et quelques autres, le jeu vidéo reste un univers largement misogyne. Une fois n’est pas coutume, dans Stolen, édité par HIP Interactive, vous incarnez une reine du vol, Anya Romanov, agile et furtive qui dispose de gadgets en tous genres pour mener à bien ses différents rapts. Sur le papier, le jeu a tout pour plaire. Verdict...

 

Stolen démarre avec deux sérieux handicaps. Le premier, parce qu’il arrive après un Metal Gear Solid 3:Snake Eater  et Splinter Cell Chas Theory. Le second, parce qu’il copie ces deux ténors du genre. Je m’explique. On le sait, en matière d’infiltration, ces deux jeux ont mis la barre très haute, bien que leurs concepts de bases soit totalement opposés. On n’allume pas la console en espérant trouver mieux que l’un ou l’autre de ces deux ténors du genre mais en souhaitant en découvrir une sorte d’alternative. Malheureusement Stolen veut jouer dans la même cour. Ce qui nous amène au second handicap. Stolen s’inspire davantage de Splinter Cell que de Metal Gear Solid. Remplacez l’agent Sam Fisher par une experte en vol, mettez-y un moteur graphique digne d’une 64 bits, saupoudrez le tout d’une intelligence artificielle quasi-inexistante (un garde peut vous perdre de vue au détour d’un couloir ou simplement lorsque vous passez dans un coin sombre alors qu’il était à vos trousses…) et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend.

 

On aimerait être conciliant avec le titre, mais les développeurs se bornent à pomper sans vergogne le jeu d’Ubisoft. On retrouve bien quelques idées - deux ou trois pas plus - dont ce gadget qui affiche à l’écran la physionomie des lieux grâce à la réfraction du son, reprenant ainsi le principe du sonar. Visuellement, on se retrouve avec un graphisme tel qu’on a pu le voir dans Daredevil au cinéma. Hormis ce gadget bienvenu et des phases de piratage sympathiques, bien que vite lassantes, Stolen n’a pas d’âme et ne se donne pas les moyens de ses ambitions. Stolen voudrait être calife à la place du calife. On ne lui demande pas de repousser les limites du jeu vidéo comme Hideo Kojima a pu le faire avec sa série phare mais d’apporter un brin de fraîcheur, une touche d’originalité… Stolen ne se cherche pas une identité propre, il s’accapare celle d’un autre sans le talent nécessaire. Un des nombreux points forts de Metal Gear Solid est de proposer un scénario digne des meilleures productions hollywoodiennes. Dans Splinter Cell, l’histoire n’est qu’un prétexte. On aurait alors aimé que Stolen essaie de tirer son épingle du jeu sur ce point précis. Mais non, on nous sert un scénario vu et revu, totalement insipide qui ferait passer Tom Clancy pour un génie...

 

Ce n’est pas non plus la réalisation qui sauvera ce jeu. La jouabilité est approximative, spécialement lorsqu’on passe en vue subjective pour étourdir ses ennemis à l’aide de décharge électrique et les caméras sont souvent contraignantes pour se déplacer. On note tout de même une gestion des ombres, qui permettent à Anya de se cacher, assez convaincante. Comme tout jeu d’infiltration qui se respecte, vous devrez éviter le plus possible de vous faire repérer. S’il est aisé d’échapper aux gardes très rapidement (ces derniers ne montrent que très peu d’enthousiasmes pour vous traquer), il est beaucoup plus difficile de sortir vivant d’un corps à corps car Anya ne connaît qu’un seul mouvement pour se battre. Enfin, Stolen est très vite répétitif et lassant. Une heure d’aventure suffit à nous montrer l’éventail complet des actions et situations offertes par l’ensemble du jeu. Le fait qu’il soit assez court n’est alors pas une si mauvaise chose.

 A l’heure où le troisième épisode de Splinter Cell commence à montrer des signes de roublardise, synonyme d’une légère lassitude pour le joueur, Stolen ne peut décemment pas faire le poids en ne proposant qu’un sous produit au lieu d’emprunter une autre voie, plus ambitieuse. Le pari était osé, on en saluerait presque l’initiative, mais il est raté.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Pas foncièrement mauvais, les graphismes s'en sortent de justesse pour une PlayStation 2. Les textures sont basiques et les environnements ne sont pas assez diversifiés. On se croirait revenu aux premiers jeux sortis sur la console 128 bits de Sony.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
La musique, loin d'être inoubliable, est répétitive et finit par taper sur le système. Les bruitages et les voix françaises sont corrects.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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