La momie

Titre Original
The mummy : The Animated Series
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
lundi 27 septembre 2004
Durée
420 Min
Plateforme
PS2
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
420 min
Nb Dvd
1


Adaptation d’une série animée, elle-même inspirée du film éponyme, la Momie, présenté par HIP Games, arrive sur PlayStation 2. L’intrigue est simple : Alex, le héros du jeu devra parcourir les quatre coins de la planète afin de récupérer avant Imhotep trois fragments qui procureraient à ce dernier des pouvoirs surhumains et la possibilité de dominer le monde à la prochaine éclipse solaire.



 

La Momie est un jeu d’action/plate-forme avec vue à la troisième personne à la manière de Tomb Raider. Le jeu reprend beaucoup de ce dernier pour l’ambiance archéologique et les énigmes dissimulées dans les différents lieux du jeu mais on s’arrêtera là pour la comparaison par respect pour Lara Croft. En effet, ce dernier proposait un scénario mature, un univers adulte alors que la Momie ne vous intéressera sans doute pas si vous avez plus de 14 ans. Mais encore faut-il qu’il intéresse le public visé.

 

Et force est de reconnaître que les développeurs n’ont rien fait dans ce sens. Tout d’abord, la prise en main n’est pas instinctive et même en fin de jeu, on arrive encore à se tromper à cause d’une mauvaise ergonomie d’autant que le jeu utilise toutes les touches… Lorsqu’on voit ce que certains personnages de Nintendo - pour ne pas le citer - sont capables de faire avec deux ou trois boutons, il y a de quoi se poser des questions. Parce qu’Alex peut sauter, se servir d’un lance-pierre ou bien utiliser son pouvoir de télékinésie par l’intermédiaire de son bracelet, rien d’exceptionnel donc. Ce dernier pouvoir reste la seule originalité de ce jeu. Celui-ci vous permet, par exemple, de soulever des objets que vous pouvez par la suite envoyer sur vos ennemis. Seulement, son exécution est lente et il n’est pas rare que l’ennemi vous assène un coup avant que vous n’ayez pu faire quoique se soit. Encore une fois, la maniabilité, pas forcément mauvaise mais peu pratique, ajoutée à une caméra mal positionnée, rend son utilisation pénible et, n’ayons pas peur des mots, éprouvante. De même, lors de certaines énigmes où il faut poser des blocs d’une certaine façon, son exécution est laborieuse de telle sorte que l’on aurait tout aussi bien aimé pousser les blocs soi-même. Ajoutons à cela une gestion des sauts et des collisions plus qu’hasardeuse (l’ennemi passant allègrement à travers les murs) et pour le moins énervante. Difficile pour les plus jeunes de ne pas abandonner en cours de jeu.

 

Pour ce qui est de l’aspect visuel du jeu, quelques scènes cinématiques ponctuant l’aventure ont le mérite d’exister mais esthétiquement le jeu est indigne d’une 128 bits. Les textures sont vraiment grossières et les décors manquent cruellement de détails quand bien même le jeu est tiré d’un dessin animé. 

 

Concernant le gameplay, il est conventionnel et sans surprise. Accompagné de votre animal (auquel vous pouvez demander d’actionner une dalle, inaccessible pour notre héros), vous enchaînez énigmes en tous genres, phases de sauts ou de combats (Ceux-ci restent très basiques) pour déboucher sur les traditionnels boss de fin. Les affrontements avec ces derniers sont très bien faits, ils demandent un soupçon de réflexion et la difficulté y est simplifiée. Idéal pour nos chères têtes blondes. Outre le pouvoir de télékinésie, vous avez également la possibilité de maîtriser certains éléments comme le feu ou la glace. Vous devez ainsi sans cesse permuter entre vos différents sorts selon les ennemis rencontrés en cours de jeu. Dommage qu’on retrouve pratiquement les mêmes ennemis tout au long du jeu (la chauve-souris enflammée dans le monde de lave et glacée sur les monts enneigés. On aurait aimé retrouver un bestiaire un peu plus varié. La progression de l’aventure, sans être déplaisante, est légèrement prosaïque. Mais étant donné que le jeu est assez court, cette monotonie ne se fait finalement pas trop ressentir.

 

En conclusion, la Momie semble venir d’un temps révolu. A l’époque de la PSOne, il aurait été correct mais sur PlayStation 2, il n’apporte rien. Les craintes formulées pour un jeu se servant d’une licence sont une nouvelle fois justifiées, ça n’est pas à la hauteur. En multipliant les erreurs, le jeu rate totalement le public ciblé en le prenant pour un public de seconde zone. A signaler que la Momie tient sur un cd-rom à l’heure où tous ne sortent plus que sur DVD-rom. Un choix curieux qui prend finalement tout son sens à la vision du jeu, ce sont bien les 20€ seulement demandés qui sauve du naufrage la note du jeu.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Dans l’ensemble, le jeu est très épuré et les couleurs sont criardes. Mais ça reste suffisamment accrocheur pour les plus jeunes.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


La musique du jeu ne se fait entendre que sur certains passages, les mélodies passent de l’anecdotique à l’agréable. Les bruitages sont corrects et une mention spéciale au doublage, de qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Aucun.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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