CT Special Forces : Fire For Effect

Titre Original
CT Special Forces : Fire For Effect
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mercredi 30 mars 2005
Durée
900 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Disponible sur PS2 (version testée), Xbox et PC.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
900 min
Nb Dvd
1


Nombreux sont les jeux qui veulent se faire une place au soleil aux côtés de Metal Gear Solid ou de Splinter Cell. CT Special Forces : Fire for Effect en fait partie. Développé par Asobo Studio sous la houlette de HIP Interactive, l’aventure promet un déluge d’action à couper le souffle. Promesse tenue ?

 

Inutile de tourner autour du pot, vous avez sans doute déjà vu la note attribuée au jeu. En effet, sans être complètement raté, Fire for Effect souffre du même mal que l’on retrouve maintenant de plus en plus dans le monde du jeu vidéo, à savoir, les emprunts pris par-ci par-là ou les références à tel ou tel jeu… Aux commandes de deux personnages opposés, vous aurez pour mission de… de quoi déjà ? Je l’ai déjà oublié mais il doit être question d’éliminer des méchants terroristes qui menacent, très certainement, l’équilibre mondial. Le scénario n’est qu’un prétexte à un carnage digne des plus gros films d’action. Tour à tour, vous dirigerez un sosie de Sam Fisher (Splinter Cell), nommé Raptor, bourrin jusqu’au bout des ongles, et un clone de Raiden (MGS 2), appellé Howl, qui aurait enfilé sa combinaison de camouflage optique pour se rendre invisible. De loin le personnage le plus intéressant du jeu au passage.

 

Fire for Effect enchaîne alors les phases typiques du genre action/infiltration : désamorcer une bombe avant le temps imparti, libérer les otages sans déplorer une perte civile, destruction massive à bord d’un engin spécial… Tout ceci permet de varier les plaisirs, les situations et ainsi rompre la monotonie. De ce côté-ci, le contrat est pleinement rempli. L’action ne subit aucun temps mort, on tire sur tout ce qui bouge (ou presque) avec une certaine jubilation. Les ennemis arrivent de partout, pas le temps de souffler, à peine pour recharger, qu’une nouvelle troupe de terroristes se profilent à l’horizon. On est constamment sous tension et on s’ennuie rarement. Soulignons une phase de haute voltige remarquable, bien qu’inspiré de MDK de Shiny Entertainment, où Howl, en pleine chute libre, doit shooter les ennemis alentours.

 Mais alors, pourquoi une telle note ? Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la réalisation d’ensemble quelque peu bancale. On note de nombreux bugs de collisions, une animation qui fait peine à voir, le héros se meut bizarrement, et une maniabilité limite dans certains passages du jeu. Ensuite, l’impression de déjà-vu se fait sentir tout au long de votre périple. Que ce soit les environnements, largement écumés dans d’autres productions (tanker, train…), le point de vue à la troisième personne avec le héros collé à la caméra légèrement décalé sur le côté de l’écran, tout droit tiré de Cold Fear, lui-même inspiré de Resident Evil 4 ou encore des phases de jeu, comme la destruction d’un hélicoptère, vont rappelleront de bons souvenirs. Les références sont évidentes et trop flagrantes. Les développeurs préfèrent reprendre des éléments de jeux ayant déjà faits leurs preuves plutôt que d’innover, de proposer un concept un tant soit peu novateur. C’est d’autant plus dommage que Fire for Effect n’a clairement pas les moyens de rivaliser en s’évertuant à copier ses aînés. Alors pourquoi jouer à Fire for Effect plutôt qu’à Splinter Cell : Chaos Theory ? On peut légitimement se poser la question et on répondra qu’il n’y aucune raison d’y jouer à moins d’avoir terminé ce dernier. Alors si vous êtes en manque d’action et que vous avez finis tous les jeux du genre existants, Fire for Effect est pour vous. Si en plus, vous arriviez à vous le procurer en occasion, l’investissement vaudrait même le coup.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
On est loin d'un Metal Gear Solid  mais cela reste très acceptable. Les explosions impressionnent et les effets de lumières sont sympathiques. En revanche, l'animation laisse à désirer, le centre d'inertie des personnages semble irréel et on a parfois l'impression de manipuler un pantin désarticulé. De même, les textures manquent un peu de détails et il n'est pas rare de passer une partie de son corps à travers les décors, somme toute variés.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
L'environnement sonore est correct. Les voix françaises se laissent écouter petit note spéciale au doubleur du célèbre Jack Bauer dans 24H. La musique, anodine, est relégué au second plan par les tirs de mitrailleuses et autres explosions. Les bruitages sont réussis et vous plongent encore plus dans cette ambiance destructrice.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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