Lors de leur passage au festival de Jazz de Montreux (En Suisse, pour ce qui ne le savait pas, dont je faisais partie jusqu’à ma recherche sur internet pour me la jouer un petit peu !), le groupe Britannique (Donc Grande-Bretagne, ou Angleterre c’est selon…) UB40 a fait une prestation remarquée que Eagle Vision nous propose de découvrir.
Le groupe UB40 (Numéro de référence des formulaires d’inscription au bureau d’allocation et d’assurance chômage Britannique) vit le jour en 1978 sous l’initiative des frères Robin (A la Guitare) et Ali Campbell (A la voix), fan de reggae, qui firent des débuts en imposant un style engagé contre la politique Thatcher, mais dont la popularité explosa en 1983 avec des reprises de titres de Neil Diamond « Red red Wine » et « I Got You babe » de Sonny & Cher. Le groupe imposa sont style musical et permit au grand public de découvrir un reggae plus léger et abordable (Oui, parce que d’habitude le reggae, il faut être jamaïcain, avec des rastas et des substances illicites à base de plante plein les narines, pour mieux en apprécier le sens…Oui enfin bon je m’égare). Le groupe des frères Campbell, même s’il se fait un peu plus discret maintenant, n’en demeure pas moins une référence tant musicale que scénique.
Concernant le « Live à Montreux », l’éditeur le présente comme un show époustouflant, à la mesure de l’énergie du groupe. Et là, heu…Comment dire ? C’est le drame ! Car en visionnant cette prestation du groupe, on se demande de quelle type d’énergie, l’éditeur peut il faire référence, Est-ce celle qui consiste à bouger un membre chez un animal que l’on appelle « Paresseux » ? Ou alors l’énergie contenue dans un chamallow en pleine cuisson ? Je me le demande encore, car la prestation du groupe est aussi enivrante qu’un reportage sur la reproduction des iguanes en Amazonie (Et encore, je suis même sur qu’il y aurait plus d’action !).
Le groupe égrène ses morceaux les uns à la suite des autres, avec une rigidité qui nous donne envie de retirer un manche à balai qui pourrait s’être coincé quelque part les privant de tous mouvements superflus.
Ali Campbell chante comme sur les disques, mâchouille un Chewing-Gum comme d’habitude, ne bouge pas d’une semelle, et heu…chante, pendant que les musiciens jouent sans même bouger une oreille. A part quelques Kilos en trop, c’est pareil qu’avant. Alors bien sur on ne leur demande pas de sauter partout, ou de se jeter dans le public, mais simplement d’électriser une salle, qui semble plus prête à regarder une vente de charité à Monaco qu’à assister à un concert de Reggae du groupe UB40.
Une nouvelle question se pose donc dans quel état se trouvait donc la personne qui a écrit le texte de présentation du spectacle, le jour où elle a accouché de ce texte. Avait elle une grippe si forte que même la marche d’un escargot peut ressembler aux 24 heures du Mans ? Etait elle, elle-même sous l’emprise de substance illicite au point de confondre léthargie et excitation ? Le résultat est là : Le groupe manque d’énergie et cela se voit à chaque plan. Seules les chansons restent réellement excitante par la nostalgie qu’elle provoque dans nos esprits.
En conclusion, un spectacle à visionner pour le plaisir de réentendre les tubes du groupe UB40. Pour trouver une prestation sensationnelle, contacter l’éditeur pour connaître les conditions de visionnage (substances à prendre ou maladie à contracter…)