Housebound

Genre
Pays
NZ (2014)
Date de sortie
vendredi 20 mars 2015
Durée
107 Min
Réalisateur
Producteurs
Michael Kumerich
Scénaristes
Gerard Johnstone
Compositeur
Mahuia Bridgman-Cooper
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1

L’histoire

Assignée à résidence dans la maison de sa mère, une jeune délinquante en vient à croire que la demeure est hantée.

Critique

Premier long-métrage du néozélandais Gerard Johnstone, Housebound nous parvient sous forme de DTV après avoir écumé les festivals (SXSW, PIFFF, NIFFF, Strasbourg, ...), où il a reçu un accueil généralement favorable. Mis en boîte pour un budget que l’on devine réduit, Housebound appartient à ces films qui transpirent une envie sincère de faire du cinéma d’épouvante. En l’espèce, si la bonne volonté ne fait donc aucun doute, le résultat n’est toutefois pas vraiment concluant ...

Crevons l’abcès. Evacuons d’emblée ce qui fâche. Rarement convaincant dans son mélange horreur / humour, le film de Gerard Johnstone pèche surtout par une gestion du timing très maladroite. Housebound affiche en effet de sérieux problèmes de rythme se traduisant par de nombreuses longueurs (certains moments font vraiment « remplissage »). C’est simple, le métrage accuse quasiment trente minutes de trop. Voilà typiquement un titre qui aurait énormément gagné à être plus resserré. En l’état, c’est beaucoup d’ennui pour peu d’entrain. Dommage.

Cela étant dit, Housebound peut néanmoins se prévaloir d’un indéniable savoir-faire technique avec une mise en scène qui tient la route du début à la fin. C’est déjà ça. Le film propose aussi de jolis éclats éparpillés dans la masse : la scène de l’ours en peluche (savant mélange de frousse et de drôlerie), la découverte du « fantôme » habitant secrètement la demeure, le touchant défilé de dessins et le dernier acte tendu. Quelques moments de belle facture qui, hélas, ne sauvent pas l’ensemble et peinent à tirer le spectateur de sa torpeur.

Verdict

Loin d’être la petite perle annoncée par certains (l’euphorie des festivals ?), Housebound s’impose comme une œuvre de débutant trop bancale pour convaincre. On pourra néanmoins surveiller la filmographie de Gerard Johnstone du coin de l’œil, l’homme possède un certain potentiel.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une qualité d’image ... plutôt mauvaise. La définition est perfectible (manque de piqué), la gestion colorimétrique sans panache (c’est fade) et la compression assez désastreuse (de nombreux visuels obscurs sont copieusement pollués par des halos de pixels). Bref, on a connu mieux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Un son de facture convenable. L’unique piste proposée (VOSTF en Dolby Digital 5.1) fait le job correctement. Relativement ample, plutôt précise et bien spatialisée, elle offre un certain confort d’écoute mais n’atteint jamais des sommets. Correct, mais sans plus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Bande annonce (2 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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