Le Kiosque

Genre
Pays
FR (2021)
Date de sortie
mardi 1 mars 2022
Durée
78 Min
Réalisateur
Producteurs
Quentin Laurent
Scénaristes
Alexandra Pianelli
Compositeur
Olaf Hund
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
78 min
Nb Dvd
1

Paris, un kiosque à journaux, Alexandra est réalisatrice, fille, petite fille et arrière petite fille de kiosquiers. Elle est venue prêter main forte à sa mère et, comme dans un vieux rêve d’enfant, joue à la marchande. Depuis cette fenêtre sur la rue, elle filme avec humour et tendresse les coulisses du métier et le défilé quotidien de clients détonants. Mais la presse papier et les commerces de proximités sont en crise, et ce petit jeu s’avère finalement plus compliqué que prévu…


Paris, Place Victor Hugo, quartier chic du XVIème arrondissement, proche des Champs-Elysées, un petit kiosque à journaux, comme n en voit dans les autres rues de la capitale, avec des kiosquiers noyés sous des tonnes de titres quotidien, hebdomadaires, mensuels et plus si affinité, que l’on distingue à peine de la rue. Pour les approcher, il faut entrer, s’approcher, choisir une revue ou un journal et pourquoi pas, échanger un peu. Des hommes et des femmes dont l’existence même tourne autour de ce petit marché singulier régi par des règle strictes et obscures pour le commun des mortels. C’est surtout un lieu de vie, où les échanges se font, où le lien social est encore très présent. Un petit ilot où les habitués conservent un lien puissant et où le kiosquier tient un rôle central.


Et c’est alors une galerie de personnages qu’Alexandra Pianelli nous invite à découvrir à travers l’œil de son portable, de sa caméra ou de ses dessins qu’elle met en avant dans son documentaire. Loin d’être linéaire son long métrage nous fait sourire et même nous émeut aux larmes, notamment à travers le regard et la générosité de Damien un SDF du coin, ou encore d’Islam, jeune bengali en attente de réponse positive à sa demande d’asile. Le documentaire, à travers le regard, les paroles et les visites des habitués, que ce soit Christiane, la vieille dame, qui a l’habitude de partager quelques échanges avec Alexandra ou sa maman, dont l’humour est communicatif, ou Gérard, bénévole à Notre Dame, qui passe toujours apporter un petit quelque chose à la jeune femme ou à sa mère, dans une notion de partage, sans arrière-pensée, si ce n’est celle de passer un moment ensemble, encore une fois de partager. Toutes ces personnes qui sont devenues en plusieurs années, des visages obligés et des souvenirs ancrés, qui resteront indélébiles, grâce au documentaire, de la mémoire des kiosquiers.


Mais ce long métrage est aussi l’occasion, pour la réalisatrice de mettre en lumière, ce labeur, les difficultés d’un métier qui se meurt par la pression des distributeurs, et des contrats qui ne leur laisse pas beaucoup de champ de manœuvre, particulièrement lorsque le secteur de la presse écrite est en crise, par l’alternative internet qui vient rebattre les cartes, et mettre en péril un secteur entier, dont les kiosquiers sont les premières victimes. Jamais dans la pensée pesante, Alexandra Pianelli parle sans détour des difficultés et garde une légèreté dans son propos, préférant la légèreté et la beauté des rencontres à la tristesse des combats perdus d’avance. 


Le film est touchant, et nous embarque dans un quotidien insoupçonné, où tout n’est pas tout rose, mais où les rencontres sont merveilleuses et viennent panser les difficultés véhiculées par la crise et par les différents mouvements et autre Covid qui sont venus nous pourrir l’existence ces cinq dernières années. « Le kiosque » est un petit documentaire utile, drôle et touchant qui reste en mémoire bien longtemps après son visionnage.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Différents types de caméra, une luminosité pas toujours égale, tout cela ne participe pas à avoir une image magnifique en tout point. Suivant la qualité des supports utilisés, le grain peut se faire plus ou moins présent sans toutefois gêner le plaisir que l’on a découvrir l’histoire de ce kiosque. Les couleurs restent de bonne tenue et lorsque le support le permet  les contrastes marquent suffisamment le trait pour donner un peu plus de relief à l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une Piste Dolby Digitale 5.1 qui se met au service du documentaire, avec la voix de la réalisatrice très en avant, mais qui laisse tout de même de la place aux intervenants. La répartition est minutieuse et donne ainsi un meilleur écrin aux différents visiteurs. Nous plongeons aisément dans le quotidien et dans ces tranches de vie

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray

Une interview, amusante où la réalisatrice joue la journaliste et son propre rôle en plein cœur du confinement.


« Roman Photo », une rencontre étonnante entre un client et une cliente qui se mettent sans préparation à réciter le poème allemand « La Loreleï ».


« Divagations et Pause-Café », une expérimentation intéressante, entre les images de passants devant le kiosque et le film « Elle la région parisienne » diffusé sur un téléphone.


« Fenêtres sur Cour », un court métrage sur un autre métier, celui de concierge et sur l’incertitude de faire un film.


Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage