L'homme invisible

Titre Original
The invisible man
Genre
Pays
Usa (1930)
Date de sortie
mercredi 6 novembre 2002
Durée
71 Min
Réalisateur
Producteurs
Carl Laemmle
Scénaristes
R.C Sherriff
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Herbert George Wells aurait beaucoup aimé le film de James Whale, au point d'écrire une lettre de remerciement au cinéaste.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Allemand
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
71 min
Nb Dvd
1


Critique subjective.
Génèse du projet
L'Homme invisible est l'adaptation d'un roman de Herbert George Wells. L'écrivain a été adapté de très nombreuses fois au cinéma. L'Homme invisible, L'île du docteur Moreau et La Machine à explorer le temps font partie de ses oeuvres portées le plus souvent à l'écran. Universal souhaitait à tout prix que James Whale tourne une suite à Frankenstein, ce qui à ce moment ne l'intéressait pas. Le cinéaste a alors fait savoir au studio qu'il était intéressé par l'adaptation de L'Homme invisible de Herbert George Wells. Universal a donc décidé d'acheter les droits du livre pensant en faire un nouveau projet pour le roi de l'horreur Boris Karloff mais l'acteur aurait renoncé par la suite au projet car il n'aurait pas été suffisamment "visible" à l'écran à son goût. On se tourna alors vers l’acteur fétiche de cette collection : Claude Rains. En effet,  L'homme invisible doit beaucoup à la performance de son interprète . L'acteur d'origine britannique qui fait ses débuts dans une production américaine ici, avait surtout fait de la scène jusqu'ici. Après de longues recherches, James Whale a été séduit par la voix du comédien dont le corps n'apparaît pas dans le film avant la dernière scène. Claude Rains jouera ensuite dans de nombreux films dont Casablanca (Casablanca), Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) et Les Enchaînés (Notorious). Douze scénaristes se sont planchés sur le script de L'homme invisible avant d'arriver à la version finale du scénario. Parmi ces douze on compte John Huston, Preston Sturges et même James Whale qui se serait essayé à l'exercice. Quatre réalisateurs ont aussi été associé à un moment ou un autre au projet. La version finale du scénario se rapproche de sa source littéraire. Herbert George Wells avait un droit de regard sur le script.
Un mythe.
Il n’y a pas énormément de thèmes fantastiques à explorer, on peut les résumer à quelques-uns dont celui du savant fou. Jack Griffin est un savant qui devient fou à cause des effets secondaires de sa découverte. Il est habité d’une pulsion de mort et de paradoxes assez intriguant. Il cambriole les banques pour donner l’argent aux pauvres mais n’hésite pas à tuer quiconque le dérange ou remetr en question son identité invisible. Comme d’habitude, cette histoire tragique est doublé d’une histoire d’amour. M^me les monstres ont un coeur, finalement. L'homme invisible de James Whale a donné lieu à plusieurs suites. Dans The Invisible man returns (1940), Vincent Price fait appel au service du frère du premier homme invisible, le docteur Frank griffin interprèté par John Sutton. Deux ans plus tard, Frank Raymond, le petit fils du docteur Griffin, tente d'empêcher que les nazis s'emparent de la formule avant de se l'injecter lui même pour devenir un espion dans Invisible agent. En 1944, dans Invisible man's revenge, un nouveau Griffin est inoculé avec la formule et part se venger d'un couple qui l'avait trompé des années avant. L'homme invisible rencontrera en 1951 Abbott et Costello dans Abbott and Costello Meet the Invisible Man trois années après avoir fait une petite apparition clin d'oeil dans la scène finale de Deux Nigauds contre Frankenstein (Abbott and Costello Meet Frankenstein) avec la voix de Vincent Price. Le personnage inventé par a inspiré par la suite plusieurs téléfilms et long métrages dont de John Carpenter et L' Homme sans ombre (Hollow Man) de Paul Verhoeven.

Les effets spéciaux visibles
La réussite de L'homme Invisible doit beaucoup aux effets spéciaux de John P. Fulton. L'homme qui avait déjà travaillé sur Frankenstein et La Momie (The Mummy) de Karl Freund suivra toute la série des hommes invisibles pour la Universal. C'est aussi lui qui aidera à la séparation de la mer en deux pour Les Dix Commandements (The Ten Commandents). Il travaillera également par la suite sur plusieurs films d'Alfred Hitchcock.
 Un dernier mot ?
Fait avec un budget de 300 000 dollars, L'Homme invisible connu un important succès public et fut un des films les plus rentables de la Universal pendant les années 1930. Sans doute le meilleur volet de cette collection.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1


L'image est lumineuse et le contraste est précis. Les niveaux de noirs  sont profonds et soulignent bien les détail et les ombres, extrêmement importantes pour ce film en particulier. Tachette et défauts comme le grain du film sont très présents sur le master , mais on doit se rappeler que le film a été fait il y a presque 70 ans. Le transfert est si bon que le contour de la tête ou des membres sous la pluies se discerne facilement.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Allemand
2.0


Du mono remixé sur deux canaux aucune surprise ni bonne ni mauvaise d’ailleurs. La bande son est pleine de bruits et de craquements mais les niveaux de chaque élément(musique, ambiance et dialogue) sont suffisants et les dialogues ne saturent jamais sauf pendant les cris hystériques de l’aubergiste au début du film..

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
48 min
Boitier
Amaray


Menu et interactivité

Les menus sont semblables aux autres éditions, ils reprennent le thème du film et la musique.


Bonus :
• Le commentaire audio : Le commentaire de Rudy Behlmer, historien du cinéma  examine soigneusement et largement les circonstances qui entourent la fabrication du film. Il cite des journaux qui ont jasé sur l’affaire Boris Karloff et son refus de jouer le role titre. Il cite également l'article de John P. Fulton's dans le numéro de juin 1934 du Cinematographe américain au sujet de la réalisation des effets d'invisibilité. Si les effets spéciaux du film ont été salués, une petite incohérence s'est glissée à la fin du film. Griffin insiste qu'il doit être complètement nu pour être invisible alors que les traces qu'il laisse dans la neige ont des formes de chaussures. Un commentaire livré par un commentateur qui a beaucoup d'admiration pour le film et ce qui gravite autour..


• Le documentaire : un documentaire de 35 mns intitulé « Maintenant vous le voyez » très intéressant.. Ce documentaire passe autant de temps sur la carrière de James Whale afin d’analyser la genèse du film que sur d'autres films explorant le thème de l’invisibilité au cours des 60 dernières années. Un nombre impressionnant de participants viennent ajouter des anecdotes. Les documentaires de la collection Universal Monsters sont soignées et passionnants.

• La galerie de photos :
Une galerie de photo des affiches, des tickets d'entrée au cinéma sur fond d'accompagnement musical de la bande sonore.
Bonus
Livret
Bande annonce
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Documentaire
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Com. audio
Scènes sup
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