Tarzan l’homme singe : Le cimetière des éléphants : un lieu mythique qui justifie sans peine une expédition dans la jungle. Mais la route est périlleuse, les accidents sont nombreux, les pygmées féroces. Et surtout, la forêt et son gardien mystérieux et redoutable : Tarzan l’homme singe.
Une question ne se pose plus depuis 1932 : Qui a le mieux incarné Tarzan ? Il s’agit bien évidemment de Johnny Weissmuller ! Car malgré de nombreuses adaptations plus ou moins réussie, la série des Tarzan interprétée par Johnny Weismuller, reste la plus marquante et indéniablement : LA référence. Pour la meilleur raison qui soit, puisque celles-ci furent réalisées sous le contrôle du créateur de l’homme singe : Edgar Rice Burroughs. Et effectivement Johnny Weismuller lui prête une humanité et une simplicité, que les autres adaptations ont parfois trop souvent oubliés. De par sa plastique d’athlète de haut niveau, puisqu’avant d’être Tarzan, l’acteur fut l'un des athlètes les plus marquants de sa génération en natation, avec par exemple trois records du monde à son actif. Johnny Weissmuller incarne un Tarzan incroyable de perfection qui multiplie les numéros de bravoures, que ce soit dans les airs en se promenant de liane en liane, ou sur la terre en affrontant des monstres certes faux mais féroces quand même. Avec le stricte minimum dans les dialogues, le personnage de Tarzan est une véritable réussite.
Mais bien sur la réussite de « Tarzan l’homme singe » ne peut être accordé qu’a l’unique présence de l’athlète, mais aussi aux choix du réalisateur. En effet W.S. Van Dyke (Marie-Antoinette), multiplie les bonnes idées dans ce film pour rendre le héros vivant, que ce soit les combats avec des animaux féroces, où l’incroyable charge des éléphants, le réalisateur n’hésite rien et ne s’empêche aucune folie qui, pour l’époque, en faisait un véritable visionnaire; Dans un soucis de pure divertissement, le réalisateur parvient à opposer deux civilisations, qu’elle soit de la jungle Africaine ou de la jungle urbaine. Et même si certaines mauvaises habitudes trahissent encore un état d’esprit particulièrement hostile aux peuplades africaines, le film est une véritable trésor d’aventures et une véritable référence pour des générations.
Tarzan S’évade : Des chasseurs blancs capturent Tarzan pour le montrer dans un cirque. Mais le roi de la jungle, aidé par ses amis éléphants et fauves, réussit à décimer le groupe d’odieux aventuriers avant de retrouver Jane qui l’attend au foyer.
Toujours avec le couple Johnny Weissmuller et Maureen O’Sullivan (Qui fut considérée par Edgar Rice Burroughs, comme l’incarnation parfaite de Jane), Tarzan s’évade est le troisième volet de la saga (Allez savoir pourquoi Warner, n’a pas associé le vol. 1 Et le Vol. 2 ?), une nouvelle façon pour l’acteur de confirmer sa parfaite maitrise du personnage de Tarzan. Avec Richard Thorpe (Ivanhoé) à la direction, le film prend un tournant plus naïf, mais beaucoup plus en phase avec l’aventure et ce que cela demande comme numéros de bravoures. Ici les animaux reprennent un rôle important, et deviennent les véritables amis de Tarzan, les plus fidèles, en tout cas. Le réalisateur prend le parti de faire vibrer le spectateur aux rythmes des scènes de combat plutôt que de l’entrainer dans une nouvelle romance avec Jane, qui a déjà élue domicile dans la case de Tarzan.
En conclusion le seul acteur à avoir réellement donné vie au personnage de Tarzan, un monopole encore jamais aboli, Johnny Weissmuller se laisse porter par son personnage, au point de s’y identifier. Les deux volumes de Tarzan font preuves de prouesses pour l’époque, pour le plus grand plaisir des spectateurs.