Challengers

Genre
Pays
USA (2024)
Date de sortie
mercredi 11 septembre 2024
Durée
131 Min
Réalisateur
Producteurs
Luca Guadagnino, Amy Pascal et Zendaya
Scénaristes
Justin Kuritzkes
Compositeur
Atticus Ross et Trent Reznor
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
131 min
Nb Dvd
1

Durant leurs études, Patrick et Art, tombent amoureux de Tashi. À la fois amis, amants et rivaux, ils voient tous les trois leurs chemins se recroiser des années plus tard. Leur passé et leur présent s’entrechoquent et des tensions jusque-là inavouées refont surface.


Depuis « Call me by your name », le réalisateur Luca Guadagnino, nous a habitué à un cinéma varié dans lequel, il dissèque les sentiments dans de nombreux styles, on se souvient de « Bones and All » dans lequel il retrouvait Timothée Chalamet (Wonka). Chaque fois, le réalisateur nous entraine dans un univers bien spécifique et y plonge ses personnages, comme pour mieux les pousser dans leurs retranchements les plus ultimes pour en faire ensuite sortir ce qu’il en attend. Ce fut la danse et les corps de ballet dans « Suspiria » en 2018, l’écriture et la fin de vie dans « The Staggering Girl » en 2023, l’isolement vécue par deux adolescents sur une base militaire dans sa série « We Are who we are » en 2020. Cette fois-ci dans « Challengers », c’est le monde du tennis, et son besoin de se dépasser pour gagner qui va être le théâtre de cette nouvelle variation sur le thème du triangle amoureux.


Le dramaturge Justin Kuritzkes, qui signe ici son premier scénario, fut au tout début inspiré par un match entre Serena Williams et Naomi Osaka en 2018, qui avait créé la polémique, par le comportement de la tenniswoman qui avait accusé l’arbitre de sexisme. Parti de là, l’auteur s’est donc penché sur les règles du Tennis et en tiré son scénario de « Challengers », dans lequel, deux joueurs, anciennement amis proches et accessoirement amoureux de la même fille se retrouvent pour la final d’un match, dont chacun a quelque chose de plus à gagner qu’une coupe. Si le scénario peut paraître assez simple, comme cela, mais sa structure en flash-back permanent, peut vite apparaître comme un véritable supplice pour le spectateur, qui, souvent, se perd dans les époques.


Ajoutez à cela la mise en scène de Luca Guadagnino, qui ne cesse d’accélérer, le tempo et de multiplier les effets pour donner un rythme à son film. En fait, le réalisateur, a trop vouloir utiliser les ralentis ou les effets de caméras, parfois intéressant comme celui de se mettre à la place de la balle, finit par perdre le principal de son propos, le triangle amoureux, dont le pivot est cette jeune fille Tashi, autour de laquelle vont tourner et s’opposer les deux garçons : Patrick et Art. Le problème dans tout cela, c’est que par un défaut d’inspiration ou d’inventivité, deux sujets qui pouvaient se compléter à merveille, viennent, au contraire, se cannibaliser. Car lorsque le réalisateur appuie, par une multitude de plans aux ralentis, sur les visages, les membres, les regards ou les gestuelles des personnages, il use le spectateur qui commence petit à petit à décrocher, d’autant que la structure en flash-back, imbriqué les uns dans les autres, vient considérablement plomber l’attention du spectateur.


Même Zendaya (Euphoria) semble au minimum de son talent, et se limite à un jeu assez linéaire, qui manque cruellement de nuances, d’autant que son personnage passe de l’adolescence à la trentaine, d’un plan à un autre et que même si les maquilleurs, ont tenté d’apporter des nuances sur son visage ou sur sa peau, la différence est tellement imperceptible qu’elle ne marque pas suffisamment le changement. Face à elle, Josh O’Connor (The Crown) et Mike Faist (West Side Story), font le job, mais hormis, Mike Faist qui tente e se démarquer par un jeu plus en retenue, mais beaucoup plus en nuance, rien ne vient soulever de joie, l’audience, qui se demande bien, après une conclusion ouverte à l’interprétation, ce que ce film a bien pu apporter, que ce soit sur le Tennis et ses valeurs ou son abnégation nécessaire pour être au plus haut niveau ou au triangle amoureux qui, ne semble pas être plus original que tout ce que l’on a vu déjà dans de bien meilleures inspirations. 


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres lors des soirées ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble, plus discrète, sait tout de même se faire présente, lorsque cela est nécessaires, comme pour appuyer un moment charnière du film. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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