Wishcraft

L'histoire

Bret Bumpers est un étudiant comme les autres au lycée Martin Van Buren, jusqu'au jour où il reçoit un étrange paquet de la part d'un mystérieux expéditeur. Bret y découvre un  talisman sensé réaliser trois vœux formulés par son nouveau propriétaire. L'étudiant qui n'a d'yeux que pour la belle Samantha, émet celui de devenir le petit ami de la jeune fille. C'est alors qu'une série de meurtres horribles visant les élèves de la classe de Bret sont commis…

 

 

Critique subjective

 

Le Slasher

Littéralement, Slasher vient de l'anglais "to slash" qui signifie "entailler". C'est la dénomination d'un nouveau genre cinématographique qui vit ses prémisses vers la fin des année 70 avec la sortie du film "Halloween", réalisé par John Carpenter, pour acquérir définitivement son statut de genre avec "Vendredi 13", en 1980. Ces deux titres ont ouvert une brèche dans laquelle se sont engouffrés un bon nombre de réalisateurs, livrant des productions souvent de piètre qualité. Récemment renouvelé par l'excellent "Scream" de Wes Craven, on peut également citer "Souviens-toi l'été dernier" ou "Urban Legend". Tout film, pour appartenir à cette catégorie, se doit de respecter des règles strictes de mise en scène, de lieux, de personnages. Le thème récurrent étant celui d'un tueur mystérieux qui massacre une bande de jeunes, un à un, jusqu'à un affrontement final où celui-ci est démasqué.

 

 

Un de plus

Wishcraft, indéniablement, est un archétype du genre. L'histoire implique un tueur masqué, dont l'identité est soigneusement préservée, qui officie de manière inventive, comme il se doit, à l'aide d'armes blanches. L'action se situe, comme le veut la tradition, dans une petite ville, sur le campus d'une université. Les protagonistes sont une bande d'ados, constituée de personnages diversifiés où l'on trouve un jeune héros intello, timide et amoureux, affublé d'un copain crétin, une héroïne jeune et belle, romantique, irréprochable, un prétendant éconduit, sportif, musclé, macho et arrogant. Le monde des adultes y est représenté par des personnages impuissants: le prof dépassé, le proviseur à l'autorité toute relative, des flics qui pataugent et des parents anecdotiques. L'histoire suit un schéma classique.

 

 

Des petits plus

"Wishmaster" peut néanmoins révéler quelques côtés intéressants dans sa mise en scène. La séquence où l'une des victimes est enterrée jusqu'au cou dans un champ est particulièrement réussie. Le tueur, armé d'une boule de bowling, s'essaie à ce sport en visant le crâne de supplicié jusqu'à réussir un magnifique "strike"! Le choix de l'identité du tueur est mettre également dans la liste des points positifs. Sur le plan des apparitions à l'écran, on reconnaît le chanteur Meat Loaf sous les traits de l'inspecteur Sparky Shaw, ainsi que Zelda Rubinstein, en médecin légiste, elle qui, 20 ans plus tôt, tenait le rôle de la voyante dans "Poltergeist" de Tobe Hopper. Tout en gardant la ligne directrice d'un slasher classique, le réalisateur Danny Graves a mêlé à son intrigue quelques éléments qui permettent une courte incursion dans le domaine du fantastique. Ainsi, la relique Vaudou douée de pouvoirs magiques (un pénis de taureau momifié) est l'artifice qui permet à Bret de séduire Samantha, l'attribut viril qui lui faisait défaut et qui lui donne l'occasion d'acquérir la maturité.

 

 

Un dernier mot

Wishcraft ne brille pas par son originalité, mais est doté de quelques aspects qui l'élèvent au dessus des classiques productions du genre. Distrayant.

Si l'image sans grain ni fourmillement ne possède pas de problème de compression, c'est en revanche du côté des couleurs et du contraste que la qualité laisse à désirer. Peu marqué, le contraste laisse apparaître des couleurs plutôt pâles et des noirs qui manquent de profondeur. La précision des contours n'est pas non plus exemplaire.

Deux bandes son sont disponibles, toutes deux en dolby digital 5.1, la version française et la version originale sous-titrée ou non en français. Ces deux pistes sont équivalentes sur le plan de la qualité. Il s'agit de deux pistes de bonne facture, d'une bonne dynamique, aux effets enveloppants, où toutes les enceintes sont correctement sollicitées, participant efficacement à recréer des ambiances en adéquation avec ce type de film.

Les suppléments

Les suppléments se réduisent à leur plus simple expression. Nous avons droit à:

 

Galerie photo

Composée d'une dizaine de clichés extraits du film

 

Bandes annonces

Auxquelles on ne peut échapper étant donné qu'elles sont imposées dès l'introduction du DVD dans la platine. Ce sont celles de:

-Demonlover

-Gangs of New York

-La princesse du désert

-Wishcraft en vf

-Wishcraft en vo

Les deux bandes annonces (ideniques) de Wishcraft sont très bien réalisées et suffisamment convaincantes pour nous persuader que Wishcraft est un bon film.

 

Faites vos vœux

Vous devez noter l'apparition de trois symboles durant le film. En les reconstituant dans cette section, vous aurez droit à de nouveaux menus aux pointeurs modifiés, aux fonds d'écrans découpés en mosaïques et aux son aux effets tournants. Peu d'intérêt, juste une curiosité.