MERLIN : Saison 4

Le jeune Merlin arrive dans la ville mythique de Camelot, envoyé par sa mère auprès du médecin du roi, le sage Gaius. Dans ce royaume fantastique fait de bêtes mythiques et de personnes mystérieuses, les pouvoirs de Merlin doivent rester secrets : le roi Uther Pendragon a prévu une peine de mort pour quiconque pratiquerait la magie. Il fait alors la rencontre du prince Arthur, fougueux et têtu ; tout les éloigne, et pourtant, Merlin va vite découvrir que leurs destins sont intimement liés. Dès lors, Merlin se sert de ses talents pour révéler au grand jour les secrets mystiques de Camelot.

Depuis trois saisons déjà, les scénaristes nous ont habitués à regarder les aventures de « Merlin » sous un autre œil, n’hésitant pas à prendre de sérieuses libertés avec la légende. Pourtant, là où d’autres se sont cassés les dents, à l’image de la série « Camelot » avec Joseph Fiennes, exemple type de la dérive du grand n’importe quoi, l’équipe de Julian Murphy parvient à offrir un spectacle digne et intelligent qui s’adresse autant aux enfants qu’à leurs parents. Le ton y est résolument simple, sans esbroufe, la mise en scène sûre et rigoureuse pour rivaliser avec les grandes séries américaines du moment.

Ici, on joue la carte de l’humour et du détournement des personnages, Arthur n’est plus le jeune homme éduqué par Merlin son mentor, non c’est un futur roi qui garde à son service un apprenti médecin avec qui il va nouer une certaine complicité. Guenièvre n’est pas l’amour d’Arthur, mais une jeune servante qui ne laisse pas indifférent Merlin. Tout cela est mélangé, les cartes sont redistribué et tout le monde se prend au jeu.

Pour la quatrième saison, les scénaristes font le choix de rentrer un peu plus dans le côté tragique de la légende, notamment avec le personnage de Morgane qui définit clairement ses dessins et décide faire entrer en opposition les forces du bien et du mal, le monde des vivants et celui des morts pour tenter de détruire Camelot. Une saison plus sombre donc qui garde toujours un ton parfois anachronique pour mieux donner à cette suite un nouvelle dimension et ainsi permettre à la série de trouver un nouveau souffle tout en gardant les valeurs qui la firent connaitre.

En conclusion une quatrième saison qui redistribue les cartes, et devient plus sombre pour mieux retrouver un souffle et un nouveau dynamisme. Le pari est gagner, car du coup la série prend une nouvelle dimension plutôt bienvenue.

Une image d’assez bonne qualité, même si l’on regrette parfois un grain un peu trop présent. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’image et l’on aime bien l’ambiance que cela donne à l’ensemble.

Une piste stéréo, un peu frustrante mais assez bien équilibrée dans l’ensemble, même si parfois un peu faiblarde lorsqu’il s’agit des dialogues. La dynamique reste pourtant honorable et la spatialisation garde une certain équilibre entre tous les effets sonores.

Un bêtisier, qui s’avère parfois assez drôle, un making of qui permet de mieux connaitre les dessous de la fabrication de la série mais qui reste tout de même assez promotionnelle. Puis un ensemble de scènes coupées et pour finir des extraits du story-board. Finalement il y en a pour tout le monde dans la section bonus.