Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Trois ans après un troisième opus globalement décevant, très loin du bon souvenir laissé par les deux premiers opus, Dead Rising 4 a la lourde tâche de faire renaître de ses cendres une licence en perdition. La communication très discrète autour du jeu n’avait pas rassuré, bien au contraire, mais comme le dit le célèbre adage, les apparences peuvent parfois être trompeuses.
Willamette 2 le retour :
Avec ce quatrième épisode, Dead Rising revient aux sources au sens propre comme au figuré, et marque le retour du personnage de Frank West, l’archétype même de l’anti-héros de série B que l’avons avait découvert quelques années plus tôt dans le premier opus, dans la petite bourgade de Willamette touchée par une nouvelle vague d’épidémie en plein Black Friday, transformant les humains en zombies. La saga Dead Rising s’est toujours illustrée par une ambiance kitsch au possible, et un humour aussi cinglant que potache, un exercice dans lequel notre reporter à la retraite, excelle bien plus d’ailleurs que Chuck Greene (DR 2) et Nick Ramos (DR 3).
Alors que les deux premiers épisodes s’étaient principalement concentrés sur un centre commercial, seul et unique terrain de jeu, le troisième opus avait repoussé ses limites sur une ville entière, un aspect semi « monde ouvert » que l’on retrouve à nouveau ici. Si l’aventure débute dans le centre commercial de l’épidémie originelle, le jeu nous mène rapidement en dehors et offre un terrain de jeu relativement vaste, nous laissant le loisir de partir à la découverte du centre-ville aux quartiers résidentiels, en passant par le quartier industriel, les égouts, l'université et les exploitations agricoles.
Il ne faudra toutefois pas espérer souffler une seconde, entre les rues bondées de plusieurs dizaines de milliers zombies, les milices armées et les groupes paramilitaires, nous sommes bien loin d’une promenade de santé, et ce sans compter les variantes coriaces comme les zombies évolués. Quelques boss sont également présents, des personnages toujours aussi dérangés, la seule petite déception provient de la disparition de la cinématique stylisée qui permettait de mettre dans l’ambiance avant chaque affrontement.
Pour nettoyer les rues de Willamette, un arsenal conséquent est mis à disposition, outre les classiques (batte de baseball, armes à feu, grenades…), Dead Rising 4 reprend le principe de customisation des armes de son prédécesseur, chaque objet pouvant être transformé en une arme potentielle après avoir mis la main sur la cinquantaine de plans disséminés dans la ville. Un principe également appliqué aux véhicules, qui compensent leur faible résistance par une efficacité redoutable, du Hummer à l’ambulance en passant par le tracteur.
Le titre introduit également l’exosquelette, non content d’augmenter la résistance, celui-ci donne accès à un arsenal surpuissant qui permet d’enchaîner les combos par centaines voire milliers. Un Dynasty Warriors version zombies en somme. On retrouve enfin un système d’expérience à la manière des jeux RPG, chaque point engrangé permet d’améliorer les attributs Attaque, Résistance, Tir et Survie. Alors oui, il faut en convenir, tout cela est totalement absurde, mais c’est aussi cela (et les répliques de Frank) qui contribue à donner à ce Dead Rising 4 un caractère fun. On vous conseillera par contre de commencer le jeu en mode Difficile pour ceux qui souhaitent un minimum de challenge, le mode Normal n’a aucun intérêt si ce n’est de donner la désagréable impression de jouer aux quilles…
Conclusion :
Après s’être quelque peu égaré avec un troisième opus mi-figue mi-raisin qui n’était pas parvenu à convaincre son auditoire, Dead Rising 4 revient aux sources pour notre plus grand plaisir. Imparfait, notamment en matière de technique, ce nouvel épisode procure ce que les fans de la franchise étaient en droit d’attendre : de l’humour, du fun et beaucoup d’hémoglobine. Pour un jeu dont on n’attendait pas grand-chose, c’est ce que l’on peut aller une bonne surprise.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Techniquement, Dead Rising 4 ne laissera sûrement pas un souvenir intarissable, la finition est perfectible et le framerate tousse de temps en temps, mais le jeu reste globalement dans la moyenne.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
La bande-son du jeu se montre très inspirée, du morceau d'ouverture Coldest Time of the Year à Oh Willamette, en passant par des partitions plus jazzy comme Up On the Swingin' Housetop. Ambiance Noël garantie ! Mention spéciale également aux doublages, et plus particulièrement au doubleur français de Frank West.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Une fois la campagne principale terminée et pour laquelle il faudra compter environ une bonne vingtaine d'heures, sans possibilité d'ailleurs de revenir à Willamette en mode libre, le jeu propose comme ses prédécesseurs un mode multi. Ce dernier reste toutefois assez décevant en comparaison du troisième opus, qui permettait de réaliser la campagne solo à plusieurs. Pour l'essentiel, on se retrouve ici catapulté dans le centre commercial à devoir remplir des objectifs sans grand intérêt comme débarrasser une boutique remplie de zombies, éliminer un boss ci-et-là. Rien d'extravagant en somme.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage