Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
130 min
Nb Dvd
1
Synopsis
Un virus tuera 5 000 000 000 de personnes en 1996 et 1997. 1% de la population survivra et ces personnes seront confinées aux fin fonds de la terre. C'est alors que les animaux reprendront le contrôle de la planète... James Cole, un survivant au passé troublé, est désigné volontaire pour aller explorer le temps et trouver la cause de cette quasi-extermination de la race humaine. D'après les renseignements obtenus, l'armée des douze singes serait l'instigatrice de ce carnage.À cause d'une erreur technique, Cole est envoyé 6 ans avant l'épidémie, soit en 1990. En essayant de prévenir les gens du danger qui les guette, il est interné dans le même asile que Jeffrey Goines, un fou .
Critique subjective
Peut-on réparer les erreurs du passé ?
La filiation entre le film de Terry Gillian et le court métrage de 1962 La jetée de Chris Marker est évidente. On peut même parler ici de remake. La notion de remake est intéressante puisque c’est le seul moyen pour un cinéaste de littéralement refaire la passé, reconstruire ce qui n’et pas parfait ou donner une nouvelle approche. Pile poil dans la thématique du film. On retrouve du Brazil dans les 12 singes, cette vision d’un monde froid, ténébreux et glacial, kafkaïen et donc sans espoir. La fin du film est édifiante à ce titre. A l’aide de performances d’acteurs exceptionnelle, à part Madeleine Stowe , les autres acteurs sotn à contre-emploi, surtout Brad Pitt et Bruce Willis, Gillian démontre une fois de plus sa maestria et son brio.
Ce qu’en pense le magazine DVDlive
Pour le magazine, le DVD entre dans un dossier très intéressant sur al fin du monde au cinéma, voici quelques extraits : « Terry Gilliam a beau être bourré d'humour, son expérience des Monty Python le prouvant largement, il ne conserve pas moins une vision du futur assez noire. LArmée des 12 singes en est l'exemple le plus évident. Si ce futur déshumanisé tentant de survivre après une catastrophe bactério-logique a de quoi faire froid dans le dos, l'horreur de la bureaucratie est tout aussi terrifiante, à l'image de son magnifique Brazil. Là, l'homme n'a plus que ses rêves pour s'échapper d'un quotidien littéralement insupportable. Même si le monde tel qu'on le connaît peut finir avec l'apocalypse sous quelque forme que ce soit, rien n'est cependant plus fragile que son monde à soi. Et cette petite finlà ne passionne pas moins le réalisateur, comme il l'a prouvé dans Fisher King, film dans lequel l'univers quotidien d'un animateur à succès s'écroule le jour où il se rend responsable d'un carnage dans un restaurant. La drogue et la métamorphose du monde qu'elle crée a aussi eu son heure de gloire avec Las Vegas Parano. Car on peut envisager la fin du monde et rester optimiste en ne considérant que ce qu'elle est en réalité une métamorphose de notre monde actuel. »
Un dernier mot
Un film indispensable dans toute bonne dvdthéque. Et si vous en l’avez jamais vu, courez chez el plus proche marchand de journaux… avant qu’il ne soit trop tard.
Et le magazine
DVDlive n° 11 d’Octobre 2003 met en avant Indiana Jones et la « critique » du coffret tant attendu. Vous trouverez aussi un dossier très intéressant sur l’apocalypse au cinéma, une critique des grosses sorties du mois : Chouchou, X-men 2, Chicago et plus de 100 dvd chroniqués.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image travaillée dans les tons rouge / jaunâtre. Soyons indulgent avec ce DVD qui fit partie de la première fournée de DVD jamais édité et qui devait servir de produit d’appel pour le support. Pour l’époque, le transfert était prometteur, les contrastes sont bien gérés et la compression ne fait défaut que sur les scènes de brume ou complexe. Un DVD qui fit saliver en son temps.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Même type de remarque que pour le son, la preuve sur la pochette, on trouve encore la double indication Dolby Digital et AC3 qui était le codage Digital sur les laserdiscs pour bien montrer la filiation. On a affaire à un mixage à l’ancienne, très frontale, les voix sont mises en avant et les surrounds servant de temps à autre à l’ambiance, au cliquetis et aux crix de ce monde sans espoir.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Menu et interactivité
Le menu est fixe avec des lettres lumineuses et ce thème, ce thème inoubliable et obsédant à l’accordéon.
Bonus
Rien.
A part quelques filmographies sous forme de panneaux à lire et fastidieux.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage