Laisse tes mains sur mes hanches

L'histoire :
Odile Rousselet, une comédienne de 42 ans, vit avec Marie, sa fille de 18 ans. Un jour, celle-ci décide d'emménager avec son petit ami. Sa mère se retrouve seule mais, loin de se laisser abattre, elle décide de profiter au maximum de la vie.

La critique :
le personnage d'Odile, petit clin d'oeil au personnage également incarné par Chantal Lauby dans La cité de la peur, nous touche et nous émeut beaucoup car elle nous rappelle, avec humour, le passage du temps et notre capacité plus ou moins évidente à le suporter.

Mené avec finesse et agrémenté des plus belles chansons de Salvatore Adamo, ce film joyeusement nostalgique nous offre une prestation juste et touchante de Chantal Lauby qui nous prouve, si besoin était, qu'elle peut endosser toute sorte de personnages et donner toutes les émotions avec finesse.

Surtout n'oublions pas tous les autres rôles qui sont amenés avec humanité, réalisme et émotion par des acteurs et des actrices de qualité que l'on retrouve ici avec un grand plaisir, même si certains n'apparaissent que très peu.
Pour n'en citer que quelques-uns, notons la présence de : Bernard Menez, Dominique Besnehard, Dominique Farrugia et Boris Terral.

Même si Laisse tes mains sur mes hanches n'est pas incontournable, pour son premier long métrage, Chantal Lauby réussi cependant à nous séduire par son talent de réalisatrice  indéniable tout en finesse et avec justesse mais également dans son rôle de ce personnage en quête d'amour et qui montre ici ses vraies capacités à nous émouvoir et à nous faire rire, tout cela avec une sincérité débordante.

Laissez-vous emporter par toute cette fraîcheur et également par ce refrain qui ne vous quittera plus, même après la projection !
"Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ses yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson...
La la la la la la la ..."

Malgré quelques légers fourmillements dans certains arrière-plans sombres mais qui passent presque inaperçus, cette image est de toute beauté et nous offre un piqué, une luminosité et des couleurs éclatantes.

Même si ce type de film ne demande pas une puissance sonore d'un film d'action, la piste son est tout bonnement parfaite : la bande-son en DTS est d'une précision redoutable, claire et détaillée, tous les canaux étant subtilement utilisés pour reproduire toutes les ambiances avec minutie. Superbe !

Avec un habillage fluide et très soigné des menus bleutés et sonorisés par des extraits de la chanson d'Adamo, les bonus proposés dans ce DVD caractérisent la personnalité de Chantal Lauby : comique, drôle et émouvant. On en redemande !

Bande annonce (42 secondes ) : réalisé sans trucage, voici la bande annonce du film qui n'est autre que la fameuse scène des toilettes où le personnage de Chantal Lauby tente de se refaire une beauté entre deux manequins qui pourraient faire du basket !

Making ouf (22 minutes 50) : ce vrai making of est agrémenté de la bonne humeur et de l'esprit délirant de Chantal Lauby mauis également des acteurs et de l'équipe du film qui, on le voit et on le ressent, ont du travailler dans les meilleures conditions !

Scène X coupée (50 secondes) : une sorte de petite séquence tourné pour le DVD à la manière des Nuls, sympathique.

Et pendant ce temps là, à la roseraie (50 secondes) : la scène de la roseraie où tout les couples s'embrassent goulument. Tout cela se finit en fou-rire, bien sûr.

Interview sérieuse de Frédéric Talgorn (16 minutes 47) : voici l'interview du compositeur de la musique avec des extraits des séances d'enregistrement.

Chante avec Chantal Lauby et Salvatore Adamo (2 minutes 40) : avec une ligne textuelle, vous pourrez donc chanter avec eux la chanson phare du film "Laisse mes mains sur tes hanches".

Laisse tes mains en 10 leçons (7 minutes 32) : il s'agit en fait des coulisses du tournage qui débute dans un laxisme reposant. Quelques interviews agrémentent ce petit documentaire.

Marcel Campion et ses acolytes (3 minutes 30) : un petit clin d'oeil à Marcel Campion, un des gitans musiciens que l'on a découvert dans une scène du film.