Goodman Town

Titre Original
Goodman town
Pays
Thaïlande (2002)
Date de sortie
lundi 22 août 2005
Durée
109 Min
Réalisateur
Producteurs
Thanit Jitnukul
Scénaristes
Sakchai Sriboonnnak
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Thailandais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
109 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Naguère chassés de Goodman town par Tiger Yai, les habitants de Dark commune ambitionnent de reprendre leur ancienne cité par les armes.

Critique subjective :

C’est indiscutable, le film post-apocalyptique s’accommode parfaitement avec un traitement empreint d’âpreté, un état de fait largement corroboré par les oeuvres de George Miller (Mad Max), John Carpenter (New York 1997) et George A. Romero (Zombie). Peut-être habité par un esprit de contradiction, le réalisateur thaïlandais Sakchai Sriboonnak en prend le total contre-pied et, humour potache à l’appui, insuffle à son métrage un ton léger complètement inadapté à l’univers dépeint.

Sur un background narrativement (on sait juste que l’apocalypse nucléaire a eu lieu) et formellement (photographie ocre qui fleure vaguement le western) assez crédible, Goodman town est bâti sur un scénario plutôt simple. Goodman town est le nom d’une ville prospère dont les anciens habitants, chassés par Tiger Yai, résident désormais à Dark commune, une cité indigente située non loin. Bien déterminés à reprendre leur eldorado en l’infiltrant par des tunnels qu’ils ont presque fini de creuser, les résidants de Dark commune bernent Yai avec une fausse prédiction (il doit se marier avant quatre jours ou il mourra) destinée à détourner son attention. Tournant en rond et à vide, l’intrigue de Goodman town met en scène de nombreux personnages juste esquissés et guère attachants.

Malgré un dynamisme certain (soutenu par une bande originale énergique en diable) et quelques idées intéressantes (le générique en image par image, la courte scène chantée, les « clips » de présentation des personnages, ...), Goodman town est un film infiniment moins original qu’il le voudrait dans la mesure où il s’inspire grandement de ce que le cinéma mainstream peut faire de pire. Avec une réalisation clippesque, démonstrative et hachée au possible (à côté de Sriboonnak, Michael Bay est le roi du plan-séquence !), le film en fait beaucoup trop.

En dépit de ses bonnes intentions, rien n’y fait et le métrage prouve la vitalité du cinéma thaï aussi sûrement que l’incapacité du réalisateur à mettre une histoire en images. Décousu, sans queue ni tête, le film ennuie et énerve. La preuve : quand survient le final (une grosse scène d’action bien brouillonne), on a décroché depuis longtemps.

Verdict :

Ne s’inscrivant clairement dans aucune voie (film post-apocalyptique, comédie, parodie) étant donné qu’il part dans tous les sens, le film de Sriboonnak fait montre d’un aspect chaotique et dispersé complètement déplaisant. Loin de s’affirmer comme le Ryuhei Kitamura local, le metteur en scène thaïlandais verse plutôt dans le sous-cinéma clippesque imbuvable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo plutôt bonne si l’on tient compte des spécificités visuelles du métrage. Le film possède en effet une photographie désaturée (bien trop soit dit en passant) à dominante ocre. Dès lors, il est donc assez ardu d’émettre un jugement très objectif sur la restitution des couleurs et la définition. Si la compression sait se montrer discrète (assez facile au vu de la granularité de l’image), on relèvera la présence de petites imperfections récurrentes au niveau de la pellicule.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Thailandais
5.1
Français
5.1
Français
5.1
Un son de haute volée. Les trois pistes proposées (V.O. en DD 5.1, V.F. en DD 5.1 et DTS) font des merveilles en termes de dynamisme (une énergie rare et des basses admirablement sollicitées), de clarté et de spatialisation. Rien à dire de plus, du tout bon.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
31 min
Boitier
Amaray


 

Making of (21 minutes) : les acteurs principaux parlent de leurs personnages et du tournage tandis que le chef décorateur et le production designer évoquent les décors dans ce supplément hautement promotionnel.

Bandes annonces (10 minutes) : les bandes annonces de Goodman town, Siamese outlaws et Une romance.

Filmographies : les filmographies de Thanit Jitnukul et Noi Sakchai Sriboonnak.

Affiches : l’affiche originale et l’affiche française du film.

Lien Internet : un lien vers le site de l’éditeur, Kubik video.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
Liens internet
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Filmographies
Clips vidéo
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