Freddie Mercury : Lover of life, singer of songs

Genre
Pays
Grande-Bretagne (2006)
Date de sortie
lundi 4 septembre 2006
Durée
112 Min
Producteurs
Jim Beach & Rudi Dolezal
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
EMI
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
112 min
Nb Dvd
2


Le petit Farrokh Bulsara naît le 5 septembre 1946 sur l’île de Zanzibar. Très jeune, il vogue vers l’Inde, afin d’intégrer une école pour garçon. Il acquiert alors  le surnom de Freddie et révèle certains talents pour le dessin et le piano. Revenu sur son île natale, il est contraint de s’exiler avec sa famille en Angleterre, pour fuir les émeutes faisant alors rage dans son pays. De plus en plus attiré par les arts, et le dessin en particulier, il s’inscrit aux Beaux-Arts. En parallèle, il commence à jouer et chanter dans différentes formations. Après le départ de leur chanteur et bassiste, le groupe Smile recrute Freddie en 1970. Un an plus tard, un bassiste est trouvé par petite annonce. Le groupe change de nom, en s’inspirant d’un surnom attribué à Freddie qui lui-même change de patronyme en Mercury (inspiré des paroles d’une des premières chansons écrites pour le groupe) : c’est la naissance de Queen, un des plus grands groupes de l’histoire du rock…

 

Un documentaire pas très gai.

 

Mettons clairement les choses au point avant de commencer. Il ne s’agit pas d’un documentaire consacré au groupe créateur des morceaux cultes, Bohemian Rhapsody, We Will Rock You ou We Are The Champions. Il s’agit du portrait de sa figure emblématique – quand on connaît bien le groupe il est difficile de parler de leader – et de Queen, il en sera finalement peu question.

 

Aie ! Un portrait ! Donc une longue suite de témoignages nous racontant combien Freddie était génial, talentueux, gentil, etc… Et bien non. Le documentaire évite bien évidemment de dresser un portrait négatif de son sujet, mais prend également soin de ne pas en faire un saint, un type incroyablement doué (ce qu’il était pourtant). Le but, atteint haut la main, est de projeter une image la plus fidèle possible de l’homme.

 

Cela commence bien logiquement par son enfance et par un impressionnant travail de reconstitution. Les réalisateurs sont allés sur les lieux mêmes qui ont vu grandir le jeune Farrokh. Pour éviter une litanie assez ennuyeuse de récits évoquant ces années-là, des acteurs ont été engagés dans le but de rejouer les scènes marquantes de la jeunesse du futur Mr Bad Guy, procédé fréquent et très efficace aperçus dans de nombreux documentaires américains. Par la suite, ce seront des images d’archive, des photographies qui viendront enrichir les nombreuses interviews. Car, contrairement à de trop nombreux documentaires se contentant de deux ou trois proches ou soi-disant tels, on ne compte plus le nombre de personnes ayant répondu présent à l’appel. Et aucun doute sur le fait que ceux-ci faisaient partis des intimes du chanteur de A Kind of Magic puisqu’on a notamment le droit à sa famille (sa mère et sa sœur), à l’amour de sa vie Mary Austin (à qui il a légué toute sa fortune) et aux intimes présents lors des derniers instants au cours de ce funeste 24 novembre 1994.

 

Les réalisateurs Rudi Dolezal et Hannes Rosacher nous présentent un homme timide et réservé, endossant le costume de Freddie Mercury lorsqu’il était en public ou lorsqu’il montait sur scène. Un homme simple, parti vivre à Munich ou Montreux pour échapper à toute la folie environnante de Queen, mais capable aussi des plus grandes extravagances, comme lors de la fête organisée pour son 39e anniversaire, mélange de baroque froufroutant et de cuir sm. Une image un peu caricaturale, mais dans l’ensemble, l’homosexualité de celui qui frapperait les esprits avec ses camarades lors du Live Aid en 1985, est abordé de manière simple, comme quelque chose de naturelle et de l’essence même de l’individu et non bien sur comme une maladie, sans tomber dans l’excès d’en faire un symbole du mouvement gai non plus. On aborde également l’artiste musical comme visuel. On peut apprécier certains de ses croquis nous laissant à penser qu’il n’aurait eu aucun mal à laisser ses talents créateurs s’exercer dans d’autres domaines, tels que la photographie ou le stylisme, s’il n’avait pas suivi la voie de la musique.

 

Avec Queen, il est généralement question de bouger et de s’amuser, leur musique étant avant tout affaire de rythme énergique et de mélodie endiablée. Mais avec ce documentaire, c’est tout le contraire. Une profonde mélancolie pèse sur le portrait se dessinant au fur et à mesure. Sûrement parce que dès le début, on sait qu’on ne pourra éviter l’évocation du Sida et la tragique disparition d’un des plus grands chanteurs de l’histoire du rock. Heureusement, cette partie est traitée avec délicatesse. Pas de cris, pas de pourquoi ?, pas de pleurs exagérées. Le pathos est mis de côté et gardée pour le prochain album mélo-dieux ou dramatique- je ne sais plus, de Céline Dion ou Lara Fabian.

 

Beaucoup de gens connaissent l’artiste exceptionnel, le performer sensationnel, les concerts de Queen ayant toujours eu quelque chose de spécial. Les fans peuvent désormais approcher l’homme derrière l’artiste capable de porter la réplique de la couronne royale devant 80000 personnes ou de se déguiser en soubrette pour faire le ménage. Legends never die !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet


Aucun défaut à signaler. Les images d’archive sont très bien restituées. Et tout ce qui a été tourné pour les besoins du documentaire s’apparente à un petit film. Le tout baigne dans des couleurs un petit peu sombre qui colle parfaitement au sujet.Le document est récent et cela se voit.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1


Deux pistes. Un DTS 5.1 très puissant qui sied parfaitement à toute la musique accompagnant le documentaire. Celle-ci a manifestement demandé un gros travail d’adaptation et le traitement sonore lui rend hommage. Les clips proposés en bonus sont également mixés en DTS 5.1. Attention, son  énorme ! Pensez à ne pas trop pousser le bouton du volume si vous ne voulez pas vous fâcher avec vos voisins.

L’autre piste est un stéréo PCM. Les voix sont claires et la musique très bien restituées, mais le DTS enveloppe complètement la pièce, se montre très péchu tout en restant très précis sur les petits détails.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
264 min
Boitier
Amaray


 

Au travers de menus sur fond de thème astral immobile, qui ne représentent pas ce qu’il y a de plus réussi dans ce dvd, beaucoup de matières mais d’un intérêt inégal :

 

-         Le making-of de « The Untold Story » : Sympathique mais peu intéressant. A le mérite de nous donner l’impression d’assister au tournage d’un film lorsque les réalisateurs sont à Zanzibar et en Inde.

-         Clips et bonus vidéos : Pour les fans. Certains clips comme The Great Pretender, I Was Born To Love You et In My Defence sortent du lot. Les clips sont commentés par leur réalisateur, mais cela reste anecdotique et n’apporte pas grand chose.

-         A View Forever : Interview d’Irena Sedlecka qui a créé la statue de Freddie exposé à Montreux. Fascinant lorsqu’on la voit créer le visage de la statue.

-         The Three Producers : Trois producteurs ayant côtoyé Freddie nous parlent de l’homme. A éviter, chiant au possible. Des louanges qui n’en finissent plus. Le plus impressionnant est qu’un des protagonistes trouvent le moyen de tout ramener à sa propre personne.

-         The Last Interview : Comme son nom l’indique, le dernier témoignage de Freddie. Parle de son duo avec Montserrat Caballé, du single et du clip de The Great Pretender.

-         Commentaire des deux réalisateurs : Peu passionnant. Les réalisateurs se montrent plus élogieux que leur documentaire. De plus, généralement ils se contentent juste de répéter ce que l’on voit à l’écran. Du coup, peu instructif et peu intéressant.

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage