Devil May Cry 3 Spécial Edition

Genre
Pays
Japon (2006)
Date de sortie
vendredi 29 septembre 2006
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Exclusivement sur PS2
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Capcom est passé maître dans l’art de faire des suites pour ses softs les plus réussis. Devil May Cry ne déroge pas à la règle et propose aux joueurs de retrouver le troisième épisode sous une nouvelle version portant le doux nom de Devil May Cry 3 Spécial Edition. Et comme on dit, plus c’est long, plus c’est bon. Alors à 20€, pourquoi se priver quand on connaît les nombreuses qualités de ce soft. La question est plutôt de savoir si les possesseurs de la précédente version trouveront un intérêt à racheter un jeu qu’ils possèdent déjà ! Pour toutes les personnes qui ne jurent que par Virgil ou pour les collectionneurs, cet achat est indispensable, pour les autres, il faudra lorgner du côté des nouveautés pour se forger une idée. Par contre pour tous ceux qui ne possèdent pas cet épisode, la question ne se pose même pas, pour ce prix, ce jeu doit faire parti de vos priorités.

Retour aux sources

Le fond de jeu n’a pas pour autant changé et les différences sont minces, mais un rappel se doit d’être fait. Pour ceux du fond qui ne suivaient pas, Dante était de retour dans une troisième version avec pour adversaire principal son frère Vergil. L’histoire se situe juste avant le tout premier opus et notre héros charismatique part affronter ce frère adoré. Les deux protagonistes ont pris une voie différente : Dante a pris la décision de se battre contre les forces du mal (alors que lui-même est un démon) et Vergil a préféré rallier ces forces. Deux nouveaux personnages font aussi leur apparition amenant une nouvelle intrigue (légère) au scénario : Arkham, un homme qui a tout fait pour devenir un puissant sorcier et Lady, une femme étrange mais très habile...

Pourquoi spécial édition ??

L’avantage de cette nouvelle version est de proposer aux joueurs la possibilité d’utiliser Vergil au sein des 20 missions. Dès le départ, le joueur a le droit à une nouvelle cinématique ayant pour protagoniste le frère et son acolyte Arkham. Alors là, le joueur se prête au jeu et se dit que tout au long des niveaux, plusieurs cinématiques originales viendront pointer le bout de leur nez. Et bien non, sortez les mouchoirs, Vergil reprend la même trame que son frère avec en moins, les cinématiques qui avaient le mérite d’accentuer la dynamique du jeu, le joueur avançant inlassablement sans cinématique originale. Heureusement, sa manipulation diffère de celle de son jumeau et ses attaques au sabre ou aux pieds donnent une réelle impression de puissance. La transformation en démon est possible dès le départ alors qu’avec Dante, il faut finir plusieurs missions pour avoir l’occasion d’utiliser cette technique plus esthétique qu’efficace. Elle permet en effet d’être plus rapide mais la puissance des coups n’est pas pour autant augmenter. De plus lors des affrontements avec les boss principaux, Vergil n’aura pas l’occasion d’étoffer sa panoplie d’armes car il possède tout son arsenal dès la première mission. Le seul objectif sera donc de récupérer les orbes rouges permettant d’acquérir de nouvelles attaques ou de renforcer celles déjà acquises. Cela dit, le manier provoque un réel plaisir tellement ses mouvements sont rapides et efficaces, les enchaînements se réalisent spontanément et sont réellement dévastateurs. Les différents styles utilisables par Dante sont pour leur part, non exploitables par son frère. Celui-ci aura donc le seul pouvoir de se téléporter en fonction du placement des ennemis, l’équivalent du Trickster chez Dante mais en plus évolué. Pour le reste des suppléments, il faudra lorgner du côté des modes de difficulté qui poussent le joueur à un challenge encore plus complexe avec un mode very hard et le mode “Palais sanglant” fait aussi son apparition dans lequel le joueur doit traverser un nombre incalculable d’étages pour voir le bout du cauchemar (durée de vie fortement rallongée mais peut-être un peu trop répétitif). Autres nouveautés, un mode turbo permettant d’accélérer le jeu afin de devenir complètement fou ainsi qu’un mode doré permettant d’accéder aux continues, ceux-ci renvoyant le joueur directement avant la scène du meurtre de Dante. Ces quelques rajouts étant un peu limités, on aurait préféré que de nouvelles scènes viennent ponctuer les combats de Vergil, celui-ci étant la cerise sur le gâteau de ce Spécial Edition.

Non, je n’ai pas changé

Une chose est sûre, le level design est toujours aussi magnifique. Les décors possèdent de nombreux détails, les couleurs sont belles et les environnements sont grandioses. Ce soft reste une réussite pour notre plus grand plaisir, sans oublier que les boss sont réellement gigantesques et charismatiques ! Malheureusement, il en a été de même pour le gameplay, rien n’a été modifié. Du coup, le joueur se hasarde à certaines phases de plateforme délicates et les quelques soucis de caméra sont restés présents. Cependant, ces petits problèmes sont tellement minimes face au maniement de Dante et de son frère, qu’ils deviennent un lointain souvenir. Les combats provoquent toujours autant de frénésie et emmène le joueur dans ce qui se fait de mieux en matière de Beat’em all. Les combos s’enchaînent et le joueur prend un malin plaisir à dégommer tous les démons qui lui barrent le chemin à l’aide des nombreuses armes toujours présentes et des attaques dévastatrices de notre héros. La difficulté reste quant à elle relativement élevé permettant un vrai challenge car la durée de vie de ce soft est assez courte, celle-ci étant au minimum de 12h. De plus, les différents styles n’ont pas changé pour Dante, il hérite donc toujours de 6 styles différents : le trickster (l’esquive), le swordmaster (expert en épée), le gunslinger (expert en armes à feu) et le royal guard (garde et contre attaque) et deux autres qui sont à obtenir en progressant dans l’aventure.

Tout est bien qui finit bien

Devil May Cry 3 est sans conteste l’un des meilleurs Beat’em all, ainsi le Spécial Edition permet à cet épisode de briller encore plus en augmentant sa durée de vie, talon d’Achille de la série. Car quant un jeu est bon, on  souhaiterait que le jeu ne se finisse jamais. Or cela est rarement le cas, et vu le genre proposé, on ne peut qu’applaudir les développeurs car on sent le travail bien fait. Le gameplay reste globalement très satisfaisant avec une mention spéciale pour l’effervescence provoquée par Vergil lors de sa prise en main ! Il dégage une réelle impression de puissance et son charisme impose. Certes, les quelques suppléments ne sont pas très nombreux, mais la durée de vie s’en voit décuplée. Ainsi, tous les amoureux de beat’em all peuvent le prendre les yeux fermés ainsi que tous ceux ayant une playstation 2. Pour les autres qui possèdent déjà le 3, l’acquérir semble excessif, mais il n’en reste pas moins un exceptionnel défouloir et un superbe jeu, le prix étant aussi un argument irréfutable.

 

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Quel que soit le jeu estampillé Devil May Cry, le graphisme est exceptionnel. Les décors, les ennemis sont nombreux, détaillés et possèdent un charme qui attire nos pupilles. En étant pointilleux, on pourrait dénoncer un petit peu d’aliasing mais cela reste insignifiant face au travail établit. Les effets lumineux sont beaux et n’agressent pas le joueur. En bref, on ne peut rien reprocher à cette frénésie gothique sans oublier la possibilité de jouer en 60Hz !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Pour ce genre de jeu, la musique se doit d’être entraînante et énergique. Alors quoi de mieux qu’un peu de métal pour bercer la partie du joueur ? En présence d’ennemis, la musique s’emballe et force le joueur à foncer dans le tas, mais lorsque Dante (ou son frère) évolue en terrain neutre, la musique reste mélodieuse et adaptée au moment. De plus, un bon système Dolby Digital Pro Logic 2 permet de profiter au mieux des qualités sonores de ce titre permettant à ces heureux possesseurs de s’éclater comme des fous !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Dans le premier Devil May Cry 3, les suppléments étaient déjà intéressants, mais cette nouvelle édition permet réellement au jeu d’accéder à un plus haut niveau. On a le droit à une galerie d’images, la possibilité de revoir toutes les cinématiques, jouer avec Vergil, le mode Palais sanglant, la possibilité de jouer avec une tenue différente (pour Dante), un nouveau mode de difficulté, que du bon quoi. Voilà donc où se situe les plus grandes qualités de ce nouvel épisode.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage