Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Une jeune femme va tenter d’arrêter l’homme qui a été engagé pour éliminer son mari.
Critique subjective :
Si tout le monde sait qu’il n’existe aucune recette miracle pour réussir un bon film, Yuri Zeltser ne semble pourtant pas de cet avis. C’est ainsi qu’il va s’attacher à donner artificiellement à The circle l’allure d’un film indépendant « auteurisant », piochant ça et là certains éléments cinématographiques en vogue. Résultat de cette démarche intellectuelle malhonnête : un titre impersonnel et fondamentalement raté.
Surfant sur la vague 24 heures chrono, The circle se targue d’être « le premier thriller surnaturel en temps réel ». Aussi sûrement que le procédé du temps réel est des plus efficaces lorsqu’il s’agit de décupler le suspense (la série l’a démontré), il s’avère rapidement très rébarbatif en l’absence de réelle tension narrative, ce qui est le cas en l’espèce. Le pitch du film, digne d’un court-métrage, est laborieusement étalé sur plus d’une heure trente. Une jeune femme (Angela Bettis, qui surjoue encore plus que le reste du casting) rencontre le tueur à gages employé pour exécuter son mari et le persuade de la conduire jusqu’au commanditaire afin de négocier avec celui-ci. S’en suivent des plans-séquences bavards, le film étant piégé dans son concept. En effet, le peu de suspense de The circle étant désamorcé au bout de dix minutes (on devine d’emblée que le contrat ne sera pas honoré par le tueur), l’utilisation du temps réel s’en trouve inappropriée et purement démonstrative. De la poudre aux yeux en somme.
Le reste est à l’avenant. Bouffi de prétention(s), The circle est un pénible pot pourri pseudo-artistique qui mange à tous les râteliers. Zeltser se prend pour le nouveau Michael Mann avec sa DV au rendu hideux. En roue libre, Angela Bettis (May) n’est présente que pour cautionner le côté « auteur » de la chose. L’argument fantastique, traité par-dessus la jambe, n’a pas d’autre finalité que d’appâter le chaland. Et le film de se vautrer dans un ridicule fini, voir la longue séquence David Lynch du pauvre et son érotisme et pacotille.
Verdict :
Indigne d’une troisième partie de soirée sur M6, The circle est un film faussement malin qui ne trompera personne.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une qualité vidéo parfaite à tous les points de vue. Le master DV est extrêmement pointu et les couleurs parfaitement restituées à l’écran. Aucun défaut compressif n’est à signaler. Si le métrage est loin d’être fameux, on peut au moins découvrir dans les meilleures conditions. Du tout bon de ce côté-là.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un son de très bonne tenue. Bien mixé (surtout en version originale), l’ensemble se montre cristallin, énergique et précis. Si les deux pistes sont enveloppantes, on préfèrera éviter la version française et ses doublages pas très heureux.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
18 min
Boitier
Amaray
- Bandes annonces (18 minutes) : The circle, Bubba ho-tep, Breaking dawn, Jam films, The calamary wrestler, New mad mission, Le festin chinois, Aragami, Alive, 2LDK.
Bonus

Livret

Bande annonce

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