Zebraman 2 - Attack on Zebra City

Titre Original
Zeburâman: Zebura Shiti no gyakushû
Pays
Japon (2010)
Date de sortie
mercredi 10 août 2011
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
Akio Hattori
Scénaristes
Kankuro Kudo
Compositeur
Yorihiro Ike
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

2025, le professeur Shinichi se réveille frappé d’amnésie, ignorant même qu’il n’est autre que le célèbre Zebraman. Autour de lui, le monde a changé.

Critique subjective :

Serial filmeur, Takashi Miike ne signe « que » deux longs-métrages en 2010 : Treize assassins et Zebraman 2 – Attack on Zebra City. Ce dernier lui permet de renouer avec Zebraman, un personnage conçu sous forme d’hommage décalé aux super-héros des séries TV nippones (Bioman et consorts) et dont les premières aventures remontaient à 2004.

Après un efficace récapitulatif de l’opus précédent (Shinichi, le professeur / super-héro a sauvé le monde des extraterrestres), Zebraman 2 plante un background sensiblement différent de celui de jadis, beaucoup plus sombre. L’action se déroule en 2025, quinze ans après les faits précédents (rappelons que le premier Zebraman était censé se passer en 2010). Tokyo, rebaptisée Zebra City, est désormais sous un joug totalitaire. Paradoxalement, les autorités ont institué une plage horaire où tout est permis (surtout le pire) : le Zebra Time. Amnésique, Shinichi va progressivement découvrir qu’il a fait l’objet d’une expérience ayant scindé sa personnalité en deux (le bon côté étant Zebraman, le mauvais Zebra Queen). Mise en place terminée. Le contexte est posé mais une heure s’est écoulée, une éternité à l’échelle du métrage. Non content de mettre un temps infini à démarrer, Zebraman 2 n’exploitera jamais son intéressante toile de fond (le Zebra Time notamment). Dommage.

Tardivement, le fun va reprendre ses droits. Le métrage part alors en vrille, Miike cédant à son penchant bordélique. Clips musicaux, extraits de série TV cheap, promotion de l’usage du préservatif, pet extraterrestre dévastateur, super-héro dévorant littéralement son ennemi, etc. Un joyeux foutoir. Amusant mais surtout bancal, très bancal. Réjouissantes, ces touches de folies sont malheureusement noyées dans un océan de médiocrité. Le film n’est jamais vraiment drôle, palpitant, ni attachant. La sauce ne prend pas.

Verdict :

Inférieur au premier volet, Zebraman 2 est un Miike mineur. Dispensable.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Des visuels corrects mais sans éclat particulier. Piqué, colorimétrie, compression, tout est convenable mais sans plus. Perfectible. On découvre le métrage dans des conditions moyennes, avec le sentiment que le rendu aurait sans doute pu être meilleur. Pas de défaut rédhibitoire à déplorer mais rien d’exceptionnel sur le plan qualitatif.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Deux pistes Dolby Digital 5.1 un brin décevantes. Clair, l’ensemble manque cependant de dynamisme et surtout d’ampleur. On aurait apprécié que les aventures de l’homme-zèbre, déjà guère folichonnes à l’écran, sonnent mieux à nos oreilles. Il faudra faire sans.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray

Bandes annonces (5 minutes) : Yatterman, Sukiyaki western Django, God’s puzzle.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage