Yatterman

Titre Original
Yattâman
Pays
Japon (2009)
Date de sortie
mercredi 12 mai 2010
Durée
106 Min
Réalisateur
Producteurs
Kiyoshi Baba
Scénaristes
Masashi Sogo
Compositeur
Ikuro Fujiwara, Masaaki Jinbo
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Japonais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
106 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Deux bandes rivales possédant robots géants et armes ultra perfectionnées vont se lancer à la recherche d’une pierre aux propriétés magiques.

Critique subjective :

Réalisateur controversé, stakhanoviste de la pellicule (rien que depuis 2000, il a mis en boîte une bonne trentaine de longs-métrages), Takashi Miike est un cas à part, un phénomène cinématographique à lui tout seul. Après avoir signé des œuvres aussi variées que Bird people from China, Dead or alive, Visitor Q, Audition, Ichi the killer, l’homme reste insaisissable mais constant dans sa productivité et sa capacité à surprendre (il surgit toujours là où on ne l’attend pas). En 2009, il dirigeait Yatterman (Yattâman), ajoutant un nouveau titre à une filmographie qui donne le tournis à IMDb. Important succès cinématographique dans son pays d’origine (le Japon), le film nous parvient en différé et sous forme de DTV.

A l’origine de Yatterman, on trouve une série TV d’animation nippone datant de la fin des années soixante-dix (108 épisodes diffusés entre 1977 et 1979) et « remakée » récemment (60 épisodes diffusés en 2008 et 2009). Voilà pour le matériau de base. En débutant le visionnage de la version cinématographique live, le spectateur non-japonais (signalons que la série n’a quasiment jamais été exportée en dehors de l’archipel) est pour le moins décontenancé (pas l’ombre d’une introduction), littéralement parachuté au cœur de l’action et dans un univers à priori bien établi mais dont il ne connaît absolument pas les codes. Heureusement, quelques scènes explicatives (présentant notamment les principaux personnages) surviennent au bout de dix minutes (ouf !). On y verra ensuite un peu plus clair, même si certains éléments resteront pour le moins nébuleux, à commencer par le background (post-apocalyptique ? futuriste ? alternatif ?). Un certain hermétisme, particulièrement prégnant au début, se fera donc sentir tout au long du métrage.

Interviewé sur le plateau lors des premiers jours de tournage, Miike faisait part de sa note d’intention : « Je compte […] augmenter le tempo au niveau de la réalisation, en me lâchant à tous les niveaux. C’est pourquoi si personne ne freine rapidement notre équipe, ça s’annonce terrible pour la Nikkatsu [le studio japonais produisant le métrage, NDA] ». Au vu du résultat final, on subodore que personne n’a freiné le réalisateur et son équipe. Ultra coloré, très pop, gavé d’effets spéciaux (plus ou moins réussis), Yatterman affiche surtout une énergie débordante et un côté bordélique caractéristiques du cinéma de Miike. On imagine le cinéaste japonais s’amuser comme un fou avec des personnages théâtraux, des méchas aux allures de jouets, des mini robots à foison et de l’humour débile, sans oublier un passage chanté et même une séquence en animation. Gros gloubi boulga résolument autre, Yatterman se montre néanmoins rapidement répétitif et fatiguant (d’autant plus que les enjeux narratifs laissent de marbre). On se demande également quelle est la cible visée par le film : grand public ? fans de mangas ? enfants (on a parfois la sensation que Miike nous fait son Spy kids) ? Mystère.

Verdict :

S’il est sans doute son plus gros film à ce jour (la production semble avoir lâché un bon paquet de yens), Yatterman se classe néanmoins comme une œuvre mineure dans la filmographie de Takashi Miike.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Des visuels traités avec les meilleurs égards. Affichant un piqué remarquable et une parfaite gestion des couleurs (souvent très vives), le rendu visuel global se montre très soigné. On découvre donc le film dans les meilleures conditions possibles, d’autant plus que la compression survole l’ensemble en mode furtif.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
5.1
Japonais
2.0
Français
5.1
Français
2.0

Une qualité sonore très satisfaisante. Les pistes 2.0 (VO et VF) se montrent très efficaces, affichant une précision appréciable et une parfaite clarté. Le format 5.1 (VO et VF également) offre un surcroît de qualité avec un rendu plus ample et très enveloppant.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
19 min
Boitier
Amaray

- Bande annonce japonaise (1 minute).

- Interview du réalisateur Takashi Miike (1 minute) : Supplément très court dans lequel le cinéaste évoque le travail d’adaptation.

- Interview de Shô Sakurai (6 minutes) : L’acteur principal revient sur le challenge que représente l’incarnation d’un personnage animé populaire.

- Interview du créateur de Yatterman (2 minutes) : Hiroshi Sasagawa (qui fait une petite apparition dans le film) nous fait part de sa joie de découvrir sa création en version live.

- Promotion au festival de Cannes (2 minutes) : Bande promo destinée à vendre Yatterman au marché du film.

- Making of (7 minutes) : Cinq modules très courts (jamais plus de deux minutes), trop courts pour véritablement nous apprendre quelque chose …

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bonus Cachés
Court Metrage