Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
86 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Dans son château, le comte Frankenstein poursuit ses expériences en tentant d’insuffler la vie à un homme préhistorique occis par des villageois.
Critique subjective :
Publié plus de soixante-dix ans avant la naissance du cinéma, le plus célèbre roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, n’allait jamais cesser d’inspirer le septième art. Le savant et sa créature deviendront les personnages principaux d’un grand classique (le Frankenstein de James Whale pour la Universal), feront les beaux jours de la Hammer (avec notamment un Frankenstein s’est échappé signé par Terence Fisher), inspireront Kenneth Branagh (bonne adaptation en 1994) ou, récemment, donneront lieu à un (mauvais) téléfilm réalisé par Marcus Nispel. Ce tour d’horizon ne saurait bien sûr être exhaustif, le roman de Mary Shelley ayant aussi généré une impressionnante quantité d’adaptations plus libres et surtout une foultitude de série B et Z, parfois pour le meilleur mais souvent pour le pire. Frankenstein à l’écran, on pourrait y consacrer un ouvrage entier. Lorsque le cinéma de genre avait encore le vent en poupe dans une partie de l’Europe (disons des années soixante aux années quatre-vingt pour simplifier à l’extrême), les réalisateurs ont accommodé le mythe du Prométhée moderne à toutes les sauces possibles et imaginables. Dans l’Italie de 1974, c’est un Château de Frankenstein (Terror ! Il castello delle donne maledette) qui sortait dans les salles.
Outre la figure du savant obsédé par l’idée de créer la vie, le film de Robert H. Oliver nous réserve un bestiaire pour le moins hétéroclite. On y retrouve un nain libidineux (Michael Dunn, le docteur Loveless de la série Les mystères de l’Ouest), l’incontournable serviteur bossu et deux hommes préhistoriques (!) dont un deviendra la créature du comte. Dans ce capharnaüm dénué de sens et bavard (longs tunnels dialogués propices à l’assoupissement) émergent des séquences d’une « Zèderie » achevée, autant de passages prompts à dérider les zygomatiques les plus imperturbables. Impossible de ne pas mentionner cette scène improbable dans laquelle un homme de Neandertal convie le nain dans sa caverne et que ce dernier lui apprend qu’il faut faire cuire la viande avant de la consommer ... Habituellement scénariste ou producteur, Robert Oliver passait ici à la réalisation pour la seule et unique fois de sa carrière (Dieu soit loué). Niveau mise en scène, rien de bon à se mettre sous la dent entre les mauvais plans subjectifs (le métrage est placé sous le signe du voyeurisme), la salle d’opération filmée douze fois sous le même angle, les zooms « bisseux » et les faux raccords à foison.
Verdict :
Au final, pas d’intermédiaire. Soit vous êtes un amateur de navets sans queue ni tête (paix à votre âme) et ce film est fait pour vous. Soit vous êtes un cinéphile normalement constitué et vous fuirez comme la peste ce Château de Frankenstein.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une image correcte pour un petit budget datant de 1974. La définition est honnête et la colorimétrie se montre satisfaisante. Le master est plutôt propre mais la compression s’avère visible ça et là (DVD 5 oblige ?).
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Italien
1.0
Français
1.0
Un mono parfois criard mais globalement décent en italien comme en français. Pistes assez claires et relativement énergiques eu égard à l’âge du film. Les mauvais doublages sont trop en avant dans la version française.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
8 min
Boitier
Amaray
- Films annonces (8 minutes) : Le château de Frankenstein, SS camp 5, La clinique sanglante, Creepozoïds.
- Photos.
- Filmographies.
- Fiche technique.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

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Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Fiche technique