Boogeyman

Titre Original
Boogeyman La porte des cauchemars
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mercredi 21 février 2007
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Tapert, Sam Raimi
Scénaristes
Eric Kripke
Compositeur
Jospeh LoDuca
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Enfant, Tim a assisté à l’enlèvement de son père par un croque-mitaine sorti du placard de sa chambre. Quinze ans après les faits, le jeune homme va devoir affronter le personnage qui a miné son existence.

Critique subjective :

Qui, au cours de ses plus jeunes années, n’a jamais craint la créature sous le lit (prête à saisir une cheville avec sa main griffue), le monstre dans le placard et, plus généralement, l’effroyable chose tapie dans les recoins les plus sombres de sa chambre ? C’est sur cette peur enfantine, universelle et quasi-atavique que joue Boogeyman, seconde production du studio de Robert Tapert et Sam Raimi (Ghost house pictures) après The grudge.

Il est intéressant de comparer Boogeyman avec un film sorti il y a peu, Nuits de terreurs de Jonathan Liebesman (2003), tant les sujets des deux métrages s’avèrent extrêmement proches (le croque-mitaine pour le premier, la fée des dents pour le second). Cette mise en perspective se révèle d’autant plus pertinente que le film de Stephen T. Kay pompe allègrement celui de Liebesman (personnage principal, progression narrative, etc.) mais tombe dans tous les pièges que sa source d’inspiration était parvenue à éviter. Dans Boogeyman, on suit Tim (insipide Barry Watson qui, hélas, ne jure pas avec le reste du casting), jeune homme devenu « placardophobe » depuis qu’il a vu, enfant, son père se faire emporter par le boogeyman. Le personnage-titre, lui, n’est pour ainsi dire jamais présent et n’apparaît pleinement qu’à la toute fin du métrage, moment où l’on découvre un monstre certifié 100% bouillie numérique. Toute la mythologie de la créature (quelles sont ses origines ?), le film n’en a que faire. Manquant cruellement d’ambition, l’intrigue de Boogeyman ne prend donc jamais son sujet à bras le corps et ne fait que tourner en rond et tirer en longueur, caviardée d’interminables scènes de remplissage. Plutôt que d’acquérir le script d’un mauvais scénariste (un certain Eric Kripke), le duo Tapert / Raimi aurait mieux fait d’acheter les droits d’une nouvelle de Stephen King : Le croque-mitaine (The boogeyman), excellent petit récit horrifique consacré au même personnage.

Derrière la caméra de Boogeyman, on retrouve Stephen T. Kay, réalisateur dont le plus grand titre de « gloire » est un remake raté de La loi du milieu (Mike Hodges - 1971) dans lequel Stallone reprenait le rôle jadis tenu par Michael Caine. Si la scène d’ouverture de Boogeyman, efficace, laisse entrevoir quelque chose de fréquentable, les choses se gâtent et nous font déchanter aussitôt. Kay, qui n’a en effet strictement rien compris au genre, signe une réalisation démonstrative (voir le plan en coupe d’une clé pénétrant dans une serrure) et sans aucun point de vue. Ajoutons à cela un montage ultra-cut dans les passages censés susciter l’effroi (original ...) et des emprunts on ne peut plus maladroits au kwaidan eiga (on a échappé de peu à la fillette aux longs cheveux noirs).

Verdict :

Si l’on connaissait les films de couloirs, Boogeyman inaugure un nouveau genre : le film de portes (sic). Ennui et agacement sont donc au programme.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Des visuels sombres parfaitement gérés. Si de nombreuses séquences sont très obscures, la qualité vidéo s’avère largement à la hauteur avec son rendu précis, sa colorimétrie soignée et sa compression discrète.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1
Quatre pistes sonores de haute volée. En Dolby digital 5.1 et en DTS (VO et VF à chaque fois), le métrage permet de tester toute l’efficacité de son équipement sonore grâce à des ambiances précises et très dynamiques. Le caisson de basses ne chôme pas, particulièrement avec le format DTS.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
69 min
Boitier
Amaray


 

- Making of (35 minutes) : Un bonus scindé en deux parties (pour donner l’impression qu’il y a plus de suppléments, comme c’est malin ...) dans lequel l’équipe du film assure le service après-vente avec une mauvaise foi absolue (à croire qu’ils n’ont pas vu le même film). Les interviews sur la haute portée psychologique de la chose et l’excellence de chaque élément (no comment) se succèdent dans un habituel grand blabla promotionnel.

- Scènes coupées (13 minutes) : Six scènes coupées d’un intérêt très variable.

- Séquence finale (6 minutes) : Une fin alternative avec des effets spéciaux numériques non finalisés.

- Animatiques (10 minutes) : Story-boards animés de trois scènes. A réserver aux amateurs.

- Progression des effets visuels (5 minutes) : Elaboration des trucages numériques de quatre séquences. On déplore l’absence d’une voix off explicative.

- @ : Lien vers le site Internet de TF1 vidéo.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Progression des effets visuels