Ghost - Edition collector

Genre
Pays
USA (1990)
Date de sortie
mercredi 6 juin 2007
Durée
122 Min
Réalisateur
Producteurs
Lisa Weinstein
Scénaristes
Bruce Joel Rubin
Compositeur
Maurice Jarre
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Oui
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Araméen, hébreu et latin
Oui
Oui
Non
Grec
Oui
Oui
Non
Portugais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
122 min
Nb Dvd
2

Sam Wheat, cadre dans une banque d’affaire New-Yorkaise, et Molly Jensen, sculpteur, s’aiment. Mais tout bascule lorsque Sam Wheat est agressé dans la rue et abattu. A sa grande surprise, il devient un fantôme et réussit à communiquer avec une voyante hystérique.

Whooooo, MYyyyyyy loowove, myyyyy darling….rien que la chanson des "righthous brothers", réveille en soit une once de nostalgie, face à ce film qui provoqua l’une des plus grandes inondations de larmes de l’histoire du cinéma.

D’abord à cause d’une histoire, finalement assez simpliste, mais dont la charge émotionnelle doit être équivalente à une tonne de chevrotine, aux bas mots. Rendez vous compte : Sam Wheat (Patrick Swayze) meurt dans d’horribles circonstances, laissant dans le désespoir le plus total, sa jeune fiancée Molly Jensen  qui ressemble à s’y méprendre à Demi Moore. Alors forcément dans le cœur des jeunes filles déjà la situation n’est pas drôle, mais en plus le seul beau gars du film meurt dès le début. Et nous, pauvres hommes que nous sommes, nous n’avons qu’une seule envie, celle de le remplacer afin de consoler cette pauvre Demi Moore en pleurs, pendant pratiquement tout le film. Ensuite, tout au long de l’histoire, Sam tente de rentrer en contact avec Molly, mais cela semble bien difficile, parce que, quoi qu’il en soit, malgré ce que peut penser le personnage, quand on est mort il est fort probable que ce soit définitif. Donc les difficultés deviennent de plus en plus insurmontables.

Côté scénario, rien ne nous ait épargné non plus. Une trame qui facilite particulièrement le transit lacrymal, à grand renfort de regard désespéré d’un mort qui veut rester vivant (Dans le genre obstiné, on ne fait pas mieux), une femme douce mais impénétrable (sans jeu de mots graveleux) pour nous pauvres spectateurs masculins généreux en testostérone. Un amour brisé et pourtant si fort, et une pseudo intrigue, qui reste le seul point faible réel de ce film, où le meilleur ami du défunt (celui qui veut absolument continuer à vivre) est en fait un sacré méchant !

Une simplicité qui prend subitement toute sa valeur sous la baguette magique de Jerry Zucker (Y a-t-il quelqu’un pour tuer ma femme ? Lancelot) qui nous offre là, sa meilleure réalisation, en nous offrant des scènes d’anthologie. Car Demi Moore (GI Jane, Propositions indécentes) et sa poterie, valent autant que Kim Basinger et son frigo dans "9 semaines et ½ ". Et même si « Ghost » n’atteint pas la qualité narrative de « La cité des anges », il n’en demeure pas moins un drame romantique particulièrement efficace. Porté par la prestation remarquable de Patrick Swayze (Point Break, La cité de la joie) qui sans être exceptionnelle, n’en demeure pas moins parfaitement crédible et véhicule à merveille toute l’émotion qu’un tel personnage peut véhiculer. Sans oublier l’incroyable Whoopy Goldberg (La couleur Pourpre, Sister Act) que l’on aimerait voir plus souvent sur les écrans dans des films à la hauteur de son talent plutôt que dans les insipides  série B qui semblent définitivement jonché sa carrière. Jerry Zucker, en réunissant ces trois comédiens, réussit le tour de force de créer le trio le plus crédible de l’histoire du cinéma américain.

« Ghost » est donc un film émouvant, passionnant pour toute la famille, et pour bon nombre de génération. Un film culte, pour le coup, que l’on peut conseiller à chacun, surtout si vous avez les glandes lacrymales légèrement bouchées, elles ne cesseront de couler au bout de quelques minutes de visionnage. A voir donc !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une image de bonne qualité, sans être exceptionnelle. Les couleurs ne semblent pas avoir trop souffert de l’usure du temps. Une remasterisation qui provoque un  léger, mais non des moindres, dégât collatéral  qui est de mettre en évidence la faiblesse des effets spéciaux de l’époque. Dommage !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Espagnol
2.0
Italien
2.0
La mélodie reste en tête longtemps après la fin du film, et l’efficacité de la piste 5.1 en anglais n’y est certainement pas étrangère. Si d’inévitables baisses de volume, prouvent une légère faiblesse dans la dynamique du son, la bande musicale reste d’une redoutable efficacité, et la musique de Maurice Jarre transcende le film. Seulement en Dolby Surround, les pistes françaises, espagnole et italienne souffre d’un manque de dynamique et donc de spatialisation. Un drame en comparaison avec la piste VO.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray
Fort complets et sur un deuxième DVD. On y trouve pêle-mêle les commentaires du réalisateur Jerry Zucker et de l’auteur Bruce Joel Rubin. Suivi d’un Making Of très conventionnel, mais suffisamment intéressant pour que ce soit noté. Ensuite un autre documentaire sur les effets spéciaux, qui semble hors du temps vu l’évolution impressionnante des techniques. Puis deux reportages sur « A la recherche du paranormal » et « L’alchimie d’une scène d’amour », intéressant et surprenant surtout concernant les scènes d’amour. Puis une très belle rétrospective sur « Les grandes  romances cinématographiques ». Enfin les inévitables bandes annonces, spots publicitaires pour la télévision et une galerie photo. Quand je vous dis complets, c’est complets !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage