Le Pouvoir De la Force

Titre Original
The Force unleashed
Pays
USA (2008)
Date de sortie
vendredi 19 septembre 2008
Durée
180 Min
Producteurs
David Knott and Mark Coombes
Scénaristes
Divers
Compositeur
Mark Griskey
Plateforme
Wii
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
180 min
Nb Dvd
1

Le pouvoir de la force est une aventure qui se situe entre l’épisode III et l’épisode IV. Un apprenti Sith formé par Dark Vador doit éliminer les Jedi jusqu’au dernier, pour assurer la suprématie de son maître.

« Maîtrisez la force et affrontez de puissants ennemis ». Incarnez, même ne serait ce qu’un instant Dark Vador, reste un rêve d’enfant que ce nouveau jeu Lucasarts nous propose. Quand en plus, ce dernier par le biais de son support, nous ramène effectivement au plus prêt des sensations on n’est pas loin de toucher l’extase.

Beaucoup plus soigné que le dernier « Lego Star Wars », qui offrait une déception de taille sur l’usage du sabre laser : « Le pouvoir de la force », n’en n’est pas moins un jeu brillant dans l’usage, mais pauvre du côté scénaristique. En effet la trame tient en trois lignes, que l’on peut trouver dans le résumé. Une intrigue qui se veut plus une excuse pour offrir au joueur un maximum de sensations.

De ce côté-là, l’humeur est légèrement mitigée. Car si l’on prend un évident plaisir à se retrouver dans la peau du méchant le plus célèbre de l’histoire du cinéma, on se lasse aussi très vite de l’assaut presque infini des ennemis. A la manière des premiers jeux vidéos portables tels que « Le cheval de Troie », les assauts ennemis semblent ne jamais vouloir s’arrêter et l’on se demande parfois comment on pourra passer d’un niveau à un autre sans trop de sang. Pour cela une option existe suivant le niveau, celle de le traverser en évitant justement ces ennemis, en utilisant un chemin détourné jusqu’à l’arrivée du boss de fin de niveau.

Par contre le bonheur réside dans la manipulation particulièrement fluide des personnages en utilisant le NunChuck et la maîtrise du sabre laser via la Wiimote. En effet, par sa singularité, de nombreuses fois éprouvées, le Nunchuck permet une fluidité de mouvement  dans les déplacements qui n’est pas négligeable, particulièrement lors des combats ou pendant un duel. Les esquives, coups de force et autres attaques sabrées sont autant de plaisir offert par la manipulation conjointe du nunchuck et de la wiimote. Un plaisir qui est renforcé par le fait que le sabre laser, à la différence de « Légo Star Wars » répond assez bien au mouvement du joueur et donne la réelle impression de manier l’arme absolue du jedi. Certains mouvements sont tout de même assez pénibles à maîtriser au départ comme celui d’attraper un ennemi ou de l’étouffer à la manière du seigneur Sith.

Autre bonne nouvelle : la section duel qui permet de se mesurer à un autre adversaire, et ainsi d’organiser des tournois sur différents sites des deux trilogie Star Wars. Un vrai moment de bonheur, devenu indissociable de la console Wii, puisque réellement convivial. Seule ombre au tableau, certains combats notamment sur Raxus Prime ou sur Bespin, pâtissent de la dominante rouge et noir qui a tendance à effacer les personnages et à faire jouer l’amateur à l’instinct plutôt qu’au tactique. Mais comme on le dit toujours « Un jedi doit se laisser guider par la force ! »

En conclusion : « Le pouvoir de la force » possède les défauts de ses qualités, puisqu’il offre au joueur la possibilité fantasmagorique d’incarner le légendaire seigneur Sith : Dark Vador, mais en contre partie offre une intrigue un peu bas de plafond et des ennemis « En veux tu en voilà ». Ce qui pour résumer pourrais se définir par : « A vouloir trop en donner on finit par en oublier le principal ». Si la console offre enfin la possibilité de se battre réellement avec le sabre laser, le jeu lui n’offre toujours pas un ensemble cohérent digne du modèle cinématographique. Néanmoins « Le pouvoir de la force » reste un jeu de bonne qualité qui offre quand même une bonne part de plaisir au joueur.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Sans objet
Format Cinéma
Sans objet
Le jeu se voulait le plus proche possible de l’œuvre cinématographique et en a donc logiquement omis certains détails. Certains passages, comme l’intro ou les duels sur Raxus Prime et sur Bespin souffrent de dominantes noires et rouges qui font perdre au joueur la vision du personnage. Les contrastes dans certains des niveaux laissent d’ailleurs à désirer et n’offre pas le relief escompté.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Pour le coup le son reste une véritable bonne nouvelle, puisque la spatialisation est impeccable et les voix respectées. Certains sons permettent d’ailleurs d’appréhender la suite des combats ou des évènements.  La musique ne vient pas trop assourdir l’ensemble et dans certains niveaux, elle vient au contraire les magnifier.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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