Ghost Whisperer Saison 4

Melinda Gordon a un don que sa grand-mère, avant elle, avait déjà : Elle peut communiquer avec l’esprit des morts. Elle a désormais aussi une mission : relayer les messages des disparues, dans le but de soulager, voir même de sauver les vivants afin de libérer les esprits et de les laisser passer de l’autre côté.

Voilà une série dont l’idée de départ avait de quoi séduire. Une jeune femme connectée avec les morts qui les aidait à sauver leur famille. On pourrait d’ailleurs tout de suite penser à certains films tels que « Sixième sens » de M. Night Shyamalan ou encore « Gothika » de M. Kassovitz. Seulement dans un format télé, on peut tout logiquement aussi ressentir une certaine inquiétude sur la longévité. Et la série teint ses promesses dès le départ avec des intrigues particulièrement bien tenues.

En effet, les scénaristes dès le départ firent des merveilles avec des trames, qui à chaque épisode captaient l’attention du spectateur et l’entraînaient dans les méandres de ses enquêtes d’un genre nouveau où les morts demandent de l’aide pour leurs proches et pour les aider à passer de l’autre côté. La saison 1 fit des merveilles, mais le sujet un peu restrictif montra vite des signes de faiblesses et la passion du public commença à s’essouffler tout autant. Donc tous les espoirs se posèrent logiquement sur cette nouvelle saison.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que la saison 4 de « Ghost Whisperer » n’est pas du tout à la hauteur de l’attente et des espoirs fondés sur une éventuelle renaissance de l’originalité. On a même presque envie de crier « Au Secours ! » devant tant de mièvrerie à la seconde. Les épisodes se succèdent sans jamais totalement passionner le spectateur et les scénaristes ne manquent pas une seule occasion pour assener un discours pseudo religieux. Dégoulinant de guimauve, les épisodes se succèdent avec leur lots d’intrigues intéressantes, mais avec un certain goût de déjà vu.

Cette nouvelle saison sonne de toute évidence le glas de la série. Les scénaristes ne parviennent jamais à donner un réel souffle nouveau à leurs intrigues et la distribution, Jennifer Love Hewitt en tête ne peut s’empêcher de nous faire des regards de compassions permanents. La comédienne joue la carte de la bienséance à fond, du politiquement correct et le jeu s’en retrouve ennuyeux.

En conclusion, une saison 4 qui sonne la fin de la série, tant l’ennuie prédomine constamment. Jennifer Love-Hewitt semble s’ennuyer dans son rôle qui commence à lui peser, et cela se voit à l’écran.