Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
880 min
Nb Dvd
6
Généralités :
Deep Space Nine (DS9) est une station spatiale en orbite autour de la planète Bajor. La station était sous le contrôle des cardassiens. Au début de cette première saison, elle passe sous le contrôle de Starfleet. Le commandant Benjamin Sisko (Avery Brooks) est choisi pour remettre la station en état. A son arrivé, il trouve Ds9 dans un état lamentable. Dépourvue de tout armement, la place forte est précaire. En effet, en partant, les Cardassiens ont emmenés presque tout ce qui avait de la valeur. Ils laissent donc, derrière eux, la station a l’abandon. Sisko rencontre alors les membres de l’équipe avec laquelle il doit rendre la station opérationnelle. Le command en second: le Major Kira Nerys, une femme Bajorane, son chef de la sécurité, Odo (Rene Auberjonois), un métamorphe et aussi l’ingénieur en chef Miles O'Brien (Colm Meaney) du vaisseau l’Entreprise (et aussi de la série "Star Trek: The Next Generation"). Pendant l’épisode pilote, un trou noir apparaît près de la station, créant un passage à travers l’espace et le temps pour une région éloignée de l’univers. La station se voit ainsi dotée d’un grand intérêt commercial et stratégique.
Une position inconfortable :
Le gouvernement provisoire tiens à peine les reines d’un pouvoir tout fraîchement acquis. Certains combattants de l’indépendance de Bajor voient d’un mauvais œil, qu’ils l’estiment nécessaire ou pas, la participation de la fédération à l’établissement de ce gouvernement. Et enfin, avec ce trou noir tout proche, les cardassiens se mordent les doigts d’avoir abandonnés la place. Tous ces problèmes politiques complexes, s’il sont assez habilement présentés au début de cette première saison, ne peuvent être résolus sur, ne serais-ce qu’, un ou deux épisodes. Ils offrent, de plus, aux scénaristes une source incroyable de développements possibles et font de Deep Space Nine une série riche en rebondissements dans laquelle les intrigues entre les différents personnages ont la part belle.
Un pari risqué
Star Trek: Deep Space Nine représentait, à l’époque de sa première diffusion, un pari risqué, sorte de tentative de la part de Rick Berman, le responsable de la franchise Star trek de donner un petit coup de booster à cet univers imaginé en 1966 par Gene Roddenburry. Tandis que « The Next Generation était plutôt une sorte de mise à jour de la série originale, Ds9 apparaît plutôt comme une nouveauté. Un pari risqué ? Les fans accepterons t ils Star Trek sans l’entreprise ? En fait, il apparaît que les Trekkeurs sont, à ce sujet, divisés en deux camps. D’un coté, ceux, hardcore trekkeurs, qui voient en Deep Space Nine un enfant bâtard, sorte de produit dérivé anormal, de l’autres ceux qui pensent qu’il s’agit bien de l’une des meilleures séries dérivée de celle originale.
Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour Star trek
DS9 se donne la possibilité de défier quelques uns des principes fondateurs des autres séries Startrekiennes. Dans la version originale ainsi que dans The Next Generation, l’intrigue des épisode reposait généralement sur un principe simple. L’entreprise est un vaisseau dédié à l’exploration de l’univers. Grossièrement, l’entreprise va là ou l’action se déroule. Les problèmes sont identifiés et résolus. Dans DS9, les intrigues sont bien plus « localisée ». On serait tenté de dire que tout tourne autour de la station qui, elle-même, tourne autour de Bajor.
Startrekiens ?
Si DS9 prends des libertés avec certains concepts fondamentaux Startrekiens, elle reste néanmoins une série Startrékienne. La première saison de DS9 commence pendant la seconde moitié de la sixième saison de Next Generation. Ceci permettant une sorte de transition entre les deux. On y retrouve le foisonnement de races et de cultures déjà connus des adeptes de The Next Generation. (Les Bajorans et les Cardassians furent introduits dans l’univers de Star trek dans la cinquième saison de Next Generation). L’épisode pilote de la série, "Emissary", se voit donc, tout logiquement, doté de l’apparition de l’entreprise et du capitaine picard, venus sur DS9 Déposer le chef O’Brien. Mais ce n’est pas là le seul rapprochement fait avec The Next Generation. Dans l’épisode Moins Q, Q et Vash débarquent sur la station. Q apparut dans l’épisode pilote de The Next Generation et Vash est une femme que Picard rencontra en vacances (et oui..). Ces personnages récurant de la série précédente avaient choisis d’explorer l’univers ensemble. Cette exploration les mena jusque dans le cadrant gamma et de là, par le trou noir, à bord de DS9 et donc dans la série. (Il existerait donc une théorie concernant les trous noir qui explique qu’il est, non seulement, possible de voyager dans l’espace et le temps mais aussi d’une série à une autre)…
Science fiction :
La théorie dont nous parlions plus haut est, sans doutes, à rapprocher d’autres émises (ou commises) par les auteurs de la série (et des série précédentes). Comme toujours avec les produits dérivés de la licence Star trek, les amateurs de science fiction pure (qui se seront, sans doutes, reconnus dans Galaxy Quest) vont avoir l’énorme plaisir de pouvoir discutailler de la valeur des inventions et des phénomènes physiques présentés dans la série L’épisode pilote est, à ce sens, à citer en exemple. Les lois de la physique y sont malmenées ou poussées dans leurs derniers retranchements. On y découvre donc l’existence d’un mini trou noir. Ces phénomènes figurent à la pointe des spéculations de la physique réelle. Et puisqu’il s’agit de spéculations, il serait intéressant de fixer la limite entre Science et Science fiction puisque que l’une semble se nourrir de l’autre. Ainsi le physicien Kip Thorne nous propose une explication concernant la stabilité du trou noir de la série : il contient des matériaux exogènes, c'est-à-dire, qui détiennent de l’énergie négative. Les échange entre l’énergie négative et l’autre positive permettent aussi d’expliquer ces lumières émises par le trou noir dans la série. Car un trou noir n’est pas noir… Mais si cet exemple fait preuve d’une certaine exactitude scientifique (les théories et physiciens cités existent réellement), il y a d’autres originalités des scénaristes, qui ne s’embarrassent pas tant de la science réelle. Deep Space Nine, de ce point de vue semble se nourrir de l’univers scientifique farfelu de Star trek. Pourquoi réinventer de nouvelles techniques puisque l’univers de Star trek en contient déjà tant ? On retrouve donc phaseurs, vitesse de distorsion, synthétiseurs, champs gravitationnels localisés…
Un dernier mot :
Même si DS9 prends des libertés avec certains concepts fondateurs de la série originelle, elle reste pourtant, pour diverses raisons évoquées dans la seconde partie de la critique, une série fortement ancrée dans l’univers de Star trek. Une série Startrekienne, donc, mais plus localisée et qui laisse la part belle aux histoires plus quotidiennes de la station (Sorte de Friends intergalactique ?). Mais d’où viens Odo ? Quark va-t-il se tenir à ses vœux de légalité ? Sisko fera t-il le deuil de la mort de sa femme ? Qu’adviendra t-il de ce nouveau gouvernement Bajoran ? Mais aussi, et surtout, qui sont Odo, Quark et Sisko ? Ce sont autant de questions qui trouvent leurs réponses tout au long de cette série incontournable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet
En attendant la sorite du dvd en France, on ne pouvais que patienter en lisant les tests effectués sur l’édition zone un. Tous étaient unanimes : La qualité de l’image est très bonne. Une fois les DVD arrivés en France, à la rédaction et enfin dans notre lecteur, il a fallut faire face à une très légère déception. La qualité de l’image n’est pas celle à laquelle nous nous attendions. Le passage du format NTSC au format Pal aurait il été fait à la vas vite, avec les conséquences que l’on connais ? Ou est-ce la présence de ces nombreuses pistes audio qui, prenant de la place sur le disque et absentes de l’édition zone un, ont obligés l’éditeur à revoir la compression des données visuelles ? Finalement, il reste une dernière possibilité qui serait que les deux effets se soient combinés pour nous proposer une image qui manque legèrement de définition. On à l’impression de découvrir la série au travers d’un léger voile grouillant. Pourtant, les couleurs sont bien rendues et les contrastes sont assez bons. L’ensemble est pourtant satisfaisant et cette version permet, grâce à ses petits défauts, une meilleure intégration des effets spéciaux…
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
5.1
Anglais
5.1
Espagnol
2.0
Français
2.0
Italien
2.0
Deux pistes dolby digital 5.1 : la première est la version originale en Anglais, la seconde ? Une piste Allemande ! Pas de piste Dolby Digitale 5.1 Française ! Comme c’est dommage…
Du coup, on est tenté de mettre de coté cette Version Française stéréo qui manque, en plus, de dynamiques. La série sera regardée en Version originale, largement supérieure en termes de qualité. La musique est bien spatialisée sur toutes les enceintes et les dialogues parfaitement intégrés à l’ensemble. De plus, cette version anglaise se voit dotée d’une bonne dynamique. Le caisson est sollicité pour retranscrire les ambiances vrombissantes de la station, donner du poids aux vaisseaux ou aux portes blindées et ponctuer très justement la bande originale de la série. Quelques effets stéréo, et d’autres « avant arrière », ont été ajoutés à la version anglaise initialement stéréo. Un tel traitement sur la piste Française aurait fait notre bonheur…
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Coffret
Le contenant :
La série nous est livrée dans une grosse boite en plastique. Cette formulation est maladroite. Recommençons. La saison un nous est livrée dans un contenant composé d’un assemblage de matières synthétique, sorte de polymères violacés dans lesquels on a fondu de nombreuses paillettes qui symbolisent les nombreuses étoiles du cadrant alfa. Son design général est très largement inspiré de celui des coffrets de Star Trek, The Next Generation : un assemblage de deux parties séparées par une sorte de liseré transparent grâce auquel on aperçoit le contenus alors que l’on a pas encore ouvert le contenant. Les deux face de ce coffret (pas de panique, on va bientôt l’ouvrir !) sont marquée par des gravures d’inspiration cardassiennes. Il n’y figure que trop peu d’inscriptions. Juste une sérigraphie représentant la station. Sur chacun des coins de l’avant on trouve un numéro, le un, et le symbole de Starfleet. Sur la tranche, la simple inscription : Star Trek Deep Space Nine et un petit détail de la station. Notons, malheureusement, le choix malheureux des encres utilisées (comme c’est malheureux) : le dessin de la station manque malheureusement de définition et les autres inscriptions souffrent de l’utilisation d’une encre argentée un peu transparente. L’ensemble est quand même plutôt sympathique. Le genre de coffret que l’on ne range pas dans une bibliothèque mais que l’on exhibe, plutôt, en le laissant traîner pourquoi pas, debout, frisant le kitch, entre les deux statuettes de l’édition collector du seigneur des anneaux.
Le contenu :
Le contenant s’ouvre à l’aide d’un gros bouton placé sur le haut du coffret. A l’intérieur, on trouve les six DVD placés sur un assemblage supports portant l’inscription diggipack. Ils sont reliés et constituent donc une sorte de petit livre en plastique nous rappelant les gros bouquins en carton de notre enfance. Les DVD sont accompagnés d’un dépliant de six volets, magnifiquement illustré. On y trouve un court résumé des épisodes présents dans cette première saison et un trop rapide descriptif des personnages principaux de la série. L’ensemble est ponctué de proverbes Bajorans : « L’inconnu définit notre existence ». On trouve enfin un bonus inattendu (comme quoi, l’inconnu…) : un disque d’installation du premier des sept modules virtuels de la station…
Interactivité :
Les menus reprennent le dessin des ordinateurs présents dans la salle de commandes de la station. Les fans seront peut être amusés, d’autres ressentirons un petit pincement au cœur, à l’idée d’utiliser la même interface graphique que leurs héros. Pourtant, les choix offerts à la navigation sont asses limités : Réglages (pour le son et les nombreux sous titres), chapitres (chaque épisode est découpé en 8 chapitres) et puis lancer l’épisode. On aurait aimé y voir des pages avec le statut des cristaux de bi lithium, des plans de la station intégrés aux menus. C’est vrai que ça ne sert à rien. Mais c’est ce genre de petits bonus qui font les grands menus.
Les bonus :
Chacun des Bonus de l’édition débute par l’affichage d’un titre reprenant l’interface graphique des menus. On y présente le titre et la date d’enregistrement de ce dernier.
Ds9 : un lancement époustouflant
Ce reportage s’avère être, de prime abord, une tentative complaisante d’expliquer le succès de la série. Heureusement, dans la deuxième partie du reportage, on découvre comment ont été conçu la station et les décors de la série. Les concepteurs nous présentent l’esthétique cardasssienne…
Les extraterrestres de Michael Westmore
Présentation des races extraterrestres présentes dans la station au travers des difficultés ou des obligations fixées par la production pour la réalisation des maquillages. Michael Westmore nous raconte quelques anecdotes sur la présence de ces races dans the next generation.
Dossier du personnel : Kira Nerys
Nana Visitor nous présente le personnage qu’elle interprète dans la série. De nombreuses anecdotes nous sont dévoilées (dont une grossesse cachée sur le tournage). Elle fait allusion aux autres saisons de la série, une sorte de présentation globale…
Les secrets du bar de quark
Penny juday, archiviste, nous propose de découvrir au travers de petites anecdotes, certains secrets du bar : la plupart des bouteilles dotées de formes bizarres proviennent de brocantes, les verres cassés au cours des bagarres sont en sucre… Chaque anecdote est accompagnée de l’extrait de la série dans lequel l’objet est mis en scène… Comment faire du futuriste avec du vieux ? La réponse se trouve ici.
Quelques Gadgets extraterrestres
Joe Longo, l’accessoiriste nous présente certains objets extraterrestres hors contexte. Peu d’informations nous sont proposées ici.
L’album de Deep Space Nine
Une présentation de la série (encore) mais plus centrée sur la saison un.
Croquis de Deep Space Nine
Du dessin à l’accessoire, les matériaux utilisés… L’un des reportages les plus intéressants de ces nombreux bonus.
Galerie de photos
Des photos du tournage, de la maquette de la station…
Bonus cachés :
En parcourant, avec les flèches de la télécommande, le menu des bonus, vous constaterez que certaines parties de la station s’illuminent. En appuyant sur entrer, vous découvrirez l’un des dix bonus cachés du DVD. Ce sont souvent des présentations des personnages principaux ou les sentiments des acteurs concernant un aspect de la série. Sans doute des extraits des « dossier du personnel » que l’on trouvera dans les éditions des autres saisons de la série.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage