Jewish connection

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 7 septembre 2011
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Danny Abeckaser, Tory Tunnell, Per Melita et Jen Gatien
Scénaristes
Antonio Macia
Compositeur
Mj Mynarski
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1
A la fin des années 90, un million de pilules d’ecstasy ont été acheminées d’Amsterdam à New-York par des juifs orthodoxes recrutés à leur insu. Sam Gold, 20 ans est l’un d’entre eux. Il comprend vite la vraie nature du trafic et se laisse happer par le gain de l’argent facile. Devenu l’un des dealers les plus en vue de Brooklyn mais renié par son père et sa communauté, Sam est rattrapé par la culpabilité.

Pour son premier film, Kevin Asch, jeune réalisateur et producteur New-Yorkais, a décidé de traiter d’un fait réel où de jeunes juifs Hassidiques sont impliqués malgré eux dans un trafic de pilules d’ecstasy. Aidé en cela par le scénario développé par Danny Abeckaser (Alpha Dog) puis Antonio Macia (Eco), ce film traite de la confrontation parfois brutale entre la tradition de la religion et le monde moderne. Un monde qui ne cesse de courir après le temps et de la tradition religieuse qui se fige dans le passé.

Comme une sorte d’hommage au cinéma des années 70 dans lequel il a grandit avec des modèles tels que Sidney Lumet, William Friedkin ou encore Martin Scorcese, Kevin Asch a souhaité donner une tessiture particulière à son film avec des couleurs volontairement naturelles, presque froides, presque authentiques. Mais pour pouvoir rendre hommage aux grands maitres des années 70, il fallait aussi comprendre l’état d’esprit des réalisateurs, leurs modes de fonctionnement et notamment sur la qualité du rythme, de la narration. Prendre son temps pour laisser les personnages apparaitre dans toutes leurs contradictions. Et Kevin Asch semble parti pour être le digne descendant de ces réalisateurs qui savaient utiliser l’authenticité des lieux au service de leurs œuvres. Dans le cas de « Jewish Connection », impossible de ne pas penser aux extérieurs de « L’exorciste » par exemple avec cette froideur ambiante qui participe à créer une atmosphère sombre et pesante, de la même manière que dans les textures épurées de « Taxi Driver ».

Mais le réalisateur compte aussi beaucoup sur l’interprétation de ses comédiens. Jesse Eisenberg (The social Network) n’a d’ailleurs pas hésité à utiliser les codes de l’Actors Studio en s’immergeant dans la communauté Hassidique de Brooklyn pour mieux s’imprégner de son personnage et ainsi le rendre plus crédible, plus réaliste et surtout pour mieux en faire jaillir les paradoxes et les nuances. L’acteur prouve dans ce film que le cinéma américain devra compter sur lui et particulièrement sur son talent. Très impliqué aussi dans le scénario, le comédien dégage une énergie qui colle à la perfection au personnage, mêlant une sorte de fragilité et d’insouciance qui parait évidente dans l’image que l’on se fait de ce jeune homme qui cherche absolument à trouver sa voix et une forme de reconnaissance, tout en se laissant aller à une certaine facilité.

En conclusion, « The Jewish Connection » est un film réussit, qui fonctionne comme un hommage au cinéma des années 70, et dont la qualité de l’interprétation de son acteur principal est remarquable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Volontairement granuleuse l’édition offre une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les ambiances donnent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation. Une image qui sait rendre l’atmosphère new-yorkaise palpable !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Une piste 5.1 forcément efficace, tout en sobriété et en finesse pour mieux retranscrire l‘atmosphère âpre de l‘ensemble. La dynamique est à la hauteur du film et de l’ambiance souhaitée par le réalisateur. La spatialisation peut-être parfois assez inégale et les dialogues perdent un peu en équilibre.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Une véritable déception, pas de bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage