Ce sentiment de l'été

Genre
Pays
FR (2016)
Date de sortie
mardi 21 juin 2016
Durée
142 Min
Réalisateur
Producteurs
Pierre Guyard
Scénaristes
Mikhael Hers et Mariette Désert
Compositeur
David Sztanke
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
142 min
Nb Dvd
1
Au milieu de l'été, Sasha, 30 ans, décède soudainement. Alors qu'ils se connaissent peu, son compagnon Lawrence et sa sœur Zoé se rapprochent. Ils partagent comme ils peuvent la peine et le poids de l'absence, entre Berlin, Paris et New York. Trois étés, trois villes, le temps de leur retour à la lumière, portés par le souvenir de celle qu'ils ont aimée.

Parler du deuil dans un film c’est toujours prendre le risque de sombrer dans une histoire sombre avec des comédiens qui se déforment le visage pour mieux appuyer la souffrance et la douleur. Le tout avec des couleurs sombres, des environnements en clair-obscur et des musiques parfois expérimentales qui font pleurer dans les chaumières. Le réalisateur Mikhael Hers a décidé de prendre le spectateur en totale contre pied pour parler du deuil, il décide de parler de la vie qui se reconstruit, celle qui reprend ses droits et qui continue inlassablement quoi qu’il arrive.
Accompagné de la scénariste Mariette Désert qui l’avait déjà accompagné sur « Memory Lane », le réalisateur pose des personnages qui doivent assumer le décès soudain d’une des leurs. Chacun vivant la mort à sa manière, avec la force qu’il trouve ou pas, avec les besoins qui lui permettent de gérer cette absence définitive, se réapproprier les lieux de mémoires, les lieux de passages et composer un nouveau puzzle qui sera la nouvelle pièce angulaire de l’existence sans pour autant oublier la personne. Savoir parler au passé, apprendre à ne pas avoir honte de rire, de se laisser porter par des émotions qui ne sont que le fruit de notre humanité.

Pour cela, le réalisateur a choisi une mise en scène volontairement lumineuse, qui ne cherche, justement pas les grandes effusions, mais au contraire les émotions contenues, les maladresses, les prise de distance pour mieux laisser le spectateur s’imprégner, réfléchir et même se laisser porter par une histoire qui se veut aussi douce qu’un rayon de soleil sur le visage pur apaiser les esprits. Quand d’autres pousseraient les acteurs à en faire des tonnes pour mieux appuyer la souffrance et la douleur de l’absence, Mikhael Hers cherche au contraire à les laisser sortir pour montrer ce qui peut paraître comme une évidence : La vie prend toujours le dessus ! Et même si les jours ne sont plus les mêmes, elle continue de nous entraîner dans son tourbillon de joies et de tristesses jusqu’à ce que ce soit notre moment de passer à l’ultime.

Et pour cela le réalisateur peut compter sur une distribution qui a parfaitement su suivre les indications de son metteur en scène, à commencer par Anders Danielsen Lie (Oslo 31 Aout), dont la présence un peu sombre avec un visage anguleux, mystérieux, s’illumine dès lors qu’il esquisse un sourire. En effet le comédien parvient avec une subtilité rare à composer cet homme rongé par le chagrin qui doit trouver sa place dans une famille qui n’était pas encore tout à fait la sienne et qui va avoir besoin de s’éloigner pour mieux les retrouver et surtout pour mieux se retrouver. Face à lui Judith Chemla (L’homme qu’on aimait trop) rayonne autant qu’elle émeut par une force masquant une tristesse encore sensible. Le couple sur le fil du rasoir cherche à surmonter sa peine chacun à sa manière et les deux comédiens l’ont parfaitement bien compris et se soutiennent autant qu’ils se complètent dans cette aventure humaine tellement commune.

Mais de cette évidence, le réalisateur Mikhael Hers en signe un film magnifique d’optimisme, une ode à la vie d’une réelle finesse qui parvient à aider ceux qui ont connu cette peine de l’absence à surmonter à trouver une voie d’apaisement. « Ce sentiment de l’été » est un film qu’il faut assurément voir sans craindre de sombrer dans un mélo pesant, car il en est très éloigné.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le réalisateur a choisi une image volontairement lumineuse pour donner à son film une couleur lumineuse qui vienne en contraste avec ce qui se fait d’habitude sur ce sujet. Les couleurs sont rayonnantes et donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
La piste Dolby Digitale 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus le besoin de faire dans la subtilité. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Deux clips du réalisateur pour Amor Di Dias : « Wild Winter Trees » et « Season of love ». Deux films empreints d’une certaine mélancolie et d’une évidente nostalgie de l’enfance et de ces moments d’été passés ensemble.

Un  artiste que l’on voit dans le film : Mac de Marco nous offre deux de ses titres en live à New-York : « Chamber of reflection » et « Brother ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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