Young Hearts

Genre
Pays
Belg (2025)
Date de sortie
mardi 17 juin 2025
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Xavier Rombaut
Scénaristes
Anthony Schatteman
Compositeur
Ruben De Gheselle
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Flamand
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1

Elias, 14 ans, vit dans un petit village de Flandre. Lorsque Alexander, son nouveau voisin du même âge venant de Bruxelles, emménage en face de chez lui, Elias réalise qu’il est en train de tomber amoureux pour la première fois. Il devra alors faire face au chaos intérieur provoqué par ses sentiments naissants afin de vivre pleinement son histoire avec Alexander et de la révéler à tous.


Parler de l’Homosexualité chez les jeunes ados, c'est un sujet qui peut vite se révéler « Casse-Geule », d'autant qu'il est encore un tabou, que peu d'artistes ont réussi à vaincre, celui de l'âge acceptable pour en parler. Le réalisateur Belge Anthony Schatteman a décidé de tenter d'aborder le sujet, en nous racontant l'histoire d'Elias, un jeune garçon de 14 ans qui va tomber amoureux d'un autre garçon de son âge. Mais si Alexander n'a pas de soucis pour assumer son attirance pour les garçons, ce qui n'est pas le cas d'Elias, qui voit sa vie bouleversée par cette soudaine poussée d'un sentiment qu'il pensait connaître : Celui de tomber amoureux. Un bouleversement subtil mais qui va venir créer une onde de choc dans l'esprit de l'ado, qu'il va devoir gérer à la fois avec son innocence, mais également avec l'image qu'il pense devoir refléter sur les autres.


Le réalisateur, qui a également signé le scénario, nous plonge dans un film sentimental, sans jamais tomber dans le piège de la caricature ou du volontairement choquant. Ici, le scénario tisse une histoire dans laquelle les sentiments sont mis en scène pour mieux illustrer cette onde de choc. Le désordre cérébral auquel fait face Elias n'est provoqué que par lui, par la peur qu'il a de décevoir ses parents, qui ne cesse de faire preuve de fierté lorsque Valérie, la petite copine d’Elias, vient dormir à la maison. Une fierté qui, involontairement met la pression sur les épaules du jeune garçon. Et puis il y a ces moments de bonheurs, de joies, lorsque les deux garçons sont ensemble, seuls, sans barrière. Le voyage à Bruxelles, les baignades et tout ces petits moments qui viennent illuminer sa vie. Avec une simplicité désarmante, le réalisateur prend le sujet de front mais parvient à trouver la subtilité suffisante pour que ce ne soit ni choquant (Pour les pseudos gardiens de la bonne pensée) ni caricaturale.


Et sa mise en scène va d'ailleurs dans ce sens. On pense d'ailleurs, sur un sujet similaire à « Close » de Lukas Dhont dont les conseils furent précieux pour Anthony Schatteman qui, de cette manière, semble créer une sorte de cercle autour de ces deux personnages principaux autour duquel gravitent la famille d'Elias et les amis. Jamais trop proche mais jamais trop loin non plus, le réalisateur parvient à garder une certaine distance qui puisse éviter l'impudeur et en même temps est suffisamment proche d'eux pour mieux capter ces sentiments naissants. Sans effets de caméra trop lourd, ni trop compliqué, il parvient à nous plonger dans une romance classique en faisant fi de tout préjugés pseudo-moraux pour en sortir la beauté de cette romance adolescente.


Impossible de parler de « Young Hearts » sans parler des deux acteurs principaux qui captent totalement la caméra : Loo Goossens et Marius de Saeger, qui signent leurs premiers pas à l'écran et dont la maturité de jeu est remarquable. Les deux jeunes comédiens viennent compléter une nouvelle génération de jeunes acteurs comme Eden Dambrine (Close) et Paul Kircher (Le Lycéen) qui vont, avec une rare simplicité et un véritable talent, sur des terrains compliqués pour leur jeune âge. Ici, les deux comédiens jouent beaucoup sur les regards et cela paye à chaque fois, avec un véritable coup de cœur pour Loo Goossens qui joue l'une des scènes les compliquées, mais nous touche en plein cœur par la justesse de sa prestation.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances pour mieux imprégner le spectateur et impacter les personnages dans leur environnement. Avec une belle luminosité, le support parvient à souligner certains détails avec une belle précision. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Flamand
5.1
Une piste Dolby Digital 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  Lorsque la mise en scène se lance dans des scènes un peu plus bruyantes, comme lors des fêtes ou des matches ou nécessitant un environnement plus soigné, le transfert se révèle efficace. La répartition est minutieuse et installe le spectateur au cœur de l’intrigue.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray

A l’origine, il y a « Kiss Me Softly », un court métrage, que le réalisateur a transposé et modifié pour son premier long métrage. L’Editeur nous propose de le découvrir. On y retrouve les scènes clés de son film.


Puis un entretien avec Anthony Schattemen et Xavier Rombaut le producteur.


Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage