New in town

Un directrice commerciale basée en Floride est mutée dans une filiale au cœur du Minnessota.

On se demandait ce qu’était devenue Renée Zellweger, et en voyant « New in Town », on se dit qu’on aurait préféré ne pas le savoir, car beaucoup de mots s’invitent à notre esprit pour décrire ce que l’on pense de ce film, mais pas forcément ceux que l‘on aurait imaginé comme : Inepte, Idiot, sans aucune originalité, perte de temps, et j’en passe et des meilleurs. Car, pour le coup, on se demande réellement ce que l’on fait dans cette galère et comment une telle ineptie a pu avoir lieu. Ce qui est toujours intéressant ici, c'est le fait qu’il ait fallu plusieurs scénaristes pour arriver à un tel résultat. l’ensemble est une telle accumulation de caricatures et de gags aussi lourdingues que déprimants, que l’on se demande réellement comment les producteurs ont pu laisser faire une telle dérive, et comment les comédiens ne se sont pas rendus comptes du naufrage auquel ils participaient.

Renée Zellweger en fait des tonnes, ne parvient jamais à trouver la moindre inspiration qui puisse donner à son personnage un soupçon de sympathie. On a toujours l’impression de voir son personnage de Bridget Jones, mais cette fois-ci plongée au coeur de l’hiver glacial du Minnesota. Comme on s’y attend l’actrice glisse sur les marches gelées,  se retrouve dans une maison inchauffable, avec des autochtones qui ne semblent pas avoir évolués depuis le XIXème siècle, un matin au moment de récupérer sa voiture, les serrures sont gelées et elle tombe forcément amoureuse d’un jeune homme du coint beau et rustique. Le Crooner Harry Connick Jr répète une fois de plus son rôle de séducteur, cette fois-ci à la sauce bûcheronne mais on ne peut s’empêcher de penser que toute cette distribution vient ici pour un cachet destiné à  payer ses impôts.

Quant à la réalisation, il ne serait pas insultant de dire qu’un étudiant première année en cinéma arriverait à faire mieux que le film de Jonas Elmer. Incapable de faire preuve de la moindre originalité, le réalisateur nous livre un film ennuyeux, lent qui se vante d’être une comédie, et qui au résultat se retrouve être une caricature minable d’une société américaine, certes rurale, mais qui doit certainement s’étrangler de se voir à ce point caricaturée et dénaturée.

En conclusion s’il ne restait qu’une seule chose à faire concernant ce film, et dans l’idée toujours de rendre service à ses comédiens, et peut-être même au réalisateur, ce serait évidemment de l’oublier et de passer à autre chose. Ce film est d’une telle ineptie que le seul fait de le proposer à la vente est une insulte au vidéaste.

Une image soignée qui montre le soin apportée à l’ensemble. Car si le film ne brille pas par son originalité, le transfert en dvd lui permet de se montrer sous un autre jour. Le grain n’est pas trop pesant et les contrastes parviennent à donner une réelle profondeur à l’ensemble.

Une piste 5.1 forcément efficace, tout en sobriété et en finesse pour mieux retranscrire l‘atmosphère de l‘ensemble. La dynamique est à la hauteur du film et de l’ambiance souhaitée par le réalisateur. La spatialisation peut-être parfois assez inégale et les dialogues perdent un peu en équilibre.

Ouf, pas de bonus !