Les brasiers de la colère

Titre Original
Out of the furnace
Genre
Pays
USA (2014)
Date de sortie
jeudi 15 mai 2014
Durée
117 Min
Réalisateur
Producteurs
Leonardo DiCaprio, Jennifer Davisson Killoran, Ridley Scott, Michael Costigan, Ryan Kavanaugh, Tony Scott
Scénaristes
Scott Cooper, Brad Ingelsby
Compositeur
Dickon Hinchliffe
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Chanh Hong
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
117 min
Nb Dvd
1
L'histoire
A Braddock une ville touchée par la crise économique, Russell travaille dans la scierie de la ville, comme son père auparavant. Son jeune frère, Rodney, préfère gagner sa vie et rembourser ses dettes en participant à des combats clandestins. Un jour, Rodney disparait après avoir participé à un combat organisé par un certain Harlan DeGroat, un trafiquant de drogue et psychopathe. Devant l'impuissance des autorités locales à retrouver son frère, Russell décide de prendre les choses en main...

Critique
Après son premier long métrage Crazy heart, le réalisateur Scott Cooper choisit pour son second film, un sujet plus violent et sombre et nous embarque dans une histoire de vengeance avec des personnages désabusés, losers sur fond de crise économique et la guerre en Irak.

Dès les premières images du film, on remarque toute de suite l'influence de The Deer Hunter, à travers cette scierie dans laquelle travaille Russell, et qui semble être l'unique ou le plus important employeur d'une ville en pleine crise. Et plus le film avance, plus l'ombre du film de Cimino se confirme, comme la partie de chasse dans la forêt, où Russell (comme Michael dans The Deer Hunter) refuse de tuer sa proie immobile devant la lunette de son fusil. Ou encore les traumatismes de la guerre sur le personnage de Rodney, qui participe aux combats clandestins les plus dangereux comme un moyen de suicide, tout comme le personnage de Nick qui participe au jeu de la roulette russe...

Côté personnages, ils sont plus ou moins bien développés selon leur importance dans l'histoire. Le méchant, Harlan, est volontairement flou dans sa description et reste mystérieux de par aussi son temps de présence à l'écran. Mais au final, ces personnages "humains" ne sont pas importants, car le personnage central du film c'est la ville elle-même. Et c'est aussi le véritable méchant du film, qui détruit et dévore la vie de tous ses habitants, gentils comme méchants. Aucun d'eux n'a l'espoir de s'en échapper indemne, ou d'aller vivre ailleurs. Pour reprendre le titre du film de William Friedkin To live and die in LA, dans Les brasiers de la colère, c'est plutôt : To live and die in Braddock.

La réalisation est pour ainsi dire classique, sage, avec une caméra qui prend le temps de laisser ses personnages évoluer, et même lors des scènes de combats, elle reste stabilisée. Ce qui est rare de nos jours. Certains plans sont remarquables par leur esthétisme tant au niveau du cadrage qu'au niveau de la lumière. L'image est volontairement granuleuse et sombre pour renforcer le caractère dépressif de l'histoire.

La liste des acteurs qui apparaissent dans ce film est impressionnante,  de Christian Bale en passant par Casey Affleck, Sam Shepard, William Dafoe, Woody Harrelson, Forest Whitaker et Zoe Saldana, pour les plus connus. Un sans faute au niveau des interprétations pour tous ces acteurs confirmés, mais ceux qui ressortent du lot c'est Casey Affleck et surtout Woody Harrelson qui incarne un bad guy terrifiant. Il est dommage que certains d'entre eux soient sous employés comme Sam Shepard ou encore Forest Whitaker. Quant à Christian Bale, il investi le rôle corps et âme à la manière d'un Robert De Niro, en perdant plusieurs kilos pour rentrer dans la peau de son personnage. C'est admirable, mais ce n'est pas nouveau, puisqu'il a déjà fait de même pour The Machinist.

Le film a une autre faiblesse, en dehors de quelques acteurs sous exploités, c'est sa dernière partie. La "résolution" du problème grâce à la présence d'un objet placé au bon moment et au bon endroit, semble être une facilité scénaristique qu'une véritable idée travaillée. Et enfin, on peut être d'accord ou pas avec la fin du film, selon ses sensibilités.

Conclusion
Les brasiers de la colère est un film délicieusement noir, sombre, sans une lueur d'espoir au bout du chemin, très loin des productions Hollywoodiennes. La réalisation est maitrisée avec des comédiens inspirés.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le film est encodé en MPEG 2 au format 2.35:1. L'image DVD restitue avec fidélité l'image tournée en 35mm qui est volontairement granuleuse, pour retranscrire le côté "sale" et "dépressif" du film. Les couleurs sont parfaitement saturées, les noirs sont profonds avec un excellent contraste. L'ensemble de l'image est détaillé, même dans les scènes nocturnes. La compression s'en sort très honorablement. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Les deux pistes audios VO et VF sont encodées en Dolby Digital 5.1. Le mixage exploite avec intelligence et de manière parcimonieuse le 5.1 : quelques petits effets sonores bien placés aux bons moments pour renforcer l'atmosphère pesante de la ville. Les basses répondent présente lors des scènes de combats, pour nous faire ressentir l'impact de chaque coup de poing, d'os brisés ou encore d'impact de balles. Le résultat se révèle être super efficace. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
- A l'origine : les acteurs du film parlent des films qui les ont marqués et les acteurs qui leur ont donné l'envie de devenir comédien.

- Interview du réalisateur :
Scott Cooper parle de l'origine de son scénario, et de son film en général. Les comédiens parlent de leur collaboration avec le réalisateur. Des images du tournage viennent illustrer la featurette.

- Les techniques des scènes de combat :
une featurette montrant le tournage des scènes de combat du film, avec les explications du coordinateur de cascades Ben Bray.

- Conversation avec le compositeur :
Le réalisateur parle des musiques et chansons qui lui ont inspiré pendant l'écriture du scénario ainsi que de la musique du film, en compagnie du compositeur et du "music supervisor".

- Film annonce :
en VF ou en VOST.

- Bandes annonces :
de Le loup de Wall Street, Rampart, American bluff, Ninja 2, I, Frankenstein, Midnight meat trainen VF ou en VOST.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage